2 – “Le marché risque-t-il d’être saturé ?”
Il faut comprendre que le marché cible du copywriting va bien au-delà de la vente de formation.
Rendez-vous sur Facebook ou Instagram : chaque pub que vous voyez, c’est du copywriting.
Cliquez sur un lien et vous arrivez sur une page : c’est du copywriting.
Dès que vous voyez une page de vente : c’est du copywriting. Dès qu’on vous demande d’entrer votre email : c’est du copywriting.
Donc votre opportunité va bien au-delà des vendeurs de formations, et s’étend à toute entreprise qui vend sur internet : e-commerce, logiciel, prestataires de services, agences immobilières, compagnies d’assurance, etc…
Toutes ces entreprises sont faciles à démarcher sur le web, et peuvent gagner gros grâce à vos services.
Ce qu’il faut regarder, ce sont les dynamiques globales qui vont affecter l’offre et la demande.
D’abord, la demande va continuer de grossir :
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De plus en plus d’entreprises découvrent que le copywriting est une compétence bien spécifique (et ne peut pas simplement être confiée à quelqu’un du département marketing)
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Les business en ligne dont le fondateur était le copywriter arrivent à maturation et doivent déléguer (au bout de quelques millions de chiffre d’affaires, ça devient intenable de faire votre propre copywriting)
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Les entreprises auront toujours besoin d’un message de vente persuasif, quels que soient les changement technologiques
Quelle est la probabilité que ces tendances s’inversent ?
Il faudrait un cataclysme technologique qui détruise internet.
La demande de copywriters n’est pas une mode : c’est une conséquence logique d’une économie qui évolue. On est passé des spots sur TF1 à la pub Facebook, et ces deux canaux demandent des compétences très différentes.
Ce qui nous amène à l’autre point :
Le copywriting est une compétence de spécialiste – l’offre reste limitée.
N’imaginez pas qu’il y a une masse de gens qui rêvent de devenir copywriters.
Les copywriters n’affichent pas leurs Lamborghinis sur Instagram à la manière des formateurs en dropshipping.
Ça reste une compétence qui demande du travail et de l’effort pour être acquise – ce qui assure que le copywriting ne va pas devenir mainstream de sitôt.
Et surtout, il faut avoir le tempérament pour : aimer lire, faire des recherches, écrire, être jugé sur son impact chiffré, etc…
Ceux qui ont un tempérament purement littéraire sont repoussés par la rigueur de la structure et l’importance des chiffres de vente.
Ceux qui ont un tempérament purement commercial n’ont pas toujours la patience de passer des heures à éplucher des sondages pour trouver LA pépite qui va faire vibrer le client.
Je vois une analogie avec le marché des développeurs informatiques : tout le monde sait que c’est un bon débouché. Vous pouvez suivre une formation en ligne et trouver un job de développeur en 6 mois (durée du cursus sur Lambda School) avec un salaire confortable.
Mais la majorité des gens n’ont ni l’envie, ni les capacités, ni le tempérament de faire ça.
Et donc, même s’il y a de plus en plus de développeurs, la demande continue à augmenter plus vite que l’offre.
Ceci étant dit, le marché du copywriting est particulièrement bouillant en ce moment – et ce serait naïf de croire que ça durera pour toujours.
Malgré la masse de copywriters présents sur le marché, la plupart des entreprises n’arrivent simplement pas du tout à trouver un bon copywriter.
Le but c’est que, d’ici là vous soyez bien établi grâce à votre réseau et votre liste de clients. Vous aurez commencé au bon moment pour bénéficier du boost initial, mais vous n’en aurez plus autant besoin.
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