Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais les politiciens se fendent régulièrement de livres pour rétablir ce qu’ils appellent – sans rire – leur vérité sur leurs actions passées.
Ils analysent alors avec leur authenticité – leurs erreurs comme leurs réussites – en consacrant quand même souvent plus de pages sur les réussites…
Ego, quand tu nous tiens !
J’ai toujours trouvé cette démarche assez drôle parce qu’il n’y a que les coupables qui se sentent obligés de faire des livres pour expliquer leur vérité…
Le reste du monde se satisfait de LA Vérité, à commencer par les juges, enfin…
… j’ai sans doute la naïveté de le croire.
D’autant que ce besoin impérieux de remettre les points sur les i tombe très souvent quand l’auteur (du livre) est en pleine démêlée avec la Justice…
Bref, moi aussi je m’égare… car je voulais vous parler de l’Amour du Vide… et voilà que je vous parler d’amour du vide, sans majuscules.
Du coup, oubliez cette courte introduction… on repart à zéro.
Le sujet dont je voulais vous parler aujourd’hui est davantage lié à la cosmologie…
Bien entendu, tout ce que je vais vous exposer maintenant provient de mes recherches et une bonne partie ne reflète que mon opinion… c’est ma vérité au fond !
Donc prenez-le comme ça et sachez que je ne prétends pas que ce soit LA Vérité – bien que j’espère m’en approcher le plus possible… allez, allez, on se lance !
Ma Vérité n°1 :
Un autre plan de fréquence est “possible”
Si je voulais parler d’Amour du vide aujourd’hui, c’est que le vide me passionne.
Oui, je sais, beaucoup de gens ont une passion pour le sport, les voyages, la musique… Moi c’est le vide – on a dit qu’on ne jugeait pas !
Selon la science, le vide est une notion intéressante parce qu’on la comprend mal.
On dit que “la nature a horreur du vide”, et donc on pourrait penser qu’il n’existe pas et dès qu’il apparait, quelque chose viendrait s’y immiscer, de l’air par exemple.
Toutefois les scientifiques ont compris depuis le XVIIème siècle que la pression atmosphérique était la raison pour laquelle on observait parfois que “la nature a horreur du vide” ici-bas… comme dans le phénomène de succion chez le nourrisson.
On pourrait penser que l’enfant “aspire” le lait maternel mais en réalité il dépressurise l’intérieur de sa bouche, qui au contact du sein de la mère, créé une pression qui éjecte le lait dans sa bouche jusqu’à pression constante des deux côtés.
Mais quand on monte en altitude et en baissant la pression atmosphérique, on arrive à un niveau proche ou égal à zéro de pression… donc le vide redevient possible.
Toutefois il faut s’entendre sur ce qu’on appelle le “vide”.
Oui, car c’est différent du néant.
D’ailleurs il y a un passage amusant dans cette conférence d’Etienne Klein sur le vide où il explique les limites de notre capacité à définir le vide avec l’exemple de la cruche :
Quand elle ne contient rien on dit qu’elle est vide.
Toutefois, elle contient de l’air, donc elle n’est pas vide.
On peut encore retirer l’air, mais ses parois vont émettre des ondes électro-magnétique…
qu’on peut supprimer aussi, auquel cas on n’a encore la cruche…
Et si on enlève la cruche, il reste un volume d’espace…
Mais est-ce pour autant le Vide ?
Bon, je vous la fait courte : en science aujourd’hui on admet (non sans un certain embarra) l’existence de deux types de vide différent :
Le vide d’Einstein qui se rapporte à la gravitation, et le vide quantique.
Ce qui va nous intéresser aujourd’hui, c’est le vide quantique…
En physique quantique, quand on sort toutes les particules d’un espace pour faire le vide…
cet espace contient encore quelque chose, qu’on appelle les fonctions d’onde.
C’est un état de plus basse énergie où les particules sont présentes sans être tout à fait réelle.
On dit que leur énergie est inférieure à mc2…
… et qu’elles sont “hors de leur couche de masse”.
Donc les particules existent, la matière est là, mais de manière virtuelle car l’énergie n’est pas, ou plus. C’est fou ça, non ? Cela ne vous rappelle rien ?
Et si je vous dis que ces particules sont un peu comme des “fantômes”, dans un état dématérialisé car leur énergie aurait quitté ce monde… toujours rien ?
Il y a donc déjà quelque chose qui fait résonnance avec certains concepts hindous ou encore certaines descriptions que nous font les “guides” sur l’enchevêtrement des corps énergétiques et leur dégradation et détachement au fil du temps.
Si l’on soutient la thèse que l’Etre humain est constitué de plusieurs couches énergétiques, on pourrait dire que la disparition de l’être aimé ne laisse pas place au “vide”… mais seulement au “vide quantique”…
…et que cet être pourrait exister “hors de sa couche de masse”, en quelque sorte.
On pourrait même jusqu’à dire qu’être “hors de sa couche de masse”, c’est demeurer ailleurs, sur d’autres couches…
ou d’autres plans…
… et laisser une “mémoire” de son être sous une forme non énergétique.
Serait-ce cela que capte les médiums qui vont dans les lieux hantés ?
On essaiera de creuser cette question une autre fois, cela nous emmènerait trop loin !
Reste à savoir sous quelle forme perdure l’Etre… e à quoi ressemble ces plans.
Ma Vérité n°2 :
La conscience/l’information
Si l’on en croit les médiums, il serait possible de communiquer avec l’au-delà… via des images, des sons, des odeurs, des sensations… autrement dit, de l’information.
Et si l’on en croit les expérienceurs de sortie hors du corps, il serait possible de déplacer notre conscience un peu partout dans le cosmos…
Ma vérité, ce serait donc la conséquence de tout cela :
Débarrassé de notre matérialité, notre conscience pourrait continuer de “vivre” sur un autre plan… dans le vide quantique…
… et faire sa petite vie très sereinement sans chichis émotionnel ou matériel.
Ce n’est pas parce qu’elle ne se manifeste pas dans notre “couche de masse” ou on pourrait dire “spectre de réalité terrestre”, qu’elle n’existe pas !
Oui, me direz-vous, mais pour qu’il y ait une activité, quelle qu’elle soit, il faut de l’énergie… Très bien, on y arrive, mais avant, il faut introduire une seconde hypothèse :
Ma Vérité n°3 : L’Amour est un “sens” du vide
Dans cet hypothèse, la Conscience demeure après la mort… et baigne dans ce fameux Amour inconditionnel dont je vous parlais la semaine dernière…
A défaut de meilleur terme, je dirais que l’Amour est le 6ème sens du vide quantique…
D’un point de vue terrien et matérialiste, l’Amour est un sentiment… qu’on ressent dans certaine occasion particulière… plus ou moins diffus plus ou moins constant…
On dit aussi de certaines personnes qu’elles ont un 6ème sens lorsqu’elles sont douées d’une forte intuition… un sens redoutable, qui ne les trompe jamais !
Mais quel est ce sens si ce n’est la faculté du cœur ou de l’âme à percevoir des informations venues d’ailleurs ?
Attention toutefois à ne pas confondre l’Amour et la Lumière…
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