Cher(e) ami(e) éveillé(e),
L’autre jour, alors que je m’adonnais à une de ces rares pauses contemplatives…
Mon neveu de 8 ans, Lucas, est venu me rejoindre.
Il avait ce regard curieux. Celui qui ne demande qu’à être nourri de réponses.
« Dis, Nicolas, » me lance-t-il avec une innocence désarmante :
« Pourquoi l’Univers est-il si grand ? Et pourquoi on est ici ? »
J’ai été pris de court. Comment expliquer à un enfant l’immensité de l’Univers, ses mystères et ses merveilles ?
Mais avant même que je puisse formuler une réponse, Lucas a continué : « Pourquoi le ciel est bleu ?”, “Pourquoi il y a des étoiles dans l’univers ?”…
Vous savez, ces moments où vous êtes confronté à la sagesse brute d’un enfant, où leurs questions simples mais profondes vous font réaliser à quel point nous, adultes, avons tendance à compliquer les choses.
J’étais là, bouche bée, réalisant que ce petit bonhomme venait de me rappeler une vérité fondamentale : la beauté réside souvent dans la simplicité.
Je me suis alors assis à ses côtés, et ensemble, nous avons contemplé le ciel, cherchant des réponses dans le ballet silencieux des étoiles.
C’était un moment de pure magie.
Un rappel que la sagesse ne se mesure pas en années, mais en moments de lucidité.
La curiosité, une vertu ou un vilain défaut ?
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi les enfants posent tant de questions ? Pourquoi leur curiosité semble sans fin ?
C’est parce qu’ils n’ont pas encore été conditionnés par les « il faut » et les « tu devrais » de notre société.
Ils voient le monde avec des yeux neufs, sans préjugés ni barrières.
J’ai eu la chance de ramener de mon second voyage au Tibet cette histoire révélatrice :
Il y a des siècles, un jeune garçon vivait dans un petit village au pied des montagnes…
Chaque jour, il posait des questions à ses aînés, cherchant à comprendre le monde qui l’entourait.
Un jour, un sage du village lui dit : « Chaque question que tu poses est comme une clé. Et chaque clé ouvre une porte vers une nouvelle compréhension. »
On m’a expliqué que, dans la philosophie bouddhiste, la curiosité est considérée comme une vertu.
Elle nous pousse à chercher, à explorer, à comprendre. Elle nous rappelle que nous sommes éternellement des étudiants de la vie.
Mais alors, pourquoi perdons-nous cette curiosité en grandissant ?
Pourquoi cessons-nous de poser des questions ? La réponse est simple : la peur.
La peur du jugement, la peur de l’inconnu, la peur de ne pas être à la hauteur.
La magie cachée dans les questions
En fin de compte, la sagesse des enfants n’est pas tant dans les réponses qu’ils obtiennent, mais dans les questions qu’ils posent.
Ils nous rappellent que la vie est un voyage d’exploration, de découverte et d’émerveillement.
Et si nous pouvions tous adopter cette perspective, imaginez à quel point notre monde serait différent.
Voici un petit exercice pour y parvenir :
Prenez un moment pour vous aujourd’hui.
Asseyez-vous dans un endroit calme, peut-être à l’extérieur, là où vous pouvez sentir le vent sur votre visage et entendre les oiseaux chanter.
Fermez les yeux et respirez profondément…
Pensez à une question, une vraie question, quelque chose que vous avez toujours voulu savoir ou comprendre.
Posez cette question à haute voix ou bien dans votre tête, comme si vous étiez à nouveau un enfant curieux.
Ne cherchez pas immédiatement une réponse. Laissez la question flotter dans l’air, laissez-la vous entourer.
Et puis, écoutez. Écoutez ce que votre cœur, votre esprit et l’univers ont à vous dire.
La sagesse ne se trouve pas toujours dans les réponses, mais dans la quête elle-même.
Et chaque jour est une nouvelle opportunité de poser des questions, d’apprendre et de grandir.
Je vous souhaite un voyage rempli de curiosité, de découvertes et d’émerveillements.
Avec chaleur et amitié,
Nicolas, votre guide spirituel.
|