Ce sont quatre histoires qui se déroulent en cascade.
On commence dans un western en noir et blanc, où l’on rencontre brièvement El Coronel, une sorte de guide interprétée par Chiara Mastroianni, qui va orienter le personnage principal vers le lieu où se trouve sa fille.
Ce personnage passera d’un tableau à un autre, changement d’apparence, de sexe et de condition sans logique apparente.
On bascule ensuite dans la cuisine contemporaine d’une famille indienne vivant dans la réserve Sioux de Pine Ridge dans le Dakota du sud.
Elle est policière et passe ses nuits enneigées au bord de son immense Chevy à voler au secours d’une population laissée pour compte, en proie à toutes les folies liées à l’alcool et à la drogue.
Ses nuits sont rythmées par les appels radio à la Centrale… jusqu’à ce qu’elle ne réponde plus.
On suit alors le destin de sa fille, coach de Basket, qui va croiser le chemin d’El Coronel, son grand-père shaman, qui va lui préparer la décoction qui la libérera de sa condition… et qui la transformera en un majestueux oiseau assez mystérieux…
… un genre de Marabout d’Afrique Sioux.
Elle fera alors un voyage dans le monde des indiens d’Amérique du Sud, semble-t-il dans la forêt Amazonienne brésilienne des années 1970.
Là, une petite communauté de jeunes gens se réunissent autour d’un adulte et ils se racontent leurs rêves, tel un rituel de déchiffrage de l’inconscient collectif pensé sans doute pour harmoniser les relations dans le groupe.
Mais les choses tournent mal… et l’un des membres doit quitter la Tribu.
Il décide alors de devenir chercheur d’or auprès d’un groupe de garimpeiros, des chercheurs d’or clandestins sans foi ni loi – tout cela sous les yeux de l’oiseau mystérieux.
Là, un nouveau Coronel se présentera à nous, qui va aider un jeune indien à passer le fleuve pour se sauver de bandits rencontrés dans un camp de chercheurs d’or.
Enfin, on assistera à une séance de shamanisme, sous les yeux du Marabout d’Afrique… tout cela sans qu’il y ait vraiment d’explication logique…
BILAN DU TEST :
Il y a des longueurs… des plans séquences qui s’éternisent un peu…
Comme ce type qui s’arrête devant une voie de chemin de fer, sort de son véhicule en observant le train passer.
Dès les premières secondes, on comprend qu’on va “se taper” tout le train… et il est long !
Bon, je charrie un peu parce que les longueurs sont souvent soutenues par des plans magnifiques – on peut dire que c’est une des forces du films :
Les images sont très belles et nous font littéralement voyager.
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