Voici un nouvel épisode de Boussole avec l’épineux sujet de la spécialisation, les jolis mots de Marie Robert sur l’argent et une personne à recruter en alternance.
La nouvelle commence avec une belle nouvelle : Ulule vient de prolonger jusqu’à vendredi la campagne du Carnet de la Curiosité. Nous avons dépassé les 1 600 précommandes, un score inespéré. Pour remercier tous les contributeurs, nous offrons l’accès à la formation en Prise de Parole en Public de LiveMentor, en plus des autres bonus.
Le contenu de cette formation est divisé en 6 modules. Au total 7 heures de cours, concentrées en vidéos courtes et digestes, avec plein de techniques pour préparer vos prises de parole, parler sereinement et marquer les esprits. Participez à la campagne d’ici vendredi pour en profiter !

POURQUOI CHOISIR ?
Dans Le Guide du Créateur d’Entreprise, la nouvelle version de La Méthode LiveMentor qui sort en précommandes le 5 mai prochain (je vous réserve une surprise !), je tente d’expliquer un paradoxe : celui de la spécialisation.
Au lancement d’un projet, il est nécessaire de se spécialiser pour plein de raisons : développer une expertise pointue dans un domaine précis, optimiser des ressources limitées, diffuser un message clair, réduire sa concurrence directe ou encore accélérer sa courbe d’apprentissage.
Voici maintenant le paradoxe : il n’y a rien de plus agréable que de multiplier les activités. Être à son compte permet d’explorer diverses passions au fil du temps. J’ai créé LiveMentor en 2012, il y a bientôt 13 ans, jour pour jour. Il me semble impossible de bosser aussi longtemps pour une entreprise… Mais celle-ci, c’est la mienne. J’ai donc la liberté depuis 2012 de me réinventer, de changer d’activité, de découvrir de nouveaux univers.
Comment lever le paradoxe ? La clé, c’est le timing. Se spécialiser n’est pas se limiter définitivement, mais construire une base solide à partir de laquelle on peut aller faire autre chose.

LE VERTIGE DE L’ARGENT
Marie Robert est professeure de philosophie, directrice d’écoles Montessori, autrice de livres que j’adore et créatrice du podcast Philosophy is Sexy. J’aime suivre ses textes sur Instagram. Voici un des derniers :
Ceci est une fiche de paye. L’autre jour, j’ai lu que pour tirer un trait sur son passé, un homme avait mis aux enchères sur Internet « toute sa vie », sa maison, son travail, ses amis, et avait obtenu 250 000 euros.
J’ai lu aussi que les femmes avaient bien plus de difficultés à négocier leur salaire, déjà reconnaissantes d’avoir été choisies.
Pour ma part, je bafouille dès qu’on me parle d’argent. J’ai donné mes premiers cours particuliers à 15 ans. Les années passant j’ai écumé à peu près toutes les formules possibles de ce que l’on nomme pudiquement le « service à la personne ».
Cours déclarés, cours en espèces, baby-sitting, mise sous plis, réunion de consommateurs…etc. J’avais une gratitude évidente à l’égard de la personne qui acceptait de me donner du travail. Par la suite, j’ai fait des études dans un domaine où l’argent n’était pas un sujet, ni une ambition.
J’ai fini par devenir « entrepreneur ». Un drôle de terme pour dire que tu montes un projet sans personne d’autre que ton audace, ton courage et ton crédit.
Pour continuer à vivre sans peser sur les écoles, je me suis lancée dans ma propre activité à travers des conférences en entreprises et des activités éditoriales. Là encore, vertige absolu.
Que vaut-on et pourquoi ? Qu’est-on prêt à accepter et pour quelle somme ? Quel est le prix de la tranquillité ? Celui de la liberté ? Celui de notre loyer ? Celui de nos besoins ? Celui de nos envies ?
Dès qu’on touche à l’argent, une montagne de symboles se chevauchent : notre éducation, notre amour propre, notre idéologie, notre mode de vie, notre besoin d’être reconnu, notre condition sociale…etc.
Et pourtant, aussi délicat soit-il, l’argent est nécessaire, non seulement pour vivre décemment, mais aussi pour bâtir, pour se protéger, pour célébrer, gâter, construire, partager.
Alors comment l’apprivoiser ? Peut-être faut-il, collectivement revenir à cette question : « à quel prix quelque chose est juste pour moi et pour l’autre ? ».
La seule dimension qui nous préserve de l’indécence est l’équilibre que l’on trouve et la relation que l’on préserve. Je nous souhaite de mettre de la conscience dans nos transactions. #Bonjour
Tout est dit ! Et si l’argent vous donne des vertiges, ce livre de Christian Junod fait le plus grand bien.

UNE PERSONNE À RECRUTER : NAOMI DOUKHAN
Vous ne pouvez pas tout faire seul. Avec l’alternance LiveMentor, nous aidons les entrepreneurs débordés à trouver un “bras droit”, à moindre coût. Nos alternants bénéficient d’une formation complète en entrepreneuriat.
Parmi ces alternants, il y a Naomi, 25 ans, de Nice. Passionnée par le marketing digital, elle adore entreprendre. Après avoir été formée au développement web, Naomi a lancé sa propre marque e-commerce, piloté des campagnes de publicités, et exploré des outils d’automatisation. Elle est curieuse, proactive et à la recherche d’une entreprise où investir son énergie !
Si son profil vous intéresse, il vous suffit d’écrire à Nadège de notre équipe (nadege.couvidat@livementor.com) pour vous positionner sur ce recrutement et découvrir notre service sur mesure : un accompagnement dans l’obtention des aides de l’État (qui couvrent une part significative du salaire de votre apprenti, jusqu’à 6000€), un matching sur-mesure avec les meilleurs apprentis, une assistance administrative tout au long de la formation.
Pour voir tous les profils d’alternants LiveMentor, remplissez ce formulaire ou prenez rendez-vous ici pour décrire votre recherche.
Belle semaine à toutes et à tous,
Alexandre Dana