Reconquête prendra sa part au grand rassemblement pour la victoire.
Mes chers compatriotes, Reconquête vient d’obtenir ses premiers élus au Parlement européen. Je veux dire avant tout merci à nos merveilleux militants. Je dis « merveilleux », car il…
Mes chers compatriotes,
Reconquête vient d’obtenir ses premiers élus au Parlement européen.
Je veux dire avant tout merci à nos merveilleux militants. Je dis « merveilleux », car il y a chez Reconquête un esprit que l’on ne retrouve nulle part ailleurs dans la vie politique française.
Parce que les militants savent ce qu’ils pensent ; parce qu’ils savent qu’ils ont raison de le penser ; parce qu’ils savent que c’est courageux de le penser ; et parce qu’ils mettent au service de notre combat, qui est leur combat, leur grand combat, une confiance en eux-mêmes, une disponibilité et un entêtement magnifique.
Je fais même mieux que de les remercier, je les admire.
Être militant de Reconquête est une expérience unique, je le sais mieux que personne, j’en suis un.
Avec la même admiration, je remercie nos électeurs. Le cirque médiatique les a déclarés morts, enterrés, chaque fois qu’il a parlé d’eux depuis l’été 2022. Les sondages ont tenté désespérément de les décourager, de les dégoûter.
Mais ils se sont levés hier et ils ont accompli leur belle mission. Et nous voilà entrés de plain-pied dans la grande politique européenne.
Pendant cinq ans, je compte sur les élus de Reconquête, je compte sur Marion Maréchal, sur Guillaume Peltier, sur Sarah Knafo, sur Nicolas Bay et sur Laurence Trochu pour faire entendre les vérités françaises dont Bruxelles ne veut pas.
Avec nos alliés, je peux d’ores et déjà vous dire que la bataille va avoir fière allure, et que nous avons la ferme intention d’engranger les victoires que nous vous avons promises, ces victoires qui vont libérer les Français de tout ce qui les écrase depuis trop longtemps.
Comme vous, ce soir j’éprouve une grande joie, la joie d’obtenir nos premiers élus, après deux années de rudes combats.
Une vague s’est levée ce soir en Europe, en Italie, en Espagne, en Hollande, Pologne, en Suède. La droite qui gagne est celle qui se bat contre l’islamisation de nos pays, contre le wokisme, pour la défense de l’identité des nations, pour le retour de la prospérité dans une économie libre.
Je sais que la France suivra bientôt cette voie, si nous tenons le cap.
Et vous pouvez compter sur nous pour ne pas céder !
Alors, même si ma fierté est grande ce soir, comme vous, je ne m’en tiendrai pas là.
Les 7 % de la présidentielle étaient un exploit pour un parti qui venait de naître, mais ils ne nous ont pas suffi.
Les 5 % de ce soir sont une formidable bonne nouvelle, mais nous voulons encore mieux ! Nous voulons sauver notre pays. C’est notre mission, c’est notre devoir, c’est notre passion.
Nous serons présents à toutes les échéances et, évidemment, à partir d’aujourd’hui, les législatives, puisque le Président de la République a décidé de dissoudre l’Assemblée nationale.
Bien sûr, nous souhaitons pour cette campagne des législatives le plus grand rassemblement pour la victoire. Si l’on veut gagner, c’est la seule solution. C’est donc désormais au Rassemblement National, mais aussi aux dirigeants des Républicains de nous dire s’ils veulent le plus grand rassemblement pour gagner.
Reconquête n’est pas un groupuscule. Ce n’est ni la miniature d’un autre parti, ni un club de réflexion. Ceux qui croyaient que nous allions reculer se sont trompés. Ceux qui croient que nous allons encore nous endormir sur nos premiers lauriers se trompent davantage. Nous serons à la hauteur des dangers qui guettent notre peuple.
Parce que j’ai créé ce parti, parce que je l’aime, parce que j’aime ses jeunes élus, ses militants, ses électeurs, ses sympathisants, je vous garantis que nous allons bientôt aller plus loin. Vous savez que c’est dans ma nature, mon caractère et ma vision de la politique.
Pour conclure, je voudrais parler de quelque chose dont personne ne parle. Je voudrais parler d’une France qui ne se trouve ni dans les sondages, ni dans les suffrages, ni dans le bavardage des politiciens. Je veux parler de la France qui se tait. La France de l’abstention, de la tristesse, de la résignation et parfois même du désespoir. C’est la France des agriculteurs, des policiers, des entrepreneurs, des enseignants, des militaires. J’aurais voulu en convaincre davantage, leur dire que nous avions des solutions à leurs problèmes. Leur dire que la France n’est pas foutue et qu’il faut continuer à croire en elle.
Aujourd’hui, ce n’est ni l’homme politique ni l’écrivain qui leur parle, c’est le fils d’ambulancier. Je viens d’en bas, de ce monde qui n’est pas invité dans les soirées électorales, et je n’oublie rien. Je n’oublierai jamais ces Français-là parce qu’ils sont la partie la plus importante de moi. C’est pour cette France du silence que j’ai créé Reconquête.
Je veux dire, à ces innombrables Français, ceci : tant qu’ils seront réduits au silence par un monde politique et médiatique impitoyable, tant qu’on leur mentira toute la journée, je ne les lâcherai pas, je ne lâcherai rien. Je leur donnerai la parole. Je leur donnerai mon énergie, ma détermination, mon envie de bien faire et de faire le bien.
Je mettrai à leur service mon parti, l’ardeur des nos militants, la clarté de nos idées. Je serai leur serviteur, leur défenseur, leur avocat. Je le ferai parce qu’au cours de mes innombrables déplacements de campagne, une campagne que j’ai menée sur le terrain, jusque dans les plus petits villages de France, c’est eux que j’ai rencontrés, c’est eux que j’ai aimés, c’est vis-à-vis d’eux que je me suis engagé, et c’est pour eux que nous allons remporter de belles victoires à l’avenir. Il n’y a rien de plus grand que de se battre pour ceux que personne n’écoute.
Je vous promets que vous allez les entendre.
Je leur promets qu’ils seront compris.
Et, à tous ceux qui pensent déjà à 2027, je dis : l’impatience est une qualité, mais la patience une vertu.
Chaque chose en son temps. Rome ne s’est pas faite en un jour, la Reconquête ne se fera pas en un tour.
Aujourd’hui, respirez, embrassez-vous, buvez à la santé de vos idéaux, admirez le chemin accompli et regardez au loin le jour qui se lèvera bientôt.
Ce sera le jour de la France.
Encore merci et bravo à tous. Profitez de cet instant et surtout, surtout, vive la France !
Éric Zemmour
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