Mes Guerrières, Mes Guerriers,

Aujourd’hui j’aimerais que l’on retourne le miroir sur 2 histoires qui ont traversé les générations :

Celle d’Ève, dont la soif de connaissance et le désir d’explorer l’ont poussée à croquer la pomme, est surtout rappelée pour la tentation qui les a envoyés sur Terre plutôt que pour son courage.

Et Pandore, dont la curiosité a libéré tous les maux du monde, est souvent vue comme une mise en garde contre les dangers de laisser les émotions féminines non contrôlées. 

Ces deux histoires suggèrent que nous, les femmes, devons être constamment surveillées, contrôlées sinon le chaos s’ensuivra.

Mais, ne vous êtes-vous jamais demandé

Pour trouver les premiers éléments de réponse, il faut se plonger dans l’esprit de l’homme ancien.

Dans un monde sans tests ADN, la naissance d’un enfant n’était pas seulement un moment de joie, mais aussi un tourbillon d’incertitudes : est-ce vraiment mon enfant ? 

Une mère sait toujours que l’enfant qu’elle porte vient d’elle. C’est un fait incontestable. 

Pour les hommes, cependant, l’assurance de la paternité a toujours été une zone d’ombre.

Face à tant de liberté, que lui-même ne pouvait avoir, l’homme pour se rassurer, devait faire quelque chose. 

Et à l’époque, la seule chose que l’homme connaissait c’était … la force.

Sa force physique s’est révélée être un avantage pour sa survie, notamment pour acquérir des terres ou des troupeaux.

Alors pour assurer la survie de sa lignée, il a créé un système où tout est transmis de père en fils.

C’était un moyen pour lui de laisser une empreinte, une trace indélébile de son passage, de s’assurer que ce qu’il laissait derrière lui revenait bien à sa propre chair et à son propre sang, et allait perdurer dans le temps.

Car une femme pourrait trop facilement perdre les ressources s’il y avait une attaque, due à sa force physique plus faible généralement.

Mais sur ce chemin, un problème persistait : comment assurer la paternité ? 

C’est un mot qui, à travers les âges, a porté un poids immense, définissant souvent notre valeur et notre honneur.

Mais derrière cette obsession culturelle, la virginité n’a jamais été seulement une affaire de pureté spirituelle ou morale. 

Il est crucial de comprendre, chères guerrières, que cette fixation sur la virginité était moins une question de vertu féminine que d’ego masculin.

La virginité a été beaucoup de choses et notamment une monnaie d’échange, une propriété à acquérir.

Mais c’était aussi un moyen pour les hommes de rassurer leur propre insécurité, tout en exerçant un contrôle rigide sur notre sexualité et notre corps des femmes.

Je suis sûre que vous vous demandez maintenant,

Pour y répondre, je vais utiliser le concept du Yin et du Yang qui pour moi apporte un éclairage important.

Pour rappel,

Le Yin, souvent associé au féminin, est décrit comme passif, réceptif et introverti. Dans de nombreuses interprétations, il est lié à la lune, à la nuit, à l’eau – tous des symboles de mystère, de douceur et d’émotion. 

D’un autre côté, le Yang, associé au masculin, est décrit comme actif, dynamique, et extroverti. Il est lié au soleil, à la lumière, au feu – des symboles de clarté, de force et de rationalité. 

Dans un monde et une culture où la force et la dominance étaient une question de survie, on peut très facilement comprendre pourquoi le Yang chez les hommes était déséquilibré voire immature.

Et c’est ce déséquilibre qui peut conduire à des comportements de surconsommation, de domination ou d’obsession pour le pouvoir et les possessions.

Comme dans tout rapport de force, face à un Yang déséquilibré, les femmes se sont retrouvées dans une position de Yin déséquilibrée, les poussant à être passives et émotionnelles.

C’était la raison parfaite pour nous dépeindre moins aptes à diriger ou à prendre des décisions importantes et pour élever le masculin au-dessus du féminin, pour justifier pourquoi les hommes devraient dominer dans les sphères publiques et privées.

Et les femmes ne pouvant fuir pour des raisons de survie, il en résulte un déséquilibre où le besoin de contrôler, de dominer, s’est insinué dans les structures socioculturelles, confinant le féminin à des rôles subalternes.

Mais aujourd’hui, nous n’avons plus besoin des hommes pour notre survie.

Alors,

Car le grand enseignement du Yin et du Yang, ce n’est pas que la femme est Yin et que l’homme est Yang.

Mais que chacun d’entre nous, homme et femme, a de l’énergie Yin et de l’énergie Yang.

Et que, comme tout dans la nature, il faut trouver un équilibre entre les 2.

Je ne vous invite pas à passer d’un Yin immature à un Yang immature. 

Cela n’aurait aucun sens.

Non, ce que je vous propose c’est d’utiliser leur propre arme pour revenir à l’équilibre : les émotions.

Car aujourd’hui j’en suis certaine, les émotions ne sont pas des signes de faiblesse, mais des outils de pouvoir. 

Elles nous permettent de ressentir profondément, de comprendre les autres, de bâtir des communautés. 

Elles sont le carburant de la créativité, de l’empathie, de la résilience. 

Les émotions, lorsqu’elles sont pleinement acceptées et comprises, peuvent être nos plus grandes alliées.

En embrassant pleinement notre Yin, en reconnaissant sa force et sa valeur, nous pouvons forger un nouveau chemin, où nous retrouverons notre Yang perdu afin d’établir un équilibre. 

Comment ?

Je vous explique comment la semaine prochaine.

Car si je continue ici, cette lettre sera beaucoup trop longue, et vous n’aurez pas le temps de tout lire.

Mais souvenez-vous, que les injustices vécues et le besoin de contrôle de la femme résident dans cette simple vérité :

En tant que femmes, même avec plusieurs partenaires, nous avions la liberté unique d’être certaines de notre lien avec l’enfant, une liberté que les hommes ne pourraient jamais connaître et qui les effrayait.

Mais attention, ce n’est pas une raison de répéter les erreurs du passé, et de nous venger des injustices vécues.

Gardez à l’esprit la notion d’équilibre du Yin et du Yang : 

Vous n’êtes pas moins forte. Vous n’êtes pas plus forte.

La femme a besoin de l’homme tout comme l’homme a besoin de la femme.

Alors ne créons pas une Eve et une Pandore version masculine, mettons ces histoires de côté, pour trouver ensemble un équilibre.

C’est ce que nous allons voir la semaine prochaine.

Nous allons continuer notre chemin sur le Pouvoir Féminin grâce aux émotions et comment montrer la voie pour que les hommes se reconnectent à leur Yin et les femmes à leur Yang.

Je vais vous montrer toutes les raisons pour lesquelles les émotions sont une force dont il faut être fière. 

Et si vous voulez déjà savoir comment équilibrer et apprendre à gérer les émotions fortes telles que la peur, je vous laisse découvrir cette vidéo en cliquant ici dans laquelle je discute avec Marina Ponsolle, experte en Fleurs de Bach.

À très vite,

Julia 

PS : La semaine prochaine, je vous explique comment réveiller votre pouvoir et votre force du Féminin Sacré. Surveillez bien vos emails.