Mes 3 astuces pour avoir plus de patience avec ses enfants
Si tu as lu mon article paru avant-hier, tu en sais désormais un peu plus sur la manière dont mettre en place une activité Montessori avec tes enfants. ✅ …
Si tu as lu mon article paru avant-hier, tu en sais désormais un peu plus sur la manière dont mettre en place une activité Montessori avec tes enfants. ✅
Et si tu ne l’as pas lu (comment est-ce possible ? 🧐), je ne peux que te recommander d’y jeter un œil en cliquant ici.
Dans cet article, tu verras que je t’ai concocté un plan d’action (aux petits oignons ! 😅) en 4 étapes afin de connaître le déroulement précis et chronologique d’une activité Montessori.
Mais il y a peut-être encore une question qui te turlupine…
Trois fois rien…
Mais quand même…
Même si toutes les conditions sont réunies, que le matériel est prêt, que ton enfant est disponible, que ta bonne humeur est là et que tu appliques ce plan d’action en 4 étapes…
Que se passe-t-il si…
Tu manques de patience au cours de l’activité ??? 🥴
Et cette question, tu peux me croire, je me l’a suis souvent posée !
Alors, voici 3 conseils que j’applique au quotidien avec mes enfants pour essayer de maintenir une patience au beau fixe (et le moral qui va avec !)
1er conseil : Changer son mindset
Conseil un peu flou, on est d’accord ? 😅
Mais pas de panique, je t’explique ça tout de suite.
Il s’agit là d’un conseil très très personnel, que j’avais entendu une fois, au détour d’une conversation.
Et comment te dire… Cela a changé beaucoup de choses dans ma façon d’aborder une activité Montessori avec mon enfant !
➡️ Alors, quel est ce nouveau mindset, ce nouvel état d’esprit à adopter ?
Eh bien… Il consiste à te dire que ce ne sont pas tes propres enfants qui se trouvent en face de toi, mais plutôt, des enfants dont tu as uniquement la responsabilité de transmettre des connaissances et du savoir.
Et ce conseil est valable également lors des devoirs de l’école, du soutien scolaire ou de toute activité durant laquelle tu vas devoir accompagner ton enfant dans ses apprentissages.
En adoptant ce mindset :
- tu diminues le stress que les activités d’apprentissage peuvent parfois engendrer ;
- tu mets de côté les enjeux d’apprentissages qui pèsent parfois lourd sur les relations parent-enfant ;
- tu te concentres uniquement sur les acquisitions de ton enfant, sans enjeu affectif qui se transforme souvent en point sensible ;
- tu te découvres plus patiente.
2ème conseil : Faire une pause lorsque l’on sent la moutarde monter au nez
Là aussi, il s’agit d’un conseil que je trouve particulièrement bénéfique : lorsque tu sens l’énervement ou l’agacement monter, n’hésite pas à faire une pause.
Cette pause peut prendre diverses formes, comme :
✅ attendre quelques secondes avant de répondre à ton enfant ;
✅ respirer profondément ;
✅ marcher un peu et changer de pièce quelques instants ;
✅ regarder par la fenêtre ou le balcon ;
✅ ouvrir la fenêtre et respirer l’air frais.
3ème conseil : Apprendre à connaître ses propres points faibles
➡️ Autre conseil utile : apprendre à identifier ce qui nous irrite et nous fait perdre patience lorsque nous nous trouvons face à notre enfant.
Comme tu le sais, nous sommes toutes différentes, nous avons eu une enfance différente, reçu une éducation différente et ce qui irrite certaines d’entre nous n’irrite pas forcément les autres.
Et inversement.
😤 L’une va s’énerver si les bouchons du feutre ne sont pas refermés à temps…
😤 Une autre va s’agacer car son enfant se balance sur sa chaise pendant l’activité…
😤 Une autre encore trouvera que son enfant ne va pas assez vite dans la réalisation de telle ou telle activité…
C’est au choix ! 😅
Il est donc très important :
- de bien identifier les déclencheurs à tes agacements et irritations ;
- de savoir si, à certains moments de la journée, tu perds patience plus facilement qu’à d’autres ;
- d’éviter les situations ou les moments où tu es plus susceptibles de t’énerver ;
- de parler avec tes enfants et de leur expliquer certaines limites à ne pas dépasser (des règles de sécurité ou d’hygiène par exemple).
4ème conseil (c’est cadeau !) : dé-cul-pa-bi-li-ser
On n’oublie pas que la culpabilité parentale guette toujours les mamans que nous sommes ! Et celle-ci est particulièrement néfaste, aussi bien pour ton moral que pour le lien que tu entretiens avec ton enfant.
Alors, on souffle un bon coup et on n’oublie pas :
💚 que les parents idéaux n’existent pas ;
💛 que les mamans toujours de bonne humeur et souriante du matin au soir (avec un brushing impeccable) non plus ;
💜 que nous ne sommes que des êtres humains ;
💙 que la bienveillance commence d’abord vis-à-vis de nous-mêmes.
Alors pas de panique si tu sens parfois la tasse déborder et ta patience s’essouffler : pense à nous, les autres mamans qui nous trouvons dans la même situation que toi et qui sentons aussi que, parfois, la coupe est pleine ! 😅 On est ensemble 🥰
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