Chers amis,
Malgré les annonces de Gabriel Attal, la révolte des agriculteurs continue. Les mesures tardives que le Premier ministre a proposées ne suffisent pas à apaiser une colère profonde, ni à inverser les difficultés vécues par nos paysans depuis de longues années. Surtout, ces promesses – qui empruntent largement au diagnostic et aux propositions du Rassemblement National – sont en contradiction totale avec ce que le gouvernement a infligé à nos agriculteurs depuis 7 ans.
Ce double discours, cette contradiction entre les mots et les actes posent un problème fondamental de crédibilité, de sincérité et de cohérence : on ne peut pas, comme le fait Emmanuel Macron, venir mettre la main sur l’épaule des agriculteurs… après les avoir poignardés à Bruxelles ! On ne peut pas soutenir les traités de libre-échange et leur concurrence déloyale, voter pour des normes toujours plus contraignantes et approuver la stratégie européenne de décroissance agricole, comme l’ont fait les macronistes, puis venir dire exactement l’inverse aux agriculteurs.
A travers la mobilisation paysanne, c’est une certaine idée de la France qui s’exprime : un pays fier de ses racines et conscient que l’agriculture est l’un des piliers de la puissance, un peuple qui ne veut pas abandonner ses campagnes.
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