Producteur ou consommateur ?

L’un des drames de notre époque, c’est qu’on a de moins en moins d’opportunités pour créer ou produire, et de plus en plus de facilités à consommer.

Sur le papier, ça peut sembler positif :

Je n’ai plus besoin de cuisiner si je peux acheter des plats préparés ou commander mon déjeuner depuis une application.

Je n’ai plus besoin de faire le ménage chez moi si je peux utiliser un robot aspirateur.

Je n’ai plus besoin de pratiquer un loisir fatigant si je peux juste m’affaler sur mon canapé et me gaver du contenu qui a été choisi pour moi par un algorithme.

Sur le court terme, cela a du sens : moins de fatigue, moins d’efforts, moins de temps.

Mais sur le long terme, ça produit les résultats que l’on connaît :

Les plats préparés et les repas commandés depuis une application sont – dans l’écrasante majorité des cas – mauvais pour la santé.

L’effort qu’on ne fournit plus pour entretenir sa maison doit être compensé par une activité physique artificielle.

Les contenus qui nous sont proposés par les algorithmes ont tendance à nous rendre malheureux ou frustrés.

La facilité offerte par tous ces outils me fait penser aux sirènes de la mythologie grecque, dont le chant attirait les marins vers les récifs.

Dans notre cas, ces récifs sont l’anxiété, la dépression, l’ennui, la perte de sens et tous les autres maux qui sont devenus le quotidien de beaucoup de gens.

La facilité est attrayante, certes, mais il y a un prix à payer en matière de santé mentale, et ce prix est souvent disproportionné par rapport aux bénéfices à court terme qu’elle apporte.

Est-ce que ça veut dire qu’il faut renoncer à la modernité et partir vivre dans la forêt ou avec les amish ?

Pas du tout :

La clé, c’est de rétablir un équilibre. C’est-à-dire créer ou fabriquer autant que l’on consomme.

Pour une heure passée sur le web, on peut créer une heure de contenu, par exemple.

Ou bien, pour une séance de ménage évitée grâce à la technologie, passer le temps qu’il aurait fallu mettre à nettoyer à créer quelque chose de ses mains.

Une pratique saine de la création de contenu peut permettre de rétablir facilement l’équilibre perdu :

Combien de temps as-tu passé sur le web cette semaine, à regarder des contenus de divertissement ? 

Est-ce que tu pourrais créer autant d’heures de contenu la semaine prochaine, pour compenser ?

Si ce n’est pas possible parce que ta consommation est démesurée, est-ce que tu pourrais t’imposer cette règle simple à partir d’aujourd’hui :

« Pour chaque heure passée à regarder des contenus de divertissement, je passerai une heure à créer mes propres contenus » ?

Si tu souhaites te libérer progressivement de la dépendance aux réseaux sociaux et si tu souhaites pouvoir créer davantage… Il n’y a probablement pas de meilleur moyen de le faire.

Rétablir l’équilibre entre la consommation et la production est essentiel pour vivre une vie harmonieuse.

Je te propose d’essayer à partir d’aujourd’hui : ta vie et ta carrière s’en retrouveront certainement transformées !

Dans le Manuel de la création heureuse, tu vas trouver toutes sortes de méthodes pour t’y aider, dont :

– La psychologie des objectifs : ce qu’il faut absolument comprendre pour pouvoir éviter de transformer sa passion en une corvée (page 15).

– Le plan d’action en 2 phases pour reprendre plaisir à créer (c’est une méthode d’organisation que devraient essayer tous les formateurs qui ont tendance à être anxieux au travail) (page 16).

– Le cycle de l’anxiété au travail, et comment le neutraliser (page 21).

– L’exercice pour mettre au point ta routine de travail idéale, celle qui te rendra vraiment heureux (et dans laquelle il ne te manquera rien) (page 32).

– Comment fonctionne l’attention, et comment en retrouver le contrôle (page 36).

– Comment créer du contenu de façon détendue, sans être paralysé par la peur du jugement des autres (page 46).

– L’astuce pour devenir immunisé de la critique (c’est simple et ça ne demande aucun travail sur soi : c’est juste une question d’organisation) (page 47).

– Comment créer du contenu régulièrement sans interrompre le cours normal de tes journées, de façon fluide et naturelle (page 55).

– Un exercice pour t’aider à intégrer ta pratique de création de façon harmonieuse et naturelle dans ton quotidien (page 58).

– La méthode de gestion financière qui permet de retrouver la sérénité d’esprit et la paix, quels que soient tes revenus de la semaine ou du mois en cours (page 67).

– La méthode pour se fixer des objectifs de façon saine (c’est la seule qui te permet d’éviter de vivre dans l’anxiété permanente) (page 73).

– Comment trouver l’équilibre entre routine et variété (l’absence de structure génère de l’anxiété… mais trop de structure peut rendre ton activité routinière et ennuyeuse). Voici comment se libérer de ce dilemme (page 75).

– Les deux axes (vertical et horizontal) pour diversifier les sujets que tu traites dans tes contenus et formations, et éviter l’ennui et la monotonie (page 83).

– Comment j’ai vu des gens se détruire sous mes yeux à cause des réseaux sociaux. Et 4 étapes pour récupérer son temps, son attention et son énergie (page 86).

– La méthode pour trouver une façon de créer qui fonctionne avec chacune des humeurs qu’on peut avoir au cours d’une année entière (avec un exercice en deux étapes : tu identifies chaque humeur, puis tu trouves une façon de créer qui est compatible avec chacune d’entre elles) (page 101).

– Une toute nouvelle façon (révolutionnaire) de s’organiser pour créer énormément de contenu dans la sérénité (à essayer pendant un mois) (page 104).

Et beaucoup d’autres choses.

Tout le détail est listé sur la page de présentation du Manuel de la création heureuse.

La photo du jour :

Enregistrement en cours.

Excellente journée à toi.

Jean Rivière.