Se former pour 120 dollars comme James Cameron, marcher pour stimuler sa créativité et une question pour les entrepreneurs nomades.

Après une petite pause pour notre opération L’été des possibles, je suis ravi de reprendre l’écriture de Boussole. Voici un nouvel épisode avec une méthode, une ressource et une question. 

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LA MÉTHODE : SE FORMER POUR 120 DOLLARS COMME JAMES CAMERON

Terminator, Titanic, Aliens, Avatar : je suppose que vous connaissez ces films, des cartons au box-office, souvent caractérisés par leurs effets spéciaux révolutionnaires. Mais connaissez-vous l’histoire de leur réalisateur, James Cameron, récompensé de plusieurs Oscars ?

C’est l’un de mes entrepreneurs préférés.

Avant de réaliser des films, James est chauffeur de camion. Le week-end, il se rend à la bibliothèque de l’Université de Californie du Sud, où il découvre son amour pour le cinéma. Dans cette bibliothèque, il dévore toutes les thèses rédigées par les étudiants de l’Université sur les dernières technologies utilisées au cinéma.

Il décide de tout imprimer.

« Pour le simple coût des photocopies, j’ai obtenu toutes ces dissertations et j’ai tout rangé dans des gros classeurs. Je me suis littéralement offert un cours de troisième cycle complet sur la technologie du cinéma pour environ 120 dollars. Je n’avais pas besoin de m’inscrire à l’école parce que tout était là dans la bibliothèque. J’étais en mission pour tout apprendre sur les effets spéciaux. Une mission d’apprentissage. » 

Quelle sera votre prochaine mission d’apprentissage ?

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LA RESSOURCE : LA MARCHE STIMULE LA CRÉATIVITÉ

« Les grandes idées naissent en marchant », écrivait le philosophe Nietzsche, dans la lignée d’un Hippocrate et son célèbre « la marche est le meilleur remède de l’homme ».

Et la science prouve aujourd’hui son intuition. La marche stimule notre créativité, en plus d’avoir plein de bienfaits pour notre santé (en marchant, nous augmentons l’apport de sang à notre cerveau et nous favorisons son oxygénation).

Des chercheurs de l’université de Stanford ont ainsi prouvé que la marche augmentait fortement la créativité, dans toutes les configurations possibles.

Avez-vous envie de faire un test cette semaine ? Quelle réunion pouvez-vous faire en marchant ? Écrivez-moi pour me raconter les résultats !

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UNE QUESTION POUR LES ENTREPRENEURS NOMADES

C’est l’été ! 

Et avec lui, les envies d’aventure, de voyage, etc.

Il n’y a jamais eu autant d’entrepreneurs nomades, qui développent leur projet tout en voyageant de manière régulière, utilisant la technologie pour travailler à distance.

Il y a quelques années maintenant, j’ai fait partie de cette tribu des entrepreneurs nomades ! Je suis allé poser mon ordinateur sur les falaises d’Ault, puis à Avignon, Aix-en-Provence, Chambéry, Lacanau-Océan, Vannes, etc. Cette épopée a duré plus d’un an, et j’en garde un souvenir mémorable.

J’avais l’habitude de vivre dans des communautés, parfois des éco-villages, parfois des colivings d’entrepreneurs.

Au fil de ces aventures, je suis tombé sur un texte que je recommande aujourd’hui à chaque entrepreneur nomade. Le voici :

« Plus vous voyez de lieux, plus vous voyez de choses qui vous plaisent, mais aucun endroit ne les a toutes. En fait, chaque endroit a une plus petite part des choses que vous aimez, plus vous en voyez. Cela vous pousse, même inconsciemment, à continuer de chercher, non pas pour un endroit parfait (nous savons tous qu’il n’y a pas de Shangri-La), mais pour un endroit qui est juste fait pour vous. Mais la malédiction est que les chances de trouver cet endroit juste fait pour vous diminuent, et non augmentent, plus vous expérimentez.

Alors vous continuez de chercher encore plus, mais cela empire toujours plus. C’est la Partie A de la Malédiction.

La Partie B concerne les relations. Plus vous voyagez, plus vous aurez de relations nombreuses et profondément variées. Mais plus vous rencontrez de gens, plus votre temps avec chacun d’eux est limité. Puisque toutes ces personnes ne peuvent pas voyager avec vous, il devient de plus en plus difficile de cultiver des relations à long terme, plus vous voyagez. Pourtant, vous continuez de voyager, et continuez de rencontrer des gens extraordinaires, donc cela semble épanouissant, mais finalement, ils vous manquent tous, et beaucoup ont presque oublié qui vous êtes.

Et puis vous compensez en restant quelque part assez longtemps pour développer des racines et cultiver des relations plus fortes, mais ces gens ne verront jamais ce que vous avez vu, et vous ressentirez toujours une pointe de solitude, et vous voudrez raconter vos histoires un peu plus qu’ils ne voudront les entendre. 

Rien de tout cela ne suggère qu’il faut réduire vos voyages. C’est juste un avertissement aux jeunes voyageurs, pour qu’ils s’attendent, en partie comme prix à payer, à une vie riche teintée d’un peu de tristesse et de solitude, et d’une angoisse similaire à la nostalgie que tout le monde ressent pour certains moments passés, mais multipliée par mille. »

Êtes-vous prêt à affronter la Malédiction de l’entrepreneur nomade ?

Belle semaine à toutes et à tous, 

Alexandre Dana