Le Calendrier de l’Entrepreneur, résister au découragement et la question de la persévérance

Voici un nouvel épisode avec une méthode, une ressource et une question. Si vous aimez Boussole, le meilleur remerciement est de partager ce lien d’inscription autour de vous ! 

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LA MÉTHODE : UTILISEZ LE CALENDRIER DE L’ENTREPRENEUR POUR NE PLUS AVOIR DE MAUVAISE SURPRISE

Personne ne crée une entreprise pour se retrouver perdu dans la jungle de l’administratif. C’est pourtant la réalité vécue par des dizaines de milliers d’indépendants chaque année en France.

La mauvaise surprise peut prendre plusieurs formes : 

• « Je ne m’attendais pas à ce qu’on me prélève maintenant cet acompte d’IS »
• « Cette fréquence de paiement de ma TVA ne m’arrange pas du tout ! »
• « Ah, c’est aujourd’hui le prélèvement URSSAF… »
• Etc.
  

Avec le Calendrier de l’Entrepreneur, nous lançons un allié pour votre charge mentale. Fini les mauvaises surprises et les décaissements non anticipés. Vous répondez à quelques questions, et l’outil génère un calendrier personnalisé de vos échéances sociales et fiscales, avec des dates à ajouter facilement à votre Google Calendrier, Outlook, etc.

Ce nouvel outil est gratuit, et je veux vivement remercier ceux qui ont participé à sa création : Hello bank! Pro, Bénédicte Ciotti (DAF à temps partagé et fondatrice du cabinet Ekomind DAF) et Mehdi Saoud, le directeur financier et ressources humaines de LiveMentor.

C’est la première version du Calendrier de l’Entrepreneur et nous allons continuer de l’enrichir, le nombre de cas à gérer étant juste énorme (merci l’administration !). N’hésitez pas à nous faire tous vos retours !

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UNE RESSOURCE : SORTIR DU DÉCOURAGEMENT

Dans ce magnifique article (en anglais), l’inclassable Maria Popova partage ce joli conseil : 

« Choisissez la joie.

Choisissez-la comme un enfant choisit la chaussure à mettre au pied droit, le crayon pour peindre un ciel. Choisissez-la d’abord consciemment, avec effort, en vous pressant contre le poids d’un monde rempli de sources de tristesse, agité par le besoin d’action. Ressentez la tristesse, passez à l’action, mais continuez à chercher la joie néanmoins, jusqu’à ce que cela devienne inconscient, automatique, comme la gravité tirant le ruisseau dans son cours ; jusqu’à ce que cela devienne une loi intérieure de la nature.

Si Viktor Frankl peut s’exclamer oui à la vie, malgré tout ! — et personne ne souhaite vivre son « tout » — alors chacun de nous peut le faire au milieu des décombres de nos projets, si insignifiants en comparaison. La joie n’est pas la conséquence d’une vie sans friction ni frustration, mais la conséquence d’une concentration — une élévation intérieure par le levier du choix. Si souvent, il s’agit de prêter attention à ce que Hermann Hesse appelait, alors que le monde allait être bouleversé par sa première guerre mondiale, les petites joies ; si souvent, ce sont avec ces fils ténus que nous tissons la corde de sauvetage qui nous sauve. »

Il en faut de la joie pour entreprendre.

Dans un ordre d’idées voisin, le philosophe Fabrice Midal a participé à l’émission « Sous le soleil de Platon » sur France Inter. Son intervention s’intitule « Comment sortir du découragement ? » et se déguste.

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LA QUESTION DE LA PERSÉVÉRANCE 

Comment savoir si je suis persévérant ou obstiné ?

Dans un tout récent article de son merveilleux blog (en anglais, là encore), l’investisseur Paul Graham partage une puissante réflexion autour de cette question. 

Voici mon passage préféré : 

« Il y a quelque chose d’agaçant chez les obstinés. Ils n’écoutent pas. Et ce n’est pas vrai de toutes les personnes persévérantes. Je ne peux penser à des personnes de plus déterminées que les frères Collison (entrepreneurs à la tête de l’entreprise Stripe), et lorsque vous leur signalez un problème, non seulement ils écoutent, mais ils écoutent avec une intensité presque prédatrice. Y a-t-il un trou dans le fond de leur bateau ? Probablement pas, mais s’il y en a un, ils veulent le savoir. »

Belle semaine à toutes et à tous, 

Alexandre Dana