La façon dont la plupart des créateurs travaillent aujourd’hui ne peut que les rendre malheureux :
Lorsqu’on fournit un effort sur une tâche régulière uniquement pour en retirer un résultat, cette tâche devient pénible. Elle devient même une torture.
Le psychologue Mihaly Csikszentmihalyi l’explique très bien dans son livre Flow :
Lorsque le but d’un travail est purement intrinsèque, par exemple lorsqu’on joue du piano pour prendre du plaisir à jouer du piano, ou lorsqu’on jardine pour prendre du plaisir en jardinant, il nous apporte de la satisfaction.
Mais lorsque son but est uniquement extrinsèque, par exemple si l’on joue du piano seulement pour gagner de l’argent, ou bien si l’on jardine uniquement dans le but de gagner un concours, alors cette activité devient pénible. Elle devient rebutante. Et on se met vite à procrastiner quand on doit s’y adonner.
Beaucoup des efforts surhumains que font un certain nombre de créateurs pour lutter contre la procrastination, pour se forcer à se mettre à la tâche chaque matin, pour se motiver à persévérer… pourraient être évités facilement s’ils donnaient un sens intrinsèque à leur travail.
C’est un fait : lorsqu’on ne trouve pas de sens à sa vie, on peut vite sombrer dans la dépression. La perte de sens est même la cause de beaucoup de suicides.
On a besoin, lorsqu’on fait un effort, et même si cet effort consiste simplement à continuer de vivre, d’avoir un but, un objectif, quelque chose vers lequel on tend, et qui ait du sens.
Ce qui est vrai pour la vie l’est aussi pour le travail. Lorsqu’une activité est uniquement motivée par un résultat externe (gagner de l’argent, par exemple), elle devient inévitablement une torture, parce qu’elle ne donne plus de sens à ce que nous faisons. On ne se sent plus utile. On ne voit plus notre pratique de création comme quelque chose qui, en soi, peut nous apporter une satisfaction et participer à notre équilibre.
Et par conséquent, on en est réduit à se forcer.
Retrouver la flamme, redonner un sens à son travail, avoir au moins autant de raisons intrinsèques qu’extrinsèques de fournir un effort est quelque chose d’essentiel si on veut s’en sortir.
Parce que de cette façon, on n’aura plus besoin de lutter contre la procrastination. Plus besoin de se forcer. Plus besoin de se motiver.
On créera davantage et on créera mieux, parce qu’on le fera par plaisir et, plus on le fera avec plaisir, plus les résultats – extrinsèques – seront au rendez-vous.
Cela semble paradoxal, mais le même schéma s’applique à beaucoup de sujets : ce n’est pas en cherchant l’amour qu’on le trouve, ce n’est pas en cherchant à être heureux qu’on le devient et ce n’est pas en se forçant à travailler qu’on y parvient.
Au contraire, c’est en s’étant construit une vie intéressante qu’on attire naturellement une personne qui veut la partager avec nous. C’est en se concentrant sur chacune des petites choses qui remplissent nos journées qu’on devient naturellement heureux et c’est en réapprenant à apprécier son travail qu’on arrive à le faire sans devoir se forcer.
Si tu veux t’épanouir dans ta pratique de création et que tu en as assez de te forcer à travailler, je te propose d’étudier le Manuel de la création heureuse.
Tu vas y trouver par exemple :
– La psychologie des objectifs : ce qu’il faut absolument comprendre pour pouvoir éviter de transformer sa passion en une corvée (page 15).
– Le plan d’action en 2 phases pour reprendre plaisir à créer (c’est une méthode d’organisation que devraient essayer tous les formateurs qui ont tendance à être anxieux au travail) (page 16).
– Le cycle de l’anxiété au travail, et comment le neutraliser (page 21).
– L’exercice pour mettre au point ta routine de travail idéale, celle qui te rendra vraiment heureux (et dans laquelle il ne te manquera rien) (page 32).
– Comment fonctionne l’attention, et comment en retrouver le contrôle (page 36).
– Comment créer du contenu de façon détendue, sans être paralysé par la peur du jugement des autres (page 46).
– L’astuce pour devenir immunisé de la critique (c’est simple et ça ne demande aucun travail sur soi : c’est juste une question d’organisation) (page 47).
– Comment créer du contenu régulièrement sans interrompre le cours normal de tes journées, de façon fluide et naturelle (page 55).
– Un exercice pour t’aider à intégrer ta pratique de création de façon harmonieuse et naturelle dans ton quotidien (page 58).
– La méthode de gestion financière qui permet de retrouver la sérénité d’esprit et la paix, quels que soient tes revenus de la semaine ou du mois en cours (page 67).
– La méthode pour se fixer des objectifs de façon saine (c’est la seule qui te permet d’éviter de vivre dans l’anxiété permanente) (page 73).
– Comment trouver l’équilibre entre routine et variété (l’absence de structure génère de l’anxiété… mais trop de structure peut rendre ton activité routinière et ennuyeuse). Voici comment se libérer de ce dilemme (page 75).
– Les deux axes (vertical et horizontal) pour diversifier les sujets que tu traites dans tes contenus et formations, et éviter l’ennui et la monotonie (page 83).
– Comment j’ai vu des gens se détruire sous mes yeux à cause des réseaux sociaux. Et 4 étapes pour récupérer son temps, son attention et son énergie (page 86).
– La méthode pour trouver une façon de créer qui fonctionne avec chacune des humeurs qu’on peut avoir au cours d’une année entière (avec un exercice en deux étapes : tu identifies chaque humeur, puis tu trouves une façon de créer qui est compatible avec chacune d’entre elles) (page 101).
– Une toute nouvelle façon (révolutionnaire) de s’organiser pour créer énormément de contenu dans la sérénité (à essayer pendant un mois) (page 104).
Et beaucoup d’autres choses.
Tout le détail est listé sur la page de présentation du Manuel de la création heureuse.
📷 La photo du jour :
« De toutes les créatures, il n’y en a qu’une qui ne peut pas être rendue esclave de la laisse. C’est le chat. Si l’homme pouvait être croisé avec le chat, cela améliorerait l’homme, mais cela détériorerait le chat ». – Mark Twain
Excellente journée à toi.
Jean Rivière.
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