Claire se demande ce qui se se trame derrière l’envers du décor de Gregsland :
« Hello Greg,
Je suis curieuse :
Tu voyageais non stop par le passé et j’adorais quand tu commençais tes mails avec l’endroit et le pays où tu étais.
Ca me faisait rêver, même si tu n’en disais pas plus.
Je suppose qu’avoir Bubble a tout changé à ce niveau.
Tu ne voyages plus du tout ?
D’ailleurs, tu parles peu finalement de ta vie perso, contrairement à d’autres.
C’est un choix volontaire ?
Une des nombreuses stratégies dont tu as le secret pour créer le mystère ? »
On est d’accord :
Oui, tu es bien curieuse ! 😛
Quelques éléments de réponse (non exhaustifs) en vrac :
La vérité, c’est que je suis arrivé, au moment du Covid, à un point où j’étais complètement cramé du voyage.
Genre burn out du truc.
(C’est le souci quand on est quelqu’un comme moi qui ne fait jamais rien à moitié.
C’est-à-dire que quand je suis à fond sur quelque chose, et qu’un domaine me passionne, je ne fais VRAIMENT pas semblant.
Et le reste ?
Complètement rien à foutre…
Jusqu’à parfois complètement saturer du bordel, et limite ne plus jamais vouloir en entendre parler)
Enfin, pas de voyager exactement.
Mais des gros voyages.
Avec longs vols, escales et aéroports non stop, surtout.
(Faut dire que j’étais sur un rythme où je pouvais commencer le mois de décembre en Thaïlande, passer le milieu de mois à voir des potes à Tbilissi ou Belgrade, être de retour en Bretagne pour les fêtes et me baigner aux Philippines dès le 2 janvier…)
Le voyage ?
J’ai toujours adoré ça.
Mais une fois que tu as mis les pieds un peu partout, et testé tous les styles de voyages possibles, à un moment, à part aller caresser du pingouin sur une banquise ou monter une station interplanétaire dans un trou noir entre Pluton et Jupiter, ça n’a plus le même charme.
Du moins, pour moi, en mode « voyage traditionnel ».
J’ai vite préféré voyager lentement.
Comme beaucoup de gros voyageurs, je pense.
La qualité des moments que tu vis et des situations que tu expérimentes explosant largement tout ce que tu peux rayer de ta « Bucket List ».
Et c’est vrai qu’après avoir été bloqué 2 mois et demi en Hongrie pendant le confinement, d’avoir adopté mon partner in crime de nounours « moyen format » juste en rentrant a pas mal changé la donne.
(Ca devient plus complexe de décider à 18h42 de prendre le premier vol pour le Costa Rica le lendemain…)
Est-ce que je voyage moins qu’avant pour autant ?
Hmm, pas dit.
Mais complètement différemment :
J’évite les avions et les aéroports désormais, autant que possible.
Les villes aussi, d’ailleurs.
Hormis pour voir mes amis un peu partout sur la carte d’Europe.
Par contre ?
Je passe un temps absolument fou en nature.
Ca a toujours été de loin ce que je préférais.
Mais à quel point c’est mon oxygène a fini par faire tilt qu’assez récemment, finalement.
(D’ailleurs, dur de trouver meilleure thérapie que de passer du temps dans la nature, quelle qu’elle soit)
Ca, et très souvent de chouettes road trips, aussi.
(Même chose :
Toujours été ma came, et ce que je préférais)
Bref, peu importe l’endroit sur la carte, on « slow travel » dur.
Et on fait même de plus en plus dans le « slow living » tout court.
(Là aussi, il y aurait de quoi dire sur les bienfaits de l’approche…)
Et puisque notre louloute est curieuse, et que je suis chaud ?
Pour ce qui est de partager sa vie perso ?
Y aurait de quoi sacrément groover sur le sujet.
Mais je vais juste glisser ceci pour aujourd’hui :
Comme je le vois ?
Même ceux qui *semblent* en montrer beaucoup plus que moi sur ce qu’ils font de leurs journées ne montrent finalement que ce qu’ils veulent bien montrer.
Et chacun met le curseur où il veut sur ce qu’il veut bien partager.
Est-ce que c’est un excellent moyen de faire accrocher les gens à ce que tu fais, genre si tu voyages et que tu vloggues le truc, ou que tu as un mode de vie hyper décalé et que tu le partages, en plus de ce que tu fais dans ton activité ?
Carrément.
Les gens adorent ça.
Ce n’est juste pas la seule façon.
Tu peux tout aussi bien développer un univers qui t’est propre, au fil de ce que tu partages.
Ton propre monde.
Et il me semble que c’est que ce que je fais, depuis des années et des années.
Il a même un nom, le machin :
Gregsland.
On n’est pas bien nombreux, mais vu qu’on est surpeuplé du bocal, ça compense, j’imagine.
Et, surtout, on s’amuse.
Tout en aidant nos clients, et en gagnant très bien notre vie dans l’opération.
Ce qui est plutôt quite cool, me thinks.
On enseigne les méthodes qui rendent tout ça possible par ici : https://lifestylers.fr/toutes-les-formations/
Greg