Contre l’ensauvagement, il faut agir.

Chers amis,

Mélanie, 31 ans, surveillante dans un collège, a été poignardée à mort par un élève.
 

Il ne s’agit pas d’un simple fait divers sur lequel on « brainwasherait » mais bien d’un drame qui appelle une réponse politique ferme.
 

C’est un signal d’alarme, une alerte dramatique sur l’état réel de notre pays. À l’école, comme ailleurs, la violence explose, l’autorité est bafouée, la République recule. Et ce sont toujours les mêmes visages — enseignants, agents scolaires, familles — qui sont frappés par le chaos.
 

La mère du jeune Elias, lui aussi victime d’un meurtre gratuit, l’a parfaitement résumé avec des mots justes : « Les ministres n’ont pas pris la mesure depuis des années de la dérive d’une partie de la jeunesse, de son ensauvagement, de l’impact des réseaux sociaux et de la banalisation de la violence chez les adolescents ».

Cela fait des années que nous alertons. Nous avons mis en garde contre la banalisation de l’ultra-violence — notamment via les réseaux sociaux -— contre l’effondrement de l’autorité, contre l’impunité systématique accordée à des mineurs de plus en plus violents.
 

Cette vérité, chacun la voit, chacun la vit. Seul le pouvoir refuse encore de la nommer et d’y répondre.
 

Au gouvernement, j’ai posé une question simple : que comptez-vous faire ? Car l’école n’est plus un sanctuaire. Les professeurs, les élèves, les surveillants ne sont plus à l’abri. La société française, dans son ensemble, subit chaque jour le coût de leur aveuglement.
 

Les responsables politiques qui refusent d’agir aujourd’hui devront rendre des comptes demain. Car ce qui s’effondre, ce n’est pas seulement l’autorité, c’est la confiance d’un peuple dans ses dirigeants. 
 

Il ne suffit plus de déplorer, il faut agir. Rétablir l’ordre, restaurer l’autorité, renforcer les sanctions, soutenir les forces de l’ordre et les personnels éducatifs : tel est le devoir de ceux qui veulent gouverner la France.
 

Face au silence coupable, nous sommes du côté des victimes de cet ensauvagement et de tous ceux, confrontés à la peur, qui exigent des réponses.

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