Ce qu’il y a de magique avec l’écriture, c’est qu’on peut créer n’importe où et dans n’importe quelles conditions.
Je me souviens de l’époque où presque tous mes contenus étaient des vidéos : je ne compte pas les fois où un livreur a sonné chez moi en plein milieu d’un enregistrement, le nombre de fois où j’ai oublié d’éteindre mon téléphone et qu’il s’est mis à sonner pendant la vidéo que j’étais en train de tourner…
Quand je voyageais, je ne pouvais pas dormir dans n’importe quelle chambre d’hôtel ou Airbnb. Selon le type de vidéos que je faisais, j’avais parfois besoin d’un bureau dans ma chambre, ou d’assez de lumière, d’un canapé, d’un espace suffisant…
Quand je filmais à la maison et que j’étais dans les travaux et les cartons, avec des ouvriers à côté, c’était encore plus compliqué de s’organiser.
Mais ce n’est que le début :
La vidéo demande d’avoir de l’énergie dans la voix. De l’enthousiasme. De la pêche.
Mais moi, ce n’est vraiment pas mon truc. Ma personnalité est à l’opposé de ça : je suis quelqu’un de calme, qui aime lire et faire tourner des idées dans sa tête, qui a besoin de matinées silencieuses pour pouvoir fonctionner…
Bref, je ne suis pas trop du genre à me sentir à l’aise à crier devant une caméra dès 8 h du matin : « Salut les copains ! J’espère que vous avez une pêche d’enfer aujourd’hui ! »…
C’est tellement peu mon truc que lorsque j’étais digital nomad, j’évitais toujours de prendre mes petits déjeuners dans les hôtels, parce que les gens avaient tendance à parler très fort, et moi, le matin, j’ai besoin de calme et de silence.
Bref. J’ai beaucoup lutté contre ma propre nature en faisant des vidéos.
Aujourd’hui, j’écris cet article sur mon lit. Je porte un short Décathlon abîmé et troué, que j’utilise pour travailler au jardin, et il y a des cartons autour de moi parce que je suis en train de réorganiser les espaces de rangement dans ma maison.
Mais ça ne me pose aucun problème pour créer, puisque j’écris.
Aujourd’hui, d’ailleurs, je suis vraiment fatigué. J’ai passé la journée d’hier à ranger ma grange et donc, à déplacer des piles de bois, des bidons, des barres de fer et des outils. Ce matin, j’ai aidé mon voisin à charger des objets que j’y ai trouvés sur son tracteur et qui peuvent lui être utiles (une sorte de grand bac pour stocker des aliments pour ses animaux, de grands bidons, des pièces de tracteur, etc.).
Je suis sale, crevé et pas vraiment présentable. Pourtant, je peux créer tout aussi bien que si je sortais de la douche, frais et dispos. Parce que je crée du contenu au format texte.
Je vis dans un rêve : 99 % des problèmes et des difficultés de ma pratique de création ont été résolus, juste en arrêtant la vidéo pour passer au texte. D’ailleurs, je me dis souvent que j’aurais dû le faire bien avant.
À tous ceux qui ont du mal à créer des vidéos parce que leur intérieur n’est pas adéquat pour filmer, à tous ceux qui ont un tempérament introverti et qui ne sont pas à l’aise pour crier devant leur caméra dès 8 h du matin, à tous ceux, aussi, qui veulent rester discrets et éviter de se montrer, je dis : essayez le texte !
Oui, ça demande plus de temps d’écrire que de faire une vidéo. Mais on pourra republier la plupart ses textes à l’avenir, plusieurs fois au fil des ans, parce qu’on pourra les mettre à jour facilement. Il n’y a plus besoin de faire de montage vidéo. Plus besoin d’attendre devant des barres d’export et d’upload. Plus besoin de dépenser son argent en caméras et en ordinateurs puissants.
Mais surtout, on peut écrire de n’importe où : sur un téléphone depuis le siège d’un bus ou d’un train, depuis la terrasse d’un café, allongé dans l’herbe dans son jardin, en slip dans sa cuisine, ou sur son lit, comme je le fais en ce moment.
Pour transmettre mes méthodes d’écriture, la façon dont je m’organise pour rédiger et éditer mes textes, et beaucoup d’autres choses, j’ai rédigé le Manuel de l’écriture pour le web.
Tu vas y découvrir :
– La façon la plus simple d’obtenir jusqu’à trois à quatre fois plus de résultats avec tes textes, sans devoir faire de copywriting (page 13).
– « Brouillons propres » et « brouillons sales » : les deux façons de rédiger le premier jet de ses textes et comment choisir entre les deux (page 20).
– La série de tests qui permet d’identifier l’approche de l’écriture la plus adaptée au rendu que tu souhaites obtenir (page 21).
– Écrire en utilisant son intuition (sans faire de plan, sans devoir réfléchir à la construction de chaque phrase avant de l’écrire… exactement comme lorsqu’on discute avec un ami) (pages 24 et suivantes).
– Comment j’organise mes semaines d’écriture (mon programme complet, qui inclut les sessions de rédaction et de relecture) (page 31).
– La méthode idéale pour s’échauffer chaque matin avant d’écrire(page 37).
– Comment faire pour écrire quand on n’est pas d’humeur (par exemple, quand on s’est levé du mauvais pied) (page 43).
– Comment faire en sorte de ne jamais plus avoir besoin de se forcer ni de lutter contre la procrastination quand on doit rédiger un texte (page 45).
– Transformer l’écriture en un vrai plaisir (pour ressentir la même chose que lorsque tu t’offres une séance de massage, un bon bain chaud ou un moment de détente au coin du feu lorsque tu écris) (page 49).
– Ma méthode pour écrire à partir de citations (je l’ai utilisée quasi exclusivement pendant plusieurs années) (pages 53 et suivantes).
– La meilleure façon de trouver du temps pour écrire si tes journées sont chaotiques et difficiles à organiser. Cette approche est particulièrement adaptée aux personnes qui sortent souvent et qui ont une vie sociale très remplie (pages 56 et suivantes).
– Tout mon processus de lecture décortiqué et détaillé (page 68).
– Comment j’assemble mes brouillons (je détaille mon système d’organisation interne, avec les « marqueurs » que j’utilise pour identifier chaque texte) (page 69).
– Tous les outils que j’utilise, de l’écriture à l’édition (page 74).
– La meilleure méthode pour se libérer du perfectionnisme (c’est la seule qui donne des résultats immédiats, mais elle demande de travailler davantage) (page 81).
– Un framework en 5 parties, à utiliser lorsque tu manques d’inspiration pour écrire. Il peut aussi servir à structurer une conférence, un module de formation, une prise de parole… (page 85).
– La méthode en 4 x 15 minutes pour nourrir quotidiennement ton inspiration. Ça demande un peu de temps, mais ça te permettra de ne jamais plus manquer de matière pour écrire en improvisant (page 96).
Et beaucoup d’autres choses… Tout le détail est sur la page de présentation !
📷 La photo du jour :
Cadeau du voisin 🙂
Excellente journée à toi.
Jean Rivière.
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