Cancer : Colette 69 ans, témoigne

Email 11 août 2025

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Cancer : Colette 69 ans, témoigne

Cher(e)s ami(e)s,

Ce n’est pas une bonne nouvelle que Colette apprend en 2012.

On lui diagnostique un cancer colorectal.

Elle n’a que 62 ans et va devoir subir chimiothérapie, chirurgie lourde, effets secondaires insupportables…

Mais Colette surmonte tout ça grâce à une méthode étonnante.

(Ses résultats sanguins sont excellents, elle a peu d’effets secondaires.)

Tout le service médical du centre de chimiothérapie était totalement abasourdi : ils n’auraient jamais cru que des plantes aient un tel effet.

Regardez bien cette vidéo vous saurez ce qui a changé la vie de Colette !

Garance Langlois,

PS : Aujourd’hui, Colette se porte toujours bien grâce à cette méthode 100% naturelle.

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(Crohn) Soulagement Naturel = 3 Astuces Clés !
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Comment Jacques Cartier a raté la découverte qui a changé la médecine

Cher(e)s ami(e)s,

En 1534, Jacques Cartier découvrait le Nouveau Monde.

Imaginez l’émotion : alors qu’il pensait avoir trouvé un raccourci pour l’Asie (et y trouver les innombrables richesses qui feraient le bonheur du roi François 1er), il atterrit dans le golfe du Saint-Laurent, dans l’actuel Canada.

Une terre où aucun européen n’avait encore posé le pied.

Il y rencontre les peuples amérindiens : les Micmacs, en premier, puis les Iroquois.

Représentation de Jacques Cartier, lors de ses premiers contacts avec les Amérindiens de Saint-Laurent (Library and Archives Canada, Acc. No. 1983-45-7 / C-010522)

Et là, on peut dire qu’il a vraiment raté son coup : alors qu’il se rue sur les pierres précieuses, Jacques Cartier passe totalement à côté d’une découverte qui, 400 ans plus tard, fera la fortune d’un très célèbre laboratoire pharmaceutique.

En effet, les Amérindiens étaient des experts en plantes médicinales.

Ils avaient percé avant tout le monde le secret des plantes aussi efficaces que nos antalgiques modernes !

Chez les sorciers amérindiens, on utilisait la gaulthérie pour traiter les douleurs aiguës et la fatigue articulaire. ^{[1] [2] [3]}

Les feuilles de bouleau étaient consommées en infusion en cas de rhumatismes et de maux de tête.^[2]

Les Iroquois, au XIXe siècle, préparaient par macération de gaulthérie le « Swains panacea » : une préparation qui guérissait, selon la légende, tous les maux ! ^[3]

Les Inuits et Indiens du Canada mâchaient la gaulthérie pour diminuer la douleur et pour faire tomber la fièvre alors que certaines tribus faisaient bouillir de l’écorce et des feuilles séchées de bouleau : ils buvaient alors la préparation en cas de forte fièvre.^[4]

En usage externe, les feuilles de bouleau et de gaulthérie étaient écrasées pour faire un cataplasme (une préparation pâteuse que l’on peut appliquer sur la peau). On utilisait celles de bouleau pour les brûlures et celles de gaulthérie pour traiter la douleur, notamment en cas de lumbagos.^[4]

Ce n’est pas étonnant : ces 2 plantes contiennent du salicylate de méthyl, la molécule qui a permis à Bayer de breveter, en 1899, la fameuse Aspirin.

Deux « arbres à aspirine » utilisés comme anti-douleurs

Vous allez voir que la gaulthérie n’a vraiment rien à envier à l’aspirine.

Cette jolie plante aux baies rouges est un arbuste de la famille de la myrtille et des bruyères. On l’appelle aussi le « thé des bois » au Québec.

Il en existe deux grandes sortes : la gaulthérie odorante (gaultheria fragrantissima), originaire d’Asie et la gaulthérie couchée (g. procumbens), originaire d’Amérique du nord.

Il suffit d’un mélange de 15 ml à 2.5% (très peu concentré) de gaulthérie pour avoir l’équivalent d’un comprimé (de 500 mg) d’aspirine ! ^[6]

Normal : cette huile essentielle contient jusqu’à 99% de salicylate de méthyl…

Et les Indiens avaient également raison d’utiliser le bouleau (betula nigra ou betula alleghanniensis), car cet arbre contient du salicylate de méthyl en concentration élevée et est plus productif même que la gaulthérie !

Ce sont surtout les feuilles qui regorgent de molécules vitales : elles sont pleines d’anti-inflammatoires (des polyphénols) et d’antioxydants (par exemple des flavonoïdes) ^{[2] [7]}

Aujourd’hui, on a la preuve scientifique que ces remèdes ancestraux fonctionnent sur L’ARTHROSE !

Des recherches ont été menées et suivent la piste de ces utilisations traditionnelles et les résultats ne manquent pas :

Une équipe de chercheurs indiens a démontré que les extraits de bouleau combattent efficacement l’inflammation et sont des antioxydants avérés. C’est pour ça que l’on continue d’étudier leurs effets antiarthritiques.^[8]

Pour la gaulthérie, une équipe polonaise s’est penchée sur la composition et les effets de son huile essentielle. Les résultats de leur étude, publiée en 2014 dans la revue Molecules, confirment que les feuilles de gaulthéries sont de puissants antioxydants et anti-inflammatoires et que les médecins traditionnels avaient parfaitement raison d’y avoir eu recours !^[2]

Une autre étude, publiée en 2015 par une équipe chinoise, va encore plus loin : les chercheurs sont parvenus à prouver que le salicylate de méthyl extrait de la gaulthérie « calmait significativement la progression de l’arthrite chez les rats ».

Ils expliquent dans cet article que le salicylate de méthyl :

diminue l’enflure ;

diminue le taux sanguin des molécules impliquées dans l’inflammation ;

inhibe les enzymes responsables des réactions inflammatoires (la COX-1 et la COX-2) (comme les anti-inflammatoires « classiques »).

Ces scientifiques confirment donc que la gaulthérie, a toute sa place dans le traitement des maladies inflammatoires.^[9]

Le GROS problème avec les anti-inflammatoires

Voilà pourquoi ces plantes ancestrales apparaissent aujourd’hui comme des alternatives intéressantes face aux problèmes des traitements « conventionnels » :

On sait que les maladies rhumatologiques (articulaires, musculaires, inflammatoires) augmentent avec l’âge. C’est même la première cause des douleurs chroniques chez les personnes âgées et le premier motif de prescription d’anti-inflammatoires non stéroïdiens chez cette population.^[4]

Alors même que ce sont ces personnes qui encourent le plus de risques à consommer ces médicaments !^[10]

Elles risquent de souffrir d’ulcères, d’hémorragies, de perforations au niveau gastrointestinal^[11] (au Royaume-Uni, 20 à 30% des ulcères compliqués nécessitant une hospitalisation chez les plus de 60 ans sont dus à des AINS)^[12] ;

Ou pire : de rencontrer des problèmes cardiaques (une méta-étude affirme que les anti-inflammatoires non stéroïdiens augmentent le risque de crises cardiaques dès la première semaine de prise).^[13]

Ces deux plantes évitent les effets négatifs de l’aspirine et :

on est soulagé dès l’application sur la peau car ces huiles qui désensibilisent la zone ciblée ;

on ressent une augmentation de la température dans nos tissus et muscles, cela les réoxygène et les décontracte ;

on perçoit moins la douleur et l’inflammation diminue.

3 mélanges pour soulager les articulations douloureuses

Alors en cas de :

rhumatismes inflammatoires (la polyarthrite rhumatoïde) ;

arthrite ;

arthrose ;

crise de goutte ;

douleurs dorsales ;

fatigue musculaire ;

tendinites ;

torticolis ;

aucune raison de se tourner vers les anti-inflammatoires non stéroïdiens classiques !

Voici plutôt quelques mélanges recommandés par Aude Maillard, aromathérapeute reconnue notamment pour son livre Le grand guide de l’aromathérapie et des soins beauté naturels (J’ai Lu), pour soulager vos articulations :

1. Vous pouvez mélanger « 35 gouttes d’huile essentielle de gaulthérie dans 50 ml d’huile végétale de noisette » et appliquer quelques gouttes sur les articulations qui vous font mal ;

2. Utilisez le bouleau pour les rhumatismes : « 5 gouttes d’huile essentielle de bouleau noir, 5 gouttes d’eucalyptus citronné et 1 cuillère à soupe d’huile végétale de noisette pour masser les zones atteintes de rhumatismes » ;

3. Pour un effet généralisé, on peut profiter des vertus anti-inflammatoires de l’huile essentielle de bouleau grâce à des sels de bain : un mélange de sel d’Epsom, d’huile essentielle de bouleau et d’eucalyptus staigeriana et de macérât d’arnica.

Je vous rappelle que les huiles essentielles ne doivent jamais être versées pures dans le bain mais doivent être diluées dans un peu de lait ou de dispersant (ici ce sont les sels d’Epsom qui jouent ce rôle).

Attention ! Les personnes allergiques à l’aspirine ne pourront pas bénéficier des bienfaits de ces plantes, leur composition étant proche !

Mais d’autres plantes feront d’excellents anti-douleurs comme l’huile essentielle de basilic exotique ou l’huile essentielle d’eucalyptus citronné, très indiquée en cas de tendinites et d’arthrites…

Je vous en parlerai dans une prochaine lettre : restez attentif !

Tenez-moi au courant si vous essayez ou avez déjà essayé ces mélanges pour soulager vos douleurs, je serais très heureuse d’avoir vos retours.

Pour me laisser un message il suffit de cliquer ici.

A très bientôt,

Garance Langlois

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Sources
[1] Bradfor Angier, Field guide to medicinal wild plants (revised and updated), Stackpole books, 2008 (2d édition)
[2] P. Michel et al., « Polyphenolic Profile, Antioxidant and Anti-Inflammatory Activity of Eastern Teaberry (Gaultheria procumbens L.) Leaf Extracts » Molecules, 2014
[3] Michel Faucon, Traité d’aromathérapie scientifique et médicale, les huiles essentielles, Sang de la terre, 2017.
[4] Bradfor Angier, Field guide to medicinal wild plants (revised and updated), Stackpole books, 2008 (2d édition)
[5] Shimp L.A., « Safety issues in the pharmacologic management of chronic pain in the elderly », Pharmacotherapy, 1998;18:1313-22.
[6] Patricia R. Hebert, et al. «Treatment of Low Back Pain: The Potential Clinical and Public Health Benefits of Topical Herbal Remedies», J. Altern Complement Med., 2014
[7] Kanti Bhooshan Pandey, Syed Ibrahim Rizvi, « Plant polyphenols as dietary antioxidants in human health and disease », Oxidative Medicine and Cellular Longevity, 2009
[8] Subha Rastogi Madan et al., « Medicinal plants of the genus Betula—Traditional uses and a phytochemical–pharmacological review », Journal of Ethnopharmacology, 2015, www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0378874114007934?via%3Dihub
[9] Xue Zang, « Anti-inflammation effect of methyl salicylate 2-O-β-D-lactoside on adjuvant induced-arthritis rats and lipopolysaccharide (LPS)-treated murine macrophages RAW264.7 cells », International Immunopharmacology, www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0378874114007934?via%3Dihub
[10] R. O’Hayon Naïm et al., « Antalgiques en automédication : quels sont les risques ? », Rev Med Suisse, 2010.
[11] C. Capet et al., « Les effets indésirables des anti-inflammatoires non stéroïdiens », La Revue de Gériatrie, 2001
[12] Aronson JK, Side effects of drugs. 15th edition. Amsterdam : Elsevier, 2006.
[13] : Michèle Bally et al., « Risk of acute myocardial infarction with NSAIDs in real world use: bayesian meta-analysis of individual patient data », BMJ, 2017
[14] Aude Maillard, « Le grand guide de l’aromathérapie et des soins beauté naturels », J’ai Lu, 2016

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