Pauvre et célèbre

Il y a quelques jours, j’ai été invité à une soirée de créateurs.

J’adore ces moments.

Je découvre des créateurs passionnants et je retrouve de vieux amis.

Chaque fois, j’en profite pour faire ma petite enquête.

Comment la nouvelle génération de créateurs gagne de l’argent ?

Et chaque fois c’est pareil.

Certains ont compris que s’ils voulaient vivre de leur passion, il ne fallait pas attendre que les sponsors viennent toquer à la porte.

Dès le début, ils ont réfléchi à leur business model, ils ont imaginé des produits à vendre.

D’autres entrent dans la grande catégorie des « pauvres et célèbres ».

Comme cette créatrice sur TikTok qui fait des millions de vues sur chacun de ses posts…

Mais qui doit faire un job alimentaire à côté pour payer le loyer.

Lorsque je lui demande pourquoi elle ne crée pas ses propres produits…

Elle me répond que son audience le prendrait mal, et qu’elle ne peut pas prendre ce risque.

Alors elle continue à travailler gratuitement…

À faire des selfies dans la rue avec des inconnus…

Et à se rendre au travail tous les matins.

Alors je tiens à être clair.

Les créateurs ne sont pas obligés de transformer leur passion en métier.

Et c’est leur choix de ne pas le faire.

Mais lorsque qu’ils le subissent…

Lorsqu’ils rêvent de vivre de leurs créations, mais qu’ils ne le font pas parce qu’ils pensent que leur audience va « mal le prendre », que c’est « amoral » de vendre, ou qu’ils pensent qu’ils n’en sont pas capables…

Il y a un problème.

Aucun boulanger ne donne son pain gratuitement.

Aucun plombier ne répare ta fuite d’eau en échange d’un like.

Il est temps de considérer le métier de créateur.

Tu crées de la valeur pour les gens. Il est normal de demander de l’argent en retour.

Trop de créateurs n’osent pas le faire, et préfèrent vendre leur audience à des annonceurs.

Mais le secret pour générer des gros chiffres avec une audience modeste, c’est de faire l’inverse.

Vendre des produits à son audience.

Le mieux, c’est que tu n’as pas besoin de trouver des gens pour acheter ton produit.

Il te suffit de créer le produit dont ton audience rêve.

J’ai lancé ma première formation à 18 ans. J’avais à peine quelques centaines d’abonnés.

Je leur ai demandé ce qu’ils attendaient de moi.

Et ils m’ont dit qu’ils aimeraient créer un blog comme moi.

Alors j’ai fait une formation là-dessus.

J’ai fait 800€, et pour le lycéen que j’étais, c’était beaucoup.

Alors j’ai continué.

J’en ai lancé une deuxième, puis une troisième, et finalement, plusieurs centaines.

L’année dernière, mes formations ont rapporté 1 million d’euros de chiffre d’affaires en 1 an.

Au lieu de me soucier de ce que les gens qui n’achètent pas allaient penser de moi…

Je me suis soucié de servir aux mieux les gens intéressés.

J’ai créé plus de valeur pour eux que je n’aurais jamais pu en créer avec du contenu gratuit.

Certains ont commencé à gagner leur vie sur internet en suivant mes méthodes, et ça a changé leur vie.

Je me sens tellement plus fier et utile que si je m’étais contenté de faire des vues en attendant que des sponsors viennent m’acheter l’attention de mon audience.

Oui, ça demande du temps et des efforts.

Mais souviens-toi : tes premiers contenus aussi t’en ont demandé.

Et c’est beaucoup plus facile aujourd’hui.

C’est la même chose pour les formations.

Ta première formation sera peut-être laborieuse.

Mais si tu apprends à les créer vite et bien, si tu t’entraînes à en sortir de nouvelles régulièrement, si tu deviens bon là-dedans…

Ça pourrait devenir facile.

Et lorsqu’on rend facile quelque chose d’aussi rentable que la création de formation…

On devient riche.

Alors à toi de voir :

Est-ce que tu veux être pauvre et célèbre comme tous ces tiktokeurs qui mangent des pâtes mais doivent changer de trottoir lorsqu’ils passent devant un collège ?

Ou est-ce que tu veux construire un business qui te rend libre, riche, et qui donne du sens à ta vie ?

(Et qui te laisse la liberté, accessoirement, de te déplacer tranquillement dans la rue).

Je crois la question elle est vite répondue, Michel.

(mon correcteur d’orthographe a souligné toute la phrase…)

À bientôt,

Où me retrouver ?

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