On doit créer de plus en plus de contenus, dans de plus en plus de formats, et ces contenus ont une durée de vie de plus en plus courte :
Il faut rédiger des e-mails pour sa mailing-list, créer des posts pour Instagram, pour Twitter/X, pour YouTube, pour Facebook… Certains animent parfois une communauté en plus de tout ça et organisent aussi des lives réguliers… En plus d’enregistrer des formations, voire de rédiger des livres.
Par exemple, il m’est arrivé sur plusieurs périodes de publier une vidéo YouTube tous les jours en plus d’une newsletter quotidienne, d’une nouvelle formation chaque semaine et d’un podcast…
La vérité, c’est que même si on est ultra-organisé (ce qui est mon cas : l’efficacité est l’un de mes points forts), ça reste extrêmement difficile de faire face – et surtout de durer – lorsqu’on crée autant de contenus aussi régulièrement.
Le fond du problème, c’est que la façon dont on travaille d’habitude correspond à ce schéma :
1‐ On crée des contenus jetables, qui ne seront plus consultés par personne quelques jours à peine après leur publication. Ce qui fait qu’on est obligé de continuer à en créer, toujours et encore : ça ne s’arrête jamais. C’est un trou sans fond.
2‐ Comme il y a de plus en plus de plateformes et de formats, on se sent obligés de créer encore plus pour être partout, en espérant pouvoir toucher davantage de gens.
3‐ On mesure la quantité de contenus éphémères que l’on crée à l’aune de la quantité que publient les autres… Et comme on trouvera toujours des créateurs qui sont plus prolifiques que nous, on ne s’autorisera jamais à être vraiment satisfaits.
Par exemple, même quand je créais une formation par semaine en plus d’une vidéo quotidienne, j’avais souvent le sentiment de ne pas en faire assez…
D’ailleurs, certains « gourous » (et pas des moins respectés) vont jusqu’à conseiller de publier 100 CONTENUS PAR JOUR pour les réseaux sociaux…
Bref. Comme disait l’autre : « Sortez-moi de là ».
Si on veut avoir une vie, si on veut pouvoir trouver un minimum de sérénité et de satisfaction dans son travail, cette approche n’est évidemment pas viable.
Tout le problème, c’est qu’elle est basée sur cette idée complètement inefficiente, qui peut se résumer à :
« Il faut que je crée un maximum de contenus épars et en quantité maximale, sur un maximum de sujets possibles, pour pouvoir prouver ma valeur à un maximum de gens ».
On en vient donc à enregistrer une vidéo sur le dernier livre qu’on a lu, puis à faire un tweet sur sa routine matinale, puis à partager une photo de son bureau, puis un schéma de notre système d’organisation, puis une pensée qui nous traverse l’esprit sur un tout autre sujet…
Tout cela ne donne qu’un énorme chaos :
Ce modèle est inefficient : il nous amène à gâcher la plupart de nos efforts. D’abord parce que les contenus qu’il nous amène à créer ne sont pas durables (il faut toujours et toujours en créer des nouveaux), mais aussi et surtout parce que la plupart de ces contenus ne SERVENT à RIEN. Ils consistent juste à crier dans le désert.
Un moteur qui n’est pas efficient, c’est un moteur de tracteur des années 1970 : comme, à l’époque, le carburant n’était pas cher et que la protection de l’environnement n’était pas encore une priorité, aucun effort ou presque n’était mis sur l’efficience.
Un moteur efficient, au contraire, c’est un moteur moderne qui a été optimisé au maximum pour permettre de parcourir la distance la plus longue possible par litre de carburant. C’est un moteur qui a été conçu pour tirer le maximum de chaque goutte d’essence.
L’ancienne façon de créer du contenu ressemble à un moteur de tracteur des années 1970 : il est temps de changer de paradigme et de construire un moteur efficient, parce qu’on ne peut plus continuer à se faire autant de mal.
Le problème, c’est que les créateurs qui ont essayé de se libérer de ce mode de fonctionnement se retrouvent souvent rongés par l’anxiété, pour la raison suivante :
Ils se sont dit « je vais créer beaucoup moins de contenus, mais m’appliquer davantage. Au lieu d’en créer 50, j’en crée un seul par semaine, je mets tout mon cœur dedans. Je vais viser la qualité plutôt que la quantité ».
Ils se retrouvent donc dans une position extrêmement risquée :
S’ils se donnent à fond sur la création d’un contenu, qu’ils s’y investissent pendant des journées entières et que ce contenu fait un énorme flop…
Alors, ils auront le sentiment d’avoir fourni tous ces efforts pour rien.
Le danger de l’approche « qualité plutôt que quantité », c’est donc de se retrouver aigri, désabusé, voire complètement désespéré si les résultats ne sont pas au rendez-vous.
On cherchait l’apaisement et la sérénité… Mais on n’aura trouvé qu’encore plus d’anxiété et de stress, parce qu’on vivra dans la peur d’investir autant d’efforts dans un contenu qui pourrait très bien faire un flop.
C’est pour résoudre ce problème que j’ai développé une approche particulière de la création de contenu, que j’enseigne dans l’École des Mentors :
En appliquant cette méthode, on n’a plus besoin de trouver des centaines de sujets de contenus… On n’a plus besoin non plus de créer des contenus épars « dans le but de prouver sa valeur ».
On part d’une série d’e-mails qui défend une cause, et les SEULS contenus publics que l’on crée se situent en AMONT de cette cause.
En d’autres termes, chacun des contenus publics que l’on crée est ULTRA-EFFICIENT. Il amène des personnes dans notre « Tunnel de ralliement », dont l’efficacité aura déjà été constatée.
Mais on ne s’arrête pas là :
En appliquant cette méthode, 90 % de nos contenus sont conçus pour avoir une durabilité de 10 ans au moins (ce qui veut dire qu’on pourra les présenter à de nouvelles personnes au fil des années, au lieu de devoir en créer de nouveaux).
Comme ce système est construit par blocs (un peu comme des Lego), on peut facilement remplacer certains éléments par des nouveaux, selon les évolutions futures de notre thématique ou de nos idées, au fil des ans.
Chaque contenu durable est donc réutilisable, sans pour autant que le système soit figé ou rigide.
Grâce au principe de l’alignement (que je développe en détail dans l’École des Mentors), on n’a plus besoin de créer AUCUN contenu inefficient, c’est-à-dire qui ne soit pas aligné à un tunnel de ralliement :
Chaque contenu que l’on crée pour les réseaux sociaux ou pour YouTube amène de nouvelles personnes dans l’un de nos tunnels de ralliement, en renforçant l’intérêt des inscrits qui y sont déjà.
De ce fait, 90 % du travail que l’on fait est DURABLE. On ne passe plus son temps à créer des contenus jetables qui ne seront plus consultés par personne au bout de quelques jours.
On peut donc se donner à fond dans les contenus qu’on crée, puisqu’au lieu d’avoir un impact juste aujourd’hui et demain, ils seront utiles à notre activité et continueront à être consultés par de nouvelles personnes au fil des 10 années à venir. Et on a l’assurance de ne pas investir d’efforts pour rien, puisqu’ils amèneront des personnes vers des tunnels de ralliement dont on aura déjà constaté l’efficacité.
Cette approche permet aussi de s’offrir des pauses. Parce qu’une fois que le système est en place et qu’on a quelques produits en catalogue, le travail minimum que l’on doit fournir est le suivant :
1‐ Rédiger une newsletter tous les 15 jours ;
2‐ Publier quelques posts ou vidéos chaque mois, sur les réseaux sociaux et/ou sur YouTube (selon si l’on crée ou non des vidéos).
Et c’est tout.
Comme l’essentiel de nos contenus est programmé dans des séquences d’e-mails et que nos newsletters et nos posts amènent des personnes vers ces séquences en continu… on peut prendre un mois de vacances (ou plus) quand on le souhaite. Ou même s’offrir une année sabbatique de temps en temps (en concentrant, par exemple, la rédaction des newsletters de l’année sur un mois, puis en laissant tourner le système par lui-même le reste du temps).
Et même si on ne veut pas prendre d’année sabbatique, on peut enfin travailler sans se disperser, parce que notre approche de la création est enfin DURABLE et EFFICIENTE.
On n’a plus besoin de créer 100 contenus épars par mois pour devoir « prouver sa valeur » en criant dans le vent.
On n’a plus besoin de s’épuiser non plus, parce qu’on peut créer davantage dans les périodes où on est inspiré et plein d’énergie et se reposer quand on en a besoin, pendant que notre activité continuera à tourner grâce aux contenus durables qui seront sans cesse diffusés auprès des bonnes personnes.
On a enfin la sensation de construire un édifice solide ; de ne plus devoir toujours tout refaire de zéro à chaque fois. Parce que lorsqu’on fournit des efforts sur la création d’un contenu, on sait que cet effort est un investissement durable (même les newsletters que l’on rédige seront réutilisées sous la forme de pages qui seront vues en continu par de nouvelles personnes, et leur proposeront d’entrer dans l’un de nos tunnels de ralliement).
Je détaille le fonctionnement de ces mécanismes dans la formation complète l’École des Mentors, aux modules suivants :
L’écosystème de contenus :
Module 1 du programme de formation L’École des Mentors
(Module vidéo de 14 minutes)
Découvre comment créer un écosystème de contenu durable, profitable et épanouissant, et comment appliquer cette méthode en t’organisant autour de cycles de création de 6 semaines ou plus (pour obtenir un produit et toutes les séquences d’e-mails et de contenus associés).
Voir le détail du programme
Les newsletters, piliers de l’écosystème :
Module 9 du programme de formation L’École des Mentors
(Module vidéo de 24 minutes)
Maîtrise l’art de rédiger des newsletters qui reflètent ta cause et tes valeurs, tout en donnant envie à tes inscrits de continuer l’aventure avec toi en en se procurant tes produits et services, sans les forcer.
Découvre comment choisir les bons sujets et créer des transitions efficaces vers les séquences d’e-mails qui présentent tes produits.
Apprends à organiser tes idées, à définir une fréquence d’envoi adaptée et à faire de chaque newsletter un rendez-vous précieux avec tes fans.
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Les vidéos et les réseaux sociaux :
Module 10 du programme de formation L’École des Mentors
(Module vidéo de 32 minutes)
Découvre comment décliner tes newsletters en différents formats de contenus captivants, tout en restant focalisé sur la création de valeur profonde pour tes fans plutôt que de sacrifier ton intégrité aux algorithmes.
Crée un planning de publication fluide, pour diffuser ton message et défendre ta cause avec impact et authenticité sur toutes les plateformes que tu utilises.
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Le process créatif :
Module 4 du programme de formation L’École des Mentors
(Module vidéo de 38 minutes + programme de travail au format PDF)
La méthode en 4 étapes que j’utilise pour créer tous les contenus de cet écosystème de façon fluide, sans stress ni pression. Tu vas découvrir comment utiliser l’écriture intuitive pour trouver des idées et les creuser, comment préparer tes plans, rédiger tes textes et les corriger, avec une méthodologie qui permet de laisser le temps à tes idées de mûrir.
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Créer un site web simple et durable :
Module 20 du programme de formation L’École des Mentors
(Module vidéo de 21 minutes + document au format PDF)
Simplifie la création de ton site web en te concentrant sur l’essentiel : des contenus de qualité servis par un design épuré.
Apprends à structurer efficacement tes pages et tes articles.
Choisis les bons outils et thèmes pour construire sans effort un site web qui reflète ton positionnement et met en avant tes contenus.
Voir le détail du programme
La création de produits revisitée :
Module 17 du programme de formation L’École des Mentors
(Module vidéo de 38 minutes + 2 documents au format PDF)
Trouve de la joie en créant tes formations, en utilisant une méthode de travail optimisée pour maximaliser le plaisir créatif.
Apprends à organiser la conception de ton produit sur plusieurs semaines pour pouvoir le créer de façon détendue et régulière, sans stress ni anxiété. Et découvre comment concevoir des formations modulaires et évolutives, faciles à mettre à jour, qui ont une durabilité de 10 ans ou plus.
Voir le détail du programme
N’hésite pas à lire la page en entier pour découvrir les autres modules du programme.
À très bientôt,
Jean Rivière.
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15/10/2024