Cher(e) ami(e) éveillé(e),
Imaginez-vous marchant parmi les ruines de Tikal, au cœur du Guatemala.
Le soleil commence à se coucher, projetant de longues ombres mystérieuses sur les pyramides de pierre.
Les cris des singes hurleurs résonnent au loin, ajoutant une mélodie sauvage à ce tableau déjà impressionnant.
C’est dans ce décor que je me suis retrouvé, un peu par accident, un peu par destinée.
J’avais quitté mon groupe, attiré par une pyramide particulièrement intrigante. Mais, en un clin d’œil, je me suis perdu. Les sentiers, autrefois clairs, semblaient s’entremêler et me conduire en rond.
L’obscurité commençait à s’installer, et je dois avouer, une pointe d’inquiétude s’est emparée de moi.
Alors que je cherchais désespérément un chemin de retour, je suis tombé sur une scène qui m’a laissé sans voix.
Un vieux prêtre maya, vêtu de blanc, était en train d’accomplir un rituel ancien, entouré de bougies vacillantes.
Intrigué, je me suis approché doucement, respectant la dignité du moment.
À ma grande surprise, il m’a invité à le rejoindre. Nous avons parlé, et il m’a parlé du calendrier maya.
Mais pas de la manière dont vous pourriez le lire dans les médias ou le voir dans les films.
Non, il m’a parlé du temps, non pas comme une fin imminente, mais comme un cycle, une spirale sans fin.
Il m’a fait comprendre que la vision linéaire du temps, si chère à notre société moderne, est peut-être une illusion.
Cette rencontre inattendue, cette conversation sous les étoiles, m’a ouvert les yeux.
Elle m’a poussé à remettre en question bien des choses que je tenais pour acquises. Et si nous avions tout faux sur le temps ?
Et si, au lieu de le voir comme une ligne droite, nous commencions à le voir comme les Mayas : une spirale, où chaque fin est un nouveau commencement ?
Je vous invite à me suivre dans cette réflexion. À voir le temps, non pas comme une contrainte, mais comme une danse, un mouvement perpétuel.
Et peut-être que comme moi cette nuit-là à Tikal, vous découvrirez une perspective qui changera votre vision du monde :
Au-delà de la date de fin
Vous avez sûrement entendu parler du fameux calendrier maya ?
Pour beaucoup, il évoque des prophéties de fin du monde, des catastrophes et des films hollywoodiens.
Mais, comme pour beaucoup de choses dans la vie, la réalité est bien plus nuancée et, oserais-je dire, fascinante.
Imaginez un cercle.
Maintenant, imaginez que ce cercle commence à se tordre, formant une spirale.
C’est ainsi que les Mayas voyaient le temps.
Pas comme une ligne droite qui commence à un point A et se termine à un point B, mais comme une spirale continue.
Chaque fin est le début d’un nouveau cycle.
C’est un peu comme nos saisons, n’est-ce pas ? L’hiver se termine, le printemps commence, et ainsi de suite.
Le vieux prêtre m’a expliqué que le calendrier maya n’était pas une prédiction de la fin du monde, mais plutôt une représentation de ces cycles.
La fameuse « date de fin » n’était pas une fin en soi, mais le début d’un nouveau cycle. Un peu comme le passage d’une année à l’autre pour nous.
Alors, pourquoi cette peur ? Pourquoi cette obsession de la fin ? Peut-être parce que, dans notre société moderne, nous sommes devenus obsédés par les délais, les échéances, les fins.
Mais les Mayas avaient une vision différente. Pour eux, la vie était une série de cycles, d’apprentissages, de renaissances.
C’est une perspective rafraîchissante, n’est-ce pas ?
Au lieu de craindre la fin, nous pourrions célébrer un nouveau commencement.
Au lieu de nous accrocher à ce qui est passé, nous pourrions embrasser ce qui vient. C’est une leçon que j’ai apprise cette nuit-là à Tikal, et que je souhaite partager avec vous.
Alors, la prochaine fois que vous entendrez parler du calendrier maya et de sa « date de fin », souvenez-vous de la spirale.
Pensez aux cycles, aux nouveaux départs. Et peut-être, comme moi, vous verrez le temps d’une manière totalement différente.
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