Une question qui tue de Gwendoline :
“Cet après-midi suite à une de mes pubs un gars me demande mon avis sur son biz, ses tunnels et une page qu’un copywriter lui a écrit (3 000 € la pdv) ! J’aime bien ce genre de mission donc why not.
Et je me demande :
Comment t’évalues le copywriting d’une page de vente ? Quand tu dois améliorer une page de vente par exemple, qu’est-ce que tu regardes ?
Tu regardes juste les stats (dans ce cas-là la page en question a converti à 4,5 % en avril, ce qui me semble correct, tu disais ce matin que 3 % c’était déjà bien) ?
Tu regardes si on retrouve les différents leviers que tu nous enseignes (preuve par l’évidence, les fausses solutions, les bénéfices, etc.) ?
Feeling ?
Réponse D ?
Ça m’intéresserait de savoir comment évaluer/auditer une PDV et comment repérer ce qui cloche.
(Bon après je sais qu’il y a l’histoire de la qualité du trafic envoyé dessus et de l’offre, mais admettons qu’on est bon là-dessus).”
Ma réponse Choupette ?
Un peu de tout ça en effet.
Le taux de transformation d’une page (c’est-à-dire le nombre de personnes qui achètent sur le nombre de personnes qui la voient), c’est un indicateur intéressant.
Mais comme toute statistique, seule, ça ne veut pas dire grand chose.
Faut voir le nombre de personnes qui ont vu la page déjà.
Si c’est trop faible, ça ne va pas forcément être représentatif.
Si il y a un gros volume, c’est normal que le taux de conversion soit plus faible.
Sur des thématiques grand public, par exemple, on peut être content avec 1% de conversion.
(1%, c’est souvent ce que font les gens qui ont une bonne offre, mais pas un copywriting au top.
Et quand ils me contactent, on est content si on monte ça à 3%)
Sur une thématique plus nichée, avec un bon positionnement et un bon ciblage, on vise forcément moins de monde.
Mais plus qualifié.
Donc là, avec du 1% voire du 3% de conversion, je sais que ce n’est pas suffisamment bon.
Faut aussi prendre en compte le tarif du produit.
(Tu vas souvent moins convertir en pourcentage si tu vends un produit à 2000 boules qu’un truc à 17€. Normal)
Donc ça, je regarde.
Mais plus pour me donner un indicateur qu’autre chose.
Une référence que je vais essayer de battre le plus largement possible.
Ce qui m’intéresse le plus ?
C’est effectivement de disséquer la page.
De regarder tout ce qui peut être amélioré.
Par exemple :
Est-ce que je peux trouver une accroche qui peut plus susciter l’attention d’entrée de jeu ?
Est-ce que je peux mieux argumenter ?
Plus appuyer sur la douleur ?
Plus donner envie ?
Plus casser les objections qui constituent un frein à l’achat ?
Plus faire visualiser ce que le produit va changer pour les gens ?
Plus susciter la curiosité en ne dévoilant pas quel est le “secret” pour résoudre le problème ?
Plus donner de bonnes raisons d’acheter tout de suite, et pas plus tard ?
Plus prouver que le produit fonctionne ?
Etc, etc…
Si je vois qu’il y a de nombreux points qui sont améliorables ?
Je sais alors que ça vaut le coup de retravailler la bête.
Et je t’invite à penser comme ça pour tes propres pages de vente.
Ou celles de tes clients, si tu fais du copywriting pour les autres.
D’ailleurs, un excellent exercice pour progresser à pas de géant en copywriting ?
C’est de se concentrer à faire des petits textes qui ne cherchent qu’à atteindre qu’un ou deux de ces différents objectifs là.
Un petit texte tous les jours par exemple.
En variant les objectifs qu’on cherche à atteindre.
Ca permet de progresser jour après jour presque sans se rendre compte qu’on se forme en persuasion.
Et ça donne des tonnes de mailings, d’articles ou de textes de publicités qu’on peut déjà publier pour vendre.
C’est le coeur de ce que je te montre dans ma formation “Comment apprendre à convaincre (et vendre) sans même s’en rendre compte : La méthode ludique (et déjà lucrative)”.
Qui inclue aussi tous mes meilleurs conseils pour devenir copywriter pro.
Et non, il n’y a pas de promo dessus.
Par la nature même de ce que je fais, et de mon parcours ?
J’en ai juste pas besoin pour la vendre.
Greg