Cette question qui me terrorisait
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Mes Guerrières, Mes Guerriers,
Quand on commence à faire de l’introspection et que l’on travaille sur nous, il y a une question que l’on redoute tous.
C’est même l’une des raisons pour lesquelles au début je ne disais à personne ce que je faisais.
Car rien que l’idée de l’évoquer, j’en avais des sueurs froides.
Je pense que vous l’avez deviné, c’est
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C’est quoi ta Mission de Vie ?
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Le moins que l’on puisse dire c’est que c’est un concept énigmatique.
Au tout début de mon chemin d’introspection et d’évolution, j’étais convaincue de devoir avoir une mission de vie.
Vraiment comme un ordre.
Mais pire, cette mission de vie devait être extraordinaire.
Car si elle ne l’était pas, cela signifiait que je ne l’étais pas et que ma vie non plus.
Mais c’est totalement faux.
On ne peut pas poser une valeur sur une mission de vie, il faut s’ôter cela de la tête.
Le plus fondamental c’est que cette mission résonne avec votre être intérieur.
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Qu’il vous suffit d’en parler ou de l’entendre pour être transporté.
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C’est tout ce qui compte.
Mais alors comment on la trouve cette Mission ?
Car non, pour la grande partie des cas, elle ne vous viendra pas d’un coup.
Personnellement ce qui m’a aidé c’est
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Ce concept, popularisé par le psychologue Mihaly Csikszentmihalyi, décrit un état mental atteint lorsqu’une personne est complètement absorbée par son activité, au point d’oublier le temps, la fatigue et tout le reste autour d’elle.
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Le flow survient lorsque nous faisons quelque chose qui est en harmonie avec nos valeurs fondamentales et qui utilise nos compétences uniques. C’est un signe que nous sommes sur la bonne voie, faisant ce pour quoi nous sommes vraiment faits.
Souvent, les activités qui nous mettent dans un état de flow sont celles pour lesquelles nous avons une passion naturelle. Ce sont des indices précieux qui nous révèlent où nos passions se rencontrent avec nos aptitudes, dévoilant ainsi des aspects de notre mission de vie.
Le flow se produit à l’intersection d’un défi qui correspond à notre niveau de compétence. Ni trop facile ni trop difficile, il exige de nous d’utiliser pleinement nos capacités, nous poussant ainsi à grandir et à nous améliorer constamment.
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L’état de flow n’est pas seulement un moment de bonheur ; c’est un signal que nous sommes là où nous devons être, faisant ce que nous sommes destinés à faire.
Il nous invite à continuer à explorer, à apprendre et à nous épanouir dans notre mission de vie unique.
Et en fait je me suis rendue compte que ce qui m’empêchait d’explorer c’était
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La peur de l’échec, du jugement, de l’inconnu…
J’ai enfin réussi à les dépasser au moment où j’ai compris pourquoi elles étaient là, ce qu’elle m’apprenaient sur moi et de quoi elles me protégeaient.
Car nos peurs ne sont pas là pour nous tourmenter ; elles sont des signaux, souvent des mécanismes de défense que notre esprit a mis en place pour nous protéger.
Une fois que vous changez de perspectives sur elles, même si c’est douloureux, vous allez comprendre beaucoup de choses.
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Car à regarder de plus près, chacune de ces peurs nous protègent de la mort.
Que ce soit l’échec, le jugement ou l’inconnu, pour nos ancêtres, c’était synonyme d’un danger de mort imminent.
Car la survie passait uniquement par le groupe. Il fallait donc être accepté, valorisé et ne pas prendre de risques inutiles.
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Alors, même si je sais que c’est difficile, accueillez ces peurs avec gratitude, et rendez-vous compte qu’aujourd’hui ce danger n’existe plus et que vous pouvez les dépasser.
C’est ainsi, que petit à petit, vous allez pouvoir essayer de les affronter face à face.
Ce ne sera pas facile, mais cela en vaut la peine.
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Car le courage n’est pas l’absence de peur, mais l’action en dépit de la peur. En choisissant d’agir, nous transformons notre rapport à la peur. Nous apprenons qu’elle n’est pas une fin de parcours, mais un passage vers une version plus authentique de nous-mêmes.
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C’est pourquoi, pour essayer de vous inspirer, j‘ai affronté mes propres peurs.
Et dès aujourd’hui, je me mets dans l’inconnu et sous les feux des projecteurs sur les réseaux sociaux.
C’est un grand pas pour moi.
De cette manière, nous allons pouvoir encore plus échanger.
Vous allez donc retrouver
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En tout cas, je tenais à vous remercier car chaque semaine, vous me faites le cadeau de votre temps et de votre esprit ouvert.
C’est donc avec un respect profond et une responsabilité sincère que j’aborde ces sujets, dans l’espoir de vous apporter non seulement des réponses mais aussi de nouvelles perspectives qui vous inviteront à la réflexion et à l’action.
Continuez de tisser le fil de votre propre légende.
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À la semaine prochaine, pour poursuivre notre aventure enrichissante,
Julia
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