Autrefois, quand ils n’avaient rien à faire, beaucoup de gens s’asseyaient devant la télé. Aujourd’hui, la plupart d’entre eux ouvrent une appli sur leur smartphone et scrollent les contenus qui ont été choisis pour eux par un algorithme.
Leurs journées sont donc constituées de deux types d’activités :
Celles qui doivent être faites, souvent à contrecœur, et dont ils essaient de se débarrasser le plus vite possible (travail, courses, entretien de la maison, etc.)
Et leur activité par défaut : le téléphone ou la télé.
Leur « vraie vie », c’est-à-dire ce qu’ils font quand ils n’ont pas d’obligations, consiste donc à rester passif devant un écran.
Tout ce qui les sépare ou menace de les séparer de cet écran est vu et considéré comme un désagrément ; comme un dérangement ; comme une corvée.
Pour les personnes qui fonctionnent de cette façon, le travail est forcément une torture. Dès lors, il est tout à fait normal qu’ils aient d’énormes difficultés à lutter contre la procrastination…
L’une des clés pour avoir une vie riche et créative, dans laquelle le travail peut vraiment devenir un plaisir, c’est de changer son activité par défaut :
Quand tu ne fais rien, écris. Ou bien pense, puis note les idées qui te viennent sur un cahier. Ou encore, sors un livre, lis-en un passage, puis médite dessus en regardant le paysage à travers ta fenêtre.
Il existe des milliers de façons de choisir une « activité par défaut » plus fructueuse que celle qui consiste à scroller sur un réseau social.
Quand je me suis installé à la campagne, au début, je me forçais à faire de l’entretien. Mon état par défaut n’était pas de couper des ronces, d’entretenir un hectare et demi de terrain et un complexe de quatre bâtiments…
Ce travail d’entretien était en compétition directe avec mon activité par défaut, c’est-à-dire ce que j’étais habitué à faire lorsque j’avais un temps mort.
Mais peu à peu, mon activité par défaut a changé : c’est devenu l’entretien et l’écriture :
Quand je n’ai rien à faire, je nettoie un bout de jardin ou j’écris un article. Ces deux occupations sont devenues ma « vraie vie », mes activités par défaut. C’est même cela qui m’a permis de retrouver un équilibre que j’avais perdu.
Changer son activité par défaut, cela demande de faire des aménagements qui ne sont pas forcément faciles à mettre en œuvre. C’est un projet qui peut être difficile, parce qu’il consiste à changer son habitude principale, celle qui est la plus ancrée, celle dont les racines sont les plus coriaces.
Mais c’est un objectif qui vaut davantage que tous les autres, parce qu’il rend tous les autres beaucoup plus facilement réalisables…
La vraie révolution personnelle se situe là.
Si tu veux apprendre à t’épanouir dans ton travail de création, voici ce que tu vas trouver dans mon Manuel de la création heureuse :
– La psychologie des objectifs : ce qu’il faut absolument comprendre pour pouvoir éviter de transformer sa passion en une corvée (page 15).
– Le plan d’action en 2 phases pour reprendre plaisir à créer (c’est une méthode d’organisation que devraient essayer tous les formateurs qui ont tendance à être anxieux au travail) (page 16).
– Le cycle de l’anxiété au travail, et comment le neutraliser (page 21).
– L’exercice pour mettre au point ta routine de travail idéale, celle qui te rendra vraiment heureux (et dans laquelle il ne te manquera rien) (page 32).
– Comment fonctionne l’attention, et comment en retrouver le contrôle (page 36).
– Comment créer du contenu de façon détendue, sans être paralysé par la peur du jugement des autres (page 46).
– L’astuce pour devenir immunisé de la critique (c’est simple et ça ne demande aucun travail sur soi : c’est juste une question d’organisation) (page 47).
– Comment créer du contenu régulièrement sans interrompre le cours normal de tes journées, de façon fluide et naturelle (page 55).
– Un exercice pour t’aider à intégrer ta pratique de création de façon harmonieuse et naturelle dans ton quotidien (page 58).
– La méthode de gestion financière qui permet de retrouver la sérénité d’esprit et la paix, quels que soient tes revenus de la semaine ou du mois en cours (page 67).
– La méthode pour se fixer des objectifs de façon saine (c’est la seule qui te permet d’éviter de vivre dans l’anxiété permanente) (page 73).
– Comment trouver l’équilibre entre routine et variété (l’absence de structure génère de l’anxiété… mais trop de structure peut rendre ton activité routinière et ennuyeuse). Voici comment se libérer de ce dilemme (page 75).
– Les deux axes (vertical et horizontal) pour diversifier les sujets que tu traites dans tes contenus et formations, et éviter l’ennui et la monotonie (page 83).
– Comment j’ai vu des gens se détruire sous mes yeux à cause des réseaux sociaux. Et 4 étapes pour récupérer son temps, son attention et son énergie (page 86).
– La méthode pour trouver une façon de créer qui fonctionne avec chacune des humeurs qu’on peut avoir au cours d’une année entière (avec un exercice en deux étapes : tu identifies chaque humeur, puis tu trouves une façon de créer qui est compatible avec chacune d’entre elles) (page 101).
– Une toute nouvelle façon (révolutionnaire) de s’organiser pour créer énormément de contenu dans la sérénité (à essayer pendant un mois) (page 104).
Et beaucoup d’autres choses.
Tout le détail est listé sur la page de présentation du Manuel de la création heureuse.
📷 La photo du jour :
Fifi vous dit bonsoir…
Excellente journée à toi.
Jean Rivière.
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