Dans le dernier email, je t’ai parlé de l’entrepreneur anarchique.
Sans suivre aucune règle, il se disperse, « travaillote » du matin jusqu’au soir sans rien accomplir de significatif.
L’entrepreneur soldat, c’est tout l’inverse.
Inspiré par les entrepreneurs à l’américaine (Andrew Huberman, David Goggins, Gary Vaynerchuck…), il est obsédé par la productivité.
Il se lève avant le soleil, commence sa journée par une série d’actions étranges comme prendre une douche glacée, courir sur un tapis roulant ou crier devant un miroir.
Sa journée de travail est militaire.
Tout est planifié à la minute près dans un agenda.
Le déjeuner (souvent de la poudre ou un riz-dinde sans goût) est englouti pendant une pause chronométrée, et le travail est repris immédiatement après.
Le téléphone du soldat est un simple outil de travail.
Pas d’Instagram ni de Netflix. L’écran est en noir et blanc pour éviter toute tentation.
Chaque moment de lâcher prise est suivi d’une punition.
Le soldat qui se surprend en train de ne pas « être productif » pendant une minute se maltraite.
Il se dit que ce n’est pas digne de lui, que lâcher prise, c’est un truc de faible.
Le soldat a souvent une piètre estime de lui-même.
Il est intérieurement convaincu qu’il ne se « suffit pas », qu’il a besoin de devenir un super-humain s’il veut être aimé.
Il a parfois de spectaculaires résultats professionnels, mais il n’arrive pas à les apprécier.
Il doit prouver toujours plus, être constamment supérieur aux autres, toujours un peu moins humain.
Parfois, le soldat finit par craquer.
Il laisse tout tomber derrière lui, disparaît, et dans le pire des cas, sombre dans des addictions sordides.
Au lieu d’apprendre à se connaitre et à se respecter, le soldat a utilisé son travail comme un outil de contrôle sur lui-même.
Le travail ne devrait pas être une prison.
Les entrepreneurs SuperProlifiques l’ont compris, et ne voient pas le travail comme une valeur morale, mais comme un instrument de liberté et d’épanouissement.
Leur journée de travail n’est pas une séance de torture.
Ils se lèvent à l’heure qui leur plait, se laissent du temps pour flâner et vivre des moments de qualité avec leurs proches.
Ils acceptent leurs imperfections et organisent leur travail en en tenant compte plutôt qu’en essayant de les étouffer.
S’ils sont productifs, ce n’est pas pour travailler encore plus et devenir des machines.
C’est pour créer plus, se libérer du temps libre et vivre leur vie de rêve.
Comme ils se contraignent peu, ils ont peu de chance de craquer et font généralement de belles et longues carrières.
Ils sont moins attirés par les addictions, parce qu’ils n’ont rien à fuir.
Ils n’attendent pas d’être libérés dans un avenir lointain (le jour où ils seront riches, le jour où ils vendront leur boite, le jour où les baleines nageront dans la Seine…)
Ils sont libres aujourd’hui, et comptent bien profiter de chacune de leurs journées.
D’ailleurs, j’écris cet email depuis le bord d’une piscine, et je vais aller faire un petit plongeon.
Si ça t’intéresse de rejoindre les entrepreneurs SuperProlifiques, clique ici.
Il te reste peu de temps pour profiter de l’offre de lancement.
À tout de suite,