Si tu es introverti, si tu es plus calme et plus réservé que la moyenne, alors tu ne te sens pas forcément à ta place en tant que créateur…
Ceux qui brillent sur les réseaux sociaux ont la plupart du temps une personnalité opposée à la tienne : ce sont souvent des grandes gueules, des beaux parleurs, des gens à l’ego surdimensionné…
Quand tu te formes sur la création web, on te dit partout qu’il faut que tu deviennes un « leader » et que tu développes ton charisme. On te dit qu’il faut que tu deviennes comme eux…
Le problème, si tu es quelqu’un de réservé, c’est que non seulement c’est difficile pour toi d’en arriver là… mais c’est un projet qui ne te correspond pas :
Devenir un « leader », ça ne t’intéresse pas : toi, tu voudrais juste travailler dans ton coin et qu’on te foute la paix. Tu es à l’aise dans ta vie, tu n’as pas envie de t’en inventer une. Tu détestes les gens trop sûrs d’eux, les grandes gueules et les égocentriques. Te forcer à correspondre à l’archétype du « créateur qui réussit », ça te laisserait un mauvais goût dans la bouche…
Beaucoup d’introvertis ressentent toutes ces choses, mais se forcent quand même à devenir quelqu’un qu’ils ne sont pas.
Parfois, ils réussissent et se retrouvent ensuite emprisonnés dans un personnage qu’ils se sont construits, qui est à l’opposé de leur vraie personnalité. Ils vivent dans un mensonge perpétuel, oppressés par une dissonance cognitive qui leur est souvent insupportable.
Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il y a plusieurs façons de faire carrière sur le web. Et l’une d’entre elles est particulièrement adaptée aux introvertis.
Elle ne leur demande ni de se forcer à devenir quelqu’un qu’ils ne sont pas, ni de devoir lutter contre leur nature. Au contraire, elle capitalise sur leurs talents naturels.
L’approche « grande gueule-extraverti-leader-charismatique », ce n’est que l’un des nombreux positionnements que l’on peut choisir lorsqu’on se lance dans cette profession. Et c’est une évidence : c’est la moins adaptée aux personnes calmes et réservées.
Parce que les introvertis ont un talent que les autres n’ont pas : la profondeur :
Dans la vie de tous les jours, les extravertis s’accomplissent en échangeant avec de nombreuses personnes. Comme ils parlent à beaucoup de gens, souvent, ils ne vont pas en profondeur : ils parlent souvent du temps qu’il fait ou d’autres sujets superficiels.
Les introvertis, eux, ont tendance à discuter avec beaucoup moins de personnes, et donc à passer plus de temps avec chacune d’entre elles. Un extraverti peut avoir 100 « amis » avec lesquels il discute rarement d’autre chose que de platitudes. Un introverti, lui, a peut-être trois amis, mais il passe des heures à refaire le monde avec eux : ses conversations sont, par nature, beaucoup plus profondes.
Les extravertis excellent sur l’axe horizontal des compétences sociales : ils s’adressent à beaucoup de gens, tout en restant superficiels (ils ont souvent peu d’habilités sur l’axe vertical : celui de la profondeur).
Au contraire, les introvertis excellent sur l’axe vertical, celui de la profondeur. Et ils ont moins d’habilités ou sont simplement beaucoup moins intéressés par l’axe horizontal (le nombre).
Dans nos métiers, il est donc tout à fait cohérent qu’un extraverti utilise ses compétences naturelles pour toucher le plus grand nombre. Son domaine d’excellence est alors le contenu vidéo à destination du grand public.
Un introverti, au contraire, ne sera pas du tout dans son élément s’il essaie de travailler de cette façon-là. Ses compétences naturelles le portent davantage à créer du contenu profond qui s’adresse à un public spécialisé, au format écrit.
Le texte est le format de choix pour une personne plus réservée ou plus calme que la moyenne, parce qu’il permet une profondeur que la vidéo ne permet pas : on peut oser davantage quand on écrit, on peut aller plus loin, on peut s’ouvrir davantage. Sans avoir besoin d’être une grande gueule, sans avoir besoin d’avoir une prestance ou un charisme particulier, sans avoir besoin, même, de parler.
C’est toujours une meilleure idée de capitaliser sur ses atouts naturels que d’essayer de construire sur une faiblesse : dans le second cas, on aura plus d’efforts à fournir que les autres, le chemin sera plus long à parcourir et les chances de succès seront forcément moindres.
Quand on est introverti, on a un atout que la plupart des extravertis n’ont pas : la profondeur. Cet atout peut permettre de se démarquer très facilement, même sur un marché ultra-concurrentiel…. Parce que dans un monde dominé par les extravertis, c’est un atout qui est rare.
Si tu es introverti, l’écriture peut te permettre de mettre enfin toutes les chances de ton côté, même si tu pensais que ta personnalité te limitait pour pouvoir exceller dans ce métier.
Au contraire de te limiter, ton introversion peut devenir la fondation sur laquelle tu vas bâtir une belle carrière.
Dans mon Manuel de l’écriture pour le web, tu vas trouver :
– La façon la plus simple d’obtenir jusqu’à trois à quatre fois plus de résultats avec tes textes, sans devoir faire de copywriting (page 13).
– « Brouillons propres » et « brouillons sales » : les deux façons de rédiger le premier jet de ses textes et comment choisir entre les deux (page 20).
– La série de tests qui permet d’identifier l’approche de l’écriture la plus adaptée au rendu que tu souhaites obtenir (page 21).
– Écrire en utilisant son intuition (sans faire de plan, sans devoir réfléchir à la construction de chaque phrase avant de l’écrire… exactement comme lorsqu’on discute avec un ami) (pages 24 et suivantes).
– Comment j’organise mes semaines d’écriture (mon programme complet, qui inclut les sessions de rédaction et de relecture) (page 31).
– La méthode idéale pour s’échauffer chaque matin avant d’écrire(page 37).
– Comment faire pour écrire quand on n’est pas d’humeur (par exemple, quand on s’est levé du mauvais pied) (page 43).
– Comment faire en sorte de ne jamais plus avoir besoin de se forcer ni de lutter contre la procrastination quand on doit rédiger un texte (page 45).
– Transformer l’écriture en un vrai plaisir (pour ressentir la même chose que lorsque tu t’offres une séance de massage, un bon bain chaud ou un moment de détente au coin du feu lorsque tu écris) (page 49).
– Ma méthode pour écrire à partir de citations (je l’ai utilisée quasi exclusivement pendant plusieurs années) (pages 53 et suivantes).
– La meilleure façon de trouver du temps pour écrire si tes journées sont chaotiques et difficiles à organiser. Cette approche est particulièrement adaptée aux personnes qui sortent souvent et qui ont une vie sociale très remplie (pages 56 et suivantes).
– Tout mon processus de lecture décortiqué et détaillé (page 68).
– Comment j’assemble mes brouillons (je détaille mon système d’organisation interne, avec les « marqueurs » que j’utilise pour identifier chaque texte) (page 69).
– Tous les outils que j’utilise, de l’écriture à l’édition (page 74).
– La meilleure méthode pour se libérer du perfectionnisme (c’est la seule qui donne des résultats immédiats, mais elle demande de travailler davantage) (page 81).
– Un framework en 5 parties, à utiliser lorsque tu manques d’inspiration pour écrire. Il peut aussi servir à structurer une conférence, un module de formation, une prise de parole… (page 85).
– La méthode en 4 x 15 minutes pour nourrir quotidiennement ton inspiration. Ça demande un peu de temps, mais ça te permettra de ne jamais plus manquer de matière pour écrire en improvisant (page 96).
Et beaucoup d’autres choses… Tout le détail est sur la page de présentation !
📷 La photo du jour :
Promenade du matin.
Excellente journée à toi.
Jean Rivière.
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