Chers amis,
Â
Mercredi 9 juillet au matin, une vingtaine de policiers de la Brigade financière, armés et en gilet pare-balles, accompagnés de deux juges d’instruction, ont perquisitionné le siège du Rassemblement National.
Â
Tous les bureaux de nos dirigeants ont été fouillés. Tous nos documents, nos mails, nos comptes et nos archives ont été saisis. Nous ne savons même pas quels faits sont exactement visés. Ce que nous savons en revanche, c’est que cette opération marque un nouveau palier dans l’acharnement judiciaire que subit le premier parti d’opposition de France.
Â
Tous nos dossiers de campagne — régionales, présidentielles, législatives, européennes — ont été emportés. Toutes nos données comptables, ainsi que nos documents de travail et de préparation des prochaines échéances électorales, sont désormais entre les mains de la justice. C’est une attaque d’une gravité extrême contre le pluralisme et l’alternance démocratique dans notre pays.
Â
Alors que le Rassemblement National a toujours fait valider ses comptes de campagne par la CNCCFP, année après année, dans le strict respect de la loi, voilà que l’on nous reproche désormais d’avoir eu recours à des prêts de particuliers. Or ces prêts sont parfaitement légaux, encadrés par la législation, déclarés en toute transparence et validés par la Commission nationale des comptes de campagne. Pourquoi y avoir recours ? Parce que, comme vous le savez déjà , aucune banque française n’accepte d’effectuer un prêt au Rassemblement National.
Â
La promesse d’Emmanuel Macron et de François Bayrou d’une « banque de la démocratie » n’a jamais été tenue. Elle n’avait qu’un objectif : empêcher le RN de se financer. Nous n’avons eu d’autre choix que de faire appel aux Français eux-mêmes.
Â
Aujourd’hui, on voudrait nous accuser d’avoir contracté des prêts « à titre habituel ». Mais cette notion n’est définie ni par la loi, ni par la jurisprudence, ni par aucun texte. Combien de prêts au maximum ? Quel montant au maximum ? Rien n’est précisé. Pire : la CNCCFP, censée être garante du droit électoral, n’a jamais émis la moindre objection.