On croit souvent que rater sa vie, c’est prendre une mauvaise décision un jour, puis en subir ensuite les conséquences pour le reste de son existence.
Pourtant, il est beaucoup plus commun de rater sa vie en s’encroûtant dans un contexte qui n’est pas fait pour nous, en attendant plusieurs années que le moment idéal se présente pour changer d’environnement…
Le problème, c’est que la plupart du temps, ce moment idéal n’arrive jamais.
Pour monter sa boîte, pour changer de pays ou de mode de vie, il faut faire avec ce qu’on a !
Certains attendent d’avoir accumulé toutes les informations possibles et imaginables avant de s’autoriser à se lancer et ça fait parfois plus de dix ans qu’ils attendent. Chaque année qui passe, leurs chances de se lancer vraiment diminuent encore et encore.
Certains attendent d’avoir pu régler l’intégralité de leurs soucis personnels et d’avoir une grosse somme d’argent devant eux avant de s’autoriser à partir vivre en digital nomad, ou à s’installer à l’étranger ou à la campagne. Mais pour eux non plus, le moment idéal n’arrivera probablement jamais.
Dans nos vies, chacun d’entre nous a montré qu’il a été capable de mener à bien des projets complexes ou délicats, même quand la situation n’était pas idéale. Même quand on avait d’autres problèmes à régler en parallèle. Même quand on n’avait ni autant de temps, ni autant de ressources, ni autant d’argent que ce qu’on aurait jugé idéal.
Mais pourtant, à chaque fois, on a su se débrouiller.
À vouloir trop planifier, on oublie souvent qu’il y a beaucoup plus d’imprévus qu’on l’aurait imaginé dans ce genre de projets et qu’on ne peut jamais tout prévoir en planifiant.
Ces projets, il faut les voir comme des aventures et se faire confiance. Résoudre les problèmes qui surviendront au fur et à mesure, une fois la machine lancée, ça fait d’ailleurs partie de la richesse d’une expérience de ce type.
C’est beaucoup plus facile de rater sa vie qu’on l’imagine, parce que, encore une fois, la plupart des vies ratées le sont à cause de l’encroûtement dans un contexte qui n’est pas le bon. À cause de la procrastination et non pas à cause d’une mauvaise décision.
Si tu veux te lancer dans un projet de vie différent, si tu veux faire de ta vie une aventure en dehors des chemins tout tracés, je te propose de lire le Manuel des vies originales :
Dans le Manuel des modes de vie originaux, tu vas découvrir :
– L’exercice pour déconstruire la « normalité » et les standards définis par ton milieu d’origine, pour reprendre ta liberté (page 15).
– Pourquoi le développement personnel et le « travail sur soi » apportent tellement peu de résultats : sans changer radicalement de vie et d’environnement, il est peu probable que tu réussisses à résoudre tes problèmes (page 17).
– Les trois phases du démarrage d’une vie alternative (beaucoup de gens s’arrêtent malheureusement à la deuxième parce qu’ils n’ont pas compris ce phénomène) (page 37).
– Comment créer ta boîte à l’étranger, dans ton pays d’expatriation, sans te faire escroquer (page 46).
– Gérer sa protection sociale et sa retraite par soi-même, sans l’État (page 49).
– Comment remplacer la Sécurité sociale par ses propres moyens quand on vit à l’étranger (avec deux astuces pour réduire tes cotisations d’assurance) (page 50).
– La sécurité personnelle : comment éviter les galères que beaucoup d’expats et de voyageurs rencontrent (j’ai parcouru le monde sans rencontrer de souci majeur en appliquant ces astuces simples) (pages 55 et suivantes).
– Comment trouver quelqu’un qui puisse t’aider sur place à résoudre des problèmes, à prendre des rendez-vous, à négocier pour toi lorsque c’est nécessaire, à te servir d’interprète… (page 61).
– Se faire un réseau sur place, dans n’importe quel pays (c’est la méthode que j’ai employée pour m’intégrer en Roumanie rurale, pour créer des liens dans un village cambodgien, et dans tous les autres endroits dans lesquels j’ai vécu) (page 64).
– Les deux façons de s’intégrer : la méthode pour la ville, et la méthode pour la campagne (page 66).
– L’immobilier à l’étranger : tout ce qu’il faut savoir (pages 68 et suivantes).
– Les biens immobiliers qui prennent presque toujours de la valeur à l’étranger et ceux qui en perdent presque toujours (page 69).
– La vie sociale lorsqu’on habite loin de ses proches et de ses amis (et comment utiliser son mode de vie pour bâtir des liens encore plus forts qu’avant avec ceux qui comptent pour nous) (page 73).
– Les milieux à éviter comme la peste si tu souhaites maintenir un mode de vie libre et choisi (ces milieux de Français à l’étranger fonctionnent souvent comme un engrenage : en mettant le doigt dedans, on risque de se retrouver happé) (page 80).
– La grande erreur que font beaucoup d’hommes célibataires lorsqu’ils veulent se mettre en couple avec une personne rencontrée dans un pays non occidental (page 86).
– Ce qu’il faut savoir sur le « couple traditionnel » (ça n’a RIEN À VOIR avec l’image d’Épinal présentée par certains influenceurs… C’est même souvent l’inverse) (page 87).
– Partir en couple : pourquoi tellement de couples rompent moins d’un an après leur départ pour l’étranger (et les deux seuls cas dans lesquels ils ont tendance à durer) (page 90).
– Comment je me suis libéré de mes engagements lorsque j’ai voulu changer de pays ou de vie (page 94).
– Rendre son projet de vie autosuffisant en créant du contenu (il suffit de documenter tes voyages, la création de ton mode de vie, le lancement d’un projet local ou juste tes aventures au quotidien) (page 99).
Tout est dans le Manuel des modes de vie originaux !
📷 La photo du jour :
Matinée de travail… Je prépare un beau projet pour novembre !
Excellente journée à toi.
Jean Rivière.
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