« Toi, t’es quelqu’un Franck. »
Je vous rassure, je ne suis pas atteint d’une melonite aiguë.
Nom de maladie créé par mes soins pour définir tous ces clones à succès dont nous voyons les pubs sur nos réseaux sociaux préférés.
Nous en parlerons plus en détail dans un prochain mail du renard, mais ce n’est pas le sujet du jour.
Depuis plus de deux ans, après avoir beaucoup boxé et m’être cassé un doigt, je me suis passionné pour un autre sport : le padel.
C’est devenu une véritable drogue !
D’ailleurs, il faudrait que je vous raconte comment je suis en train de créer une marque autour du padel.
J’applique exactement tous les conseils que je vous donne à travers
ma chaîne YouTube, les nombreuses études de cas que j’ai publiées, ainsi que dans les e-mails que je vous envoie fréquemment.
Lorsque je suis sur un terrain de padel, je ne suis pas le disrupteur, et à vrai dire, tout le monde se fiche du travail des autres.
Tout ce qui compte, c’est de bien jouer et, pour les compétiteurs, de gagner.
Lors d’un tournoi, durant lequel j’ai fini second, le complexe qui organisait cette compétition m’a tagué sur Instagram sur la photo des finalistes.
Le lendemain, quand je suis retourné sur le terrain, j’ai croisé un joueur avec qui je partage de nombreuses parties.
Sa première réaction a été de me dire :
« Toi, t’es quelqu’un Franck. Je ne savais pas. »
Il avait cliqué sur le tag de la publication pour aller sur mon compte Instagram.
Il a alors constaté que j’avais plus de 10 000 abonnés.
À ses yeux, c’était un score très important.
J’ai tout de suite remarqué que sa manière de me considérer avait changé.
Pourtant, rien n’avait changé.
Je lui ai même dit que 10 000 abonnés, ce n’est rien sur Instagram.
Surtout que depuis un long moment, je ne fais plus rien sur ce réseau social.
Je considère que c’est un réseau éphémère et assez futile.
Je préfère travailler sur du contenu de qualité, durable, sur ma chaîne YouTube.
J’en profite pour dire que si vous n’êtes pas encore abonné, cliquez
ici pour le faire.
Il y a de nombreuses études de cas qui vont vous intéresser.
Où est-ce que je veux en venir ?
J’en parle régulièrement, ce joueur a été
victime de la bataille des chiffres.
Beaucoup considèrent les chiffres comme une métrique définissant le succès, la réussite d’une entreprise, d’un produit ou d’une personnalité.
Mais les chiffres, vous pouvez leur faire dire ce que vous voulez.
Prenons les fameux 10 000 abonnés, supposément gage de succès.
Cela fait plus de deux ans que mon compte stagne à 10 ou 11 000 abonnés.
Dans ce cas-là, est-ce toujours un succès ?
Sur les 10 000 abonnés que j’ai sur Instagram, très peu sont devenus clients, très peu me suivent sur ma chaîne YouTube, et pour la majorité, ils m’ont complètement oublié puisque je ne publie quasiment plus rien sur Instagram.
Les chiffres sont très importants.
Je ne dis pas le contraire.
Mais je pense que la bataille de l’esprit est bien plus importante.
Qu’est-ce que c’est ?
C’est comment on pense à votre entreprise ou à votre produit.
À quel point votre prospect ou votre client pense à vous ?
Comment pense-t-il à vous ?
Quand pense-t-il à vous ?
Est-ce qu’il pense fréquemment à vous ?
Toutes ces questions sont fondamentales pour créer une marque qui laisse une empreinte dans l’esprit.
N’oubliez pas que l’empreinte est la trace qui définit qui vous êtes.
Les plus grandes entreprises au monde, celles qui ont développé un branding, une image de marque d’exception, l’ont tout de suite compris.
Je vous parie que vous la connaissez.
Merci de m’avoir lu.