L’art d’y croire, l’impossible figure de break dance et la loi de Parkinson

Voici un nouvel épisode avec une méthode, une ressource et une question. Si vous aimez Boussole, le meilleur remerciement est de partager ce lien d’inscription autour de vous ! 

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LA MÉTHODE : L’ART D’Y CROIRE 

Passer des heures à préparer une jolie vidéo Youtube pour ne récolter au final qu’une trentaine de vues, ça brise le moral d’un régiment entier. 

J’ai pris l’exemple d’une vidéo, mais le raisonnement est bien sûr le même pour un article de blog, la préparation d’un salon professionnel ou une série d’appels infructueux avec de potentiels partenaires.

Comment garder espoir ? Comment ne pas céder à l’envie de garder son travail pour soi ? Comment cultiver l’art d’y croire ? 

Il y a quelques jours, j’ai encore regardé mon documentaire préféré, Sugar Man, qui raconte l’histoire de Sixto Rodriguez. Dans les années 1970, ce fils d’immigrés mexicains à Detroit écrit et enregistre des chansons dans l’obscurité la plus totale. Ses deux albums passent totalement inaperçus aux États-Unis, avec moins de trente ventes en tout. Rodriguez, convaincu de son échec, abandonne sa carrière musicale pour travailler dans la construction. Il se met à retaper des maisons.

Ce qu’il ignore, c’est que ses disques traversent les océans. En Afrique du Sud, sous le régime de l’apartheid, ses chansons deviennent l’hymne d’une génération en quête de liberté. Pendant des années, Rodriguez continue lui sa vie modeste à Detroit, ignorant qu’il est une superstar de l’autre côté de la planète ! 

Et puis en 1997, près de 25 ans après la sortie de ses albums, des fans sud-africains réussissent à le retrouver et… je vous laisse découvrir la suite dans ce merveilleux documentaire. 

Votre projet d’entreprise, vos créations, vos tentatives, comme les chansons de Rodriguez, ont un impact que vous n’imaginez même pas. Il est là, à mon sens, l’art d’y croire : face à mon incapacité à imaginer la forme d’un succès futur, je construis ma capacité à créer en continu.

« L’Afrique du Sud » nous attend !

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UNE RESSOURCE : L’IMPOSSIBLE FIGURE DE BREAK DANCE

Je suis tombé la semaine dernière sur un reportage génial : Les danseurs de break à la conquête de la double vrille, qui suit des danseurs qui se cassent les dents sur une figure impossible, la double vrille.

Chaque minute du documentaire vaut vraiment le détour, mais j’ai été particulièrement inspiré par les méthodes d’entraînement d’un des danseurs, le plus proche d’y arriver, Monkey King.

Avec son entraîneur, ils ont décomposé 3 problèmes :

• La hauteur des jambes, car si la rotation est trop à l’horizontale, les risques de chute sont beaucoup plus importants à cause de la gravité.
• La jambe droite qui est en retard, et crée un déséquilibre
• La peur de se faire mal, car se planter sur ce mouvement peut engendrer de graves blessures
  

Pour ces 3 problèmes, ils ont imaginé des solutions spécifiques : du renforcement musculaire sur la ceinture abdominale et les jambes, afin de pouvoir résister lors du mouvement de rotation, mais aussi de la visualisation (de l’expulsion du sol, à la rotation jusqu’à l’atterrissage) et des temps de méditation pour atténuer la peur de se faire mal.

Cette hyper-personnalisation de l’entraînement m’inspire beaucoup. J’y vois un lien fort avec la pédagogie de nos formations. Il est bien sûr toujours utile de suivre une formation supplémentaire, mais nous poussons nos créateurs et créatrices d’entreprise vers une autre philosophie, celle de la connaissance de soi. 

Quel est mon besoin là maintenant ? En fonction de ce besoin, quelle est la meilleure formation possible ? Une fois la formation choisie, comment puis-je personnaliser au mieux mon travail grâce à un mentor ? Chaque parcours est unique.

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LA QUESTION : OÙ EST-CE QUE JE GASPILLE MON TEMPS PAR MANQUE DE CONTRAINTE ?

Cette magique et terrible loi de Parkinson, encore elle ! 

Belle semaine à toutes et à tous, 

Alexandre Dana