« Encore une nouvelle newsletter sur la santé Naturelle ? »
Vous allez sûrement vous dire.
Et je vous comprends, vous avez de quoi souffler.
Je suis même prête à parier ma dernière tisane au thym, que vous êtes déjà inscrits à plusieurs, et en êtes très satisfaits.
C’est pour ça que je n’ai pas la prétention de vous dire que cette lettre sera meilleure qu’une autre.
En revanche, mon ambition est certainement de la faire très différente.
Moi, c’est Axelle.
Et plutôt que de commencer par vous réimprimer mon CV et vous parler de mon passé de biologiste, une pipette à la main, ou encore de mes années d’expatriation au Népal entre jungle et montagne, je vais commencer ailleurs :
Dans ma vie, j’ai deux idoles :
Anthony Bourdain et Hunter S. Thompson.
On n’est pas vraiment sur des modèles en termes de sobriété et de santé, je sais.
Mais j’ai toujours été passionnée par leur façon d’approcher leur récit.
La façon dont ils nous les font vivre à travers leurs yeux. Le goût du danger un peu aussi, il faut l’avouer.
Anthony Bourdain était un chef cuisto qui a fait le tour du monde pour goûter absolument tout ce qui lui tombait sous la main (et quand je dis tout, c’est tout, ça va d’un Pho à Hanoï, à du requin fermenté à l’ammonium en Islande).
Hunter S. Thompson, lui, vous devriez le connaître de Hell’s Angels ou Las Vegas Parano où il couvre une conférence internationale mais nous parle avant tout de ses expériences avec les drogues et l’alcool. Très rock’n roll Baby.
Et j’ai le sentiment que c’est quelque chose qui a toujours manqué dans ce secteur des newsletters sur la santé Naturelle.
Quelqu’un qui se mouille un peu, qui va au contact du terrain, qui part chasser les traces des histoires anciennes et pas si anciennes. Pas les fesses vissées derrière un écran en jouant du clavier (même s’il en faut), mais plus à la Mike Horn.
Je suis du genre à penser que la Nature a déjà tout inventé et qu’il suffit de regarder.
Je n’ai rien contre le progrès, la médecine conventionnelle a sa place et aide chaque année des millions d’humains dans le monde. Ce serait mentir que de le nier. Elle a aussi ses limitations, comme toute chose.
Mais on oublie que la nature a déjà la plupart des réponses qu’on cherche.
Par exemple, si on apprenait à créer une toile d’araignée de la taille d’un filet de pêche, celui-ci arrêterait un avion en plein vol (Même le Kevlar est en PLS à côté du fil de soie tissé par les araignées).
Les ormeaux, petits coquillages, peuvent supporter le poids d’un éléphant sur leur coquille sans moucheter.
Les moules humilient la Superglue avec leur colle qui les soude aux parois illico presto dans l’eau de mer (D’ailleurs, une start-up française travaille sur le sujet pour créer une colle similaire naturelle qui pourrait être utilisée au bloc opératoire sans risque d’infection).
Champignons, plantes, feuilles, animaux…
Les peuples anciens, même s’ils ne pouvaient pas l’expliquer au niveau biologique, savaient comment les utiliser.
Ils étaient bien plus proches que nous le sommes de la Nature et surtout, ils se transmettaient ces savoirs.
Avec le développement industriel, de nombreuses solutions ancestrales sont peu à peu tombées dans l’oubli.
Mon rôle est de les faire revivre en partant sur leurs traces.
Comme je vous l’ai dit, je n’ai pas la prétention de vous dire que cette lettre sera meilleure, mais elle sera différente.
Un mélange de récit, d’aventure, de frissons, de biologie, et de savoirs anciens.
J’ai hâte de partager ce voyage avec vous.
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