Le « vote utile » n’est pas là où certains veulent bien le faire croire…
Découvrez cette tribune Chère amie, cher ami, Je vous invite à découvrir ma nouvelle tribune sur le véritable enjeu de ces élections européennes. Vous la trouverez sur le…
Chère amie, cher ami,
Je vous invite à découvrir ma nouvelle tribune sur le véritable enjeu de ces élections européennes.
Vous la trouverez sur le site de Valeurs Actuelles en cliquant ici.
Vous la trouverez également intégralement sous l’image ci-dessous.
Vive la Reconquête !
Marion Maréchal
ÉLECTIONS EUROPÉENNES : NE NOUS TROMPONS PAS D’ENJEU
Les élections européennes sont trop souvent perçues comme une élection secondaire.
Au mieux, elles font office de vote « défouloir » pour exprimer notre ras-le-bol légitime contre cette Europe des bureaucrates.
Au pire, elles perpétuent le consensus fédéraliste qui règne dans les couloirs du Parlement européen.
Certains tentent de nationaliser le scrutin, d’en faire un référendum contre Macron, un vote sanction, voire une « élection intermédiaire » à l’approche de la prochaine élection présidentielle. Cet élément de langage ne doit pas tromper les Français.
Il ne faut pas se tromper d’enjeu : le 9 juin, il s’agit d’élire la future majorité au Parlement européen. Par ailleurs, les élections européennes n’ont jamais été une « primaire » de l’élection présidentielle.
À force de prétendre tout changer à Paris, nous prenons le risque immense de ne rien changer à Bruxelles.
En 1999, alors que François Hollande et le Parti socialiste arrivent en tête des élections européennes, la liste souverainiste Pasqua-Villiers toise celle du FN de Jean-Marie Le Pen qui finit à 5,7 %. Trois ans plus tard, en 2002, c’est Jean Marie Le Pen qui éliminera Lionel Jospin dès le premier tour de l’élection présidentielle.
En 2009, la liste soutenue par Nicolas Sarkozy arrive en tête du scrutin mais la véritable surprise sera la percée historique des écologistes qui se hissent à la troisième place. Là aussi, l’élection présidentielle de 2012 ne confirmera ni la solidité passagère du président de la République, qui finit derrière François Hollande et perd l’élection, ni l’éclosion électorale d’EELV, Eva Joly réunissant péniblement 2,3 % des voix.
Aux européennes de 2014 puis de 2019, le RN de Marine Le Pen puis de Jordan Bardella arrive premier. Cela n’empêchera pas Emmanuel Macron d’être élu en 2017 puis réélu en 2022.
Une troisième fois en tête ? Mais pour quoi faire ?
À force de prétendre tout changer à Paris, nous prenons le risque immense de ne rien changer à Bruxelles.
Et, une fois de trop, nous commenterons les nouveaux désastres migratoires engendrés par l’absence de contrôle aux frontières extérieures de l’Europe, nous compterons le nombre d’agriculteurs disparus ou suicidés à cause des déboires du pacte vert, nous subirons les assauts toujours plus subversifs de la propagande woke et de l’idéologie islamiste.
ECR, seule opposition puissante à Ursula von der Leyen
L’enjeu central de ces élections est moins de battre Emmanuel Macron en France que de le battre lui et son groupe Renew au Parlement européen. Seuls Reconquête ! et le groupe des conservateurs européens (ECR) peuvent y parvenir.
Pour la première fois de notre histoire, le scrutin du 9 juin peut complètement rebattre les cartes du jeu politique en Europe, grâce à l’alliance scellée par Reconquête ! avec le puissant groupe ECR, qui rassemble des députés de 17 nationalités différentes, dont 4 sont déjà au pouvoir en Italie, en Suède, en Finlande et en République tchèque.
ECR est non seulement dans l’opposition à Ursula von der Leyen, mais, à contre-courant de l’idéologie progressiste qui règne dans les couloirs de Bruxelles, il défend aussi avec constance des valeurs de droite qui sont les mêmes que celles de Reconquête ! : libertés économiques contre l’overdose fiscale, conservatisme et valeurs familiales contre l’idéologie LGBT, contrôle strict de l’immigration, défense de notre identité, opposition à la propagande woke et respect de la souveraineté des nations.
Certes, le RN est puissant sur la scène nationale mais il est isolé au Parlement européen. Quant aux LR, ils font partie de la majorité d’Ursula von der Leyen au sein d’un groupe, le PPE, allié à Renew et à la gauche. Quelle est leur crédibilité pour promettre un changement de cap de l’Union européenne ?
Le « vote utile » n’est pas là où certains veulent bien le faire croire
Dès le 9 juin, ECR, avec une centaine de députés, peut devenir la principale force de droite au Parlement européen ; une force pivot qui peut provoquer la bascule du Parlement européen du centre vers la droite par une recomposition de la majorité. Avec ses élus, Reconquête ! pourra faire basculer des majorités de projet ou de blocage et ainsi contribuer, enfin, à changer la ligne politique du Parlement européen.
Les conséquences seraient sans précédent pour la France et pour l’Europe : non seulement le mandat de Mme von der Leyen prendra fin mais, surtout, plus aucune de ses politiques favorables à l’immigration, à l’islamisation et à l’écologie punitive, inspirées par la gauche et les extrémistes verts, ne pourra être mise en œuvre par la Commission. Finies les sanctions contre la Hongrie et la Pologne, finies les frontières passoires, finis les financements pour les associations islamistes ou LGBT, finie la violation permanente de la liberté des nations.
La véritable (bonne) surprise de ces élections européennes, c’est que le « vote utile » n’est pas là où certains veulent bien le faire croire. Voter vraiment utile le 9 juin, c’est voter pour le parti dont le groupe peut battre Emmanuel Macron au Parlement européen, réduire ainsi l’influence des macronistes et mettre au pas l’Europe de la Commission pour bâtir l’Europe de la Civilisation.
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