La vidéo, c’est le cimetière des experts

Dans une interaction face-à face comme dans une vidéo, 90 % de la communication est non verbale.

Ce qui veut dire que ton apparence, ton visage, tes vêtements, ton langage corporel et le montage de ta vidéo auront BEAUCOUP PLUS D’EFFET que tes mots.

Peu importe que ton message soit bien structuré, peu importe que tu aies trouvé les mots justes, peu importe que tu aies employé les meilleures méthodes de persuasion au monde : dans une vidéo, comme dans une interaction en face-à-face, l’effet de tout ce panel de composantes ne représente que 10 % de l’effet produit par les éléments non verbaux.

Entre 1970 et 1980, Allan et Barbara Pease ont analysé des milliers d’enregistrements de négociations de vente.

Les conclusions qu’ils en ont tiré, c’est que le langage corporel était l’élément qui produisait le PLUS d’impact, LOIN devant le contenu du discours.

Ils ont constaté que ce n’était presque jamais la personne qui avait les meilleurs arguments qui remportait la négociation, mais au contraire celle qui avait le meilleur langage corporel.

Au contraire, ils ont aussi remarqué que, lorsque la négociation avait lieu par téléphone, la personne qui avait les meilleurs arguments était généralement celle qui était la plus avantagée.

Ce qui veut dire que si ta force réside dans ton message ou ton expertise, mais pas dans ton apparence physique ni dans ton charisme, alors tu seras TOUJOURS en position de faiblesse par rapport à des créateurs qui ont une meilleure apparence physique ou un plus grand charisme que toi, peu importe leurs connaissances et leur maîtrise du sujet. À moins… que tu ne produises du contenu audio ou des textes.

Parce que, à chaque fois que tu enregistres une vidéo face caméra, tout le contenu de ton discours passe au second plan. Tes mots comme tes idées, tout passe au second plan.

Si le champ non verbal n’est pas ton fort, alors, tu auras bien du mal à te faire entendre…

Beaucoup de créateurs ont du mal à comprendre ça. Ce qui est bien dommage, parce que, même en fournissant des efforts incommensurables, ils se feront TOUJOURS supplanter par des abrutis ou des gamins qui n’ont que 1 à 3 % de leurs connaissances ou de leur expertise.

La vidéo, c’est le cimetière des experts. C’est là où meurent ceux dont les seules forces sont la connaissance, les idées ou les mots.

Si c’est ton cas, tu as probablement constaté que tous les efforts que tu as déjà entrepris pour monter une belle vidéo avec du sens et des connaissances pures n’avaient servi à rien – ou si peu. Tu as sûrement constaté que plus tu avais essayé, plus tu avais eu ce sentiment de pisser dans un violon et que, en fin de compte, tout le monde se foutait de ce que tu racontais.

Si tu es confronté à ce problème et que tu sais que c’est le format de la vidéo qui te limite, tu devrais peut-être essayer d’écrire.

Dans mon Manuel de l’écriture pour le web, tu vas découvrir :

– La façon la plus simple d’obtenir jusqu’à trois à quatre fois plus de résultats avec tes textes, sans devoir faire de copywriting (page 13).

– « Brouillons propres » et « brouillons sales » : les deux façons de rédiger le premier jet de ses textes et comment choisir entre les deux (page 20).

– La série de tests qui permet d’identifier l’approche de l’écriture la plus adaptée au rendu que tu souhaites obtenir (page 21).

– Écrire en utilisant son intuition (sans faire de plan, sans devoir réfléchir à la construction de chaque phrase avant de l’écrire… exactement comme lorsqu’on discute avec un ami) (pages 24 et suivantes).

– Comment j’organise mes semaines d’écriture (mon programme complet, qui inclut les sessions de rédaction et de relecture) (page 31).

– La méthode idéale pour s’échauffer chaque matin avant d’écrire(page 37).

– Comment faire pour écrire quand on n’est pas d’humeur (par exemple, quand on s’est levé du mauvais pied) (page 43).

– Comment faire en sorte de ne jamais plus avoir besoin de se forcer ni de lutter contre la procrastination quand on doit rédiger un texte (page 45).

– Transformer l’écriture en un vrai plaisir (pour ressentir la même chose que lorsque tu t’offres une séance de massage, un bon bain chaud ou un moment de détente au coin du feu lorsque tu écris) (page 49).

– Ma méthode pour écrire à partir de citations (je l’ai utilisée quasi exclusivement pendant plusieurs années) (pages 53 et suivantes).

– La meilleure façon de trouver du temps pour écrire si tes journées sont chaotiques et difficiles à organiser. Cette approche est particulièrement adaptée aux personnes qui sortent souvent et qui ont une vie sociale très remplie (pages 56 et suivantes).

– Tout mon processus de lecture décortiqué et détaillé (page 68).

– Comment j’assemble mes brouillons (je détaille mon système d’organisation interne, avec les « marqueurs » que j’utilise pour identifier chaque texte) (page 69).

– Tous les outils que j’utilise, de l’écriture à l’édition (page 74).

– La meilleure méthode pour se libérer du perfectionnisme (c’est la seule qui donne des résultats immédiats, mais elle demande de travailler davantage) (page 81).

– Un framework en 5 parties, à utiliser lorsque tu manques d’inspiration pour écrire. Il peut aussi servir à structurer une conférence, un module de formation, une prise de parole… (page 85).

– La méthode en 4 x 15 minutes pour nourrir quotidiennement ton inspiration. Ça demande un peu de temps, mais ça te permettra de ne jamais plus manquer de matière pour écrire en improvisant (page 96).

Et beaucoup d’autres choses… Tout le détail est sur la page de présentation du Manuel de l’écriture sur le web.

La photo du jour :

Coucher de soleil dans le jardin.

Excellente journée à toi.

Jean Rivière.