BULLETIN SANTÉ :
Cette vitamine ralentirait Parkinson (approuvée par la science)
|
Cher lecteur et ami de la santé,
La maladie de Parkinson reste aujourd’hui une pathologie neurodégénérative incurable, affectant plus de 120 000 Français. Malgré les traitements disponibles, les patients doivent composer au quotidien avec des symptômes lourds et évolutifs.
Mais une récente étude américaine ravive l’espoir : la vitamine D pourrait jouer un rôle dans l’atténuation des symptômes de la maladie et dans l’amélioration de la qualité de vie des patients.
Voici ce que la science nous apprend :
|
Parkinson : une maladie incurable mais mieux comprise
|
La maladie de Parkinson se caractérise par la dégénérescence progressive des cellules dopaminergiques du cerveau. Ces neurones, chargés de produire la dopamine, jouent un rôle fondamental dans le contrôle des mouvements, mais aussi dans la motivation, le plaisir et les émotions.
Lorsque ces cellules disparaissent, les fonctions motrices et cognitives du patient sont peu à peu altérées : tremblements, lenteur des mouvements, raideur musculaire, troubles de l’équilibre, voire dépression ou troubles cognitifs apparaissent au fil du temps.
Le traitement de référence repose encore aujourd’hui sur l’administration de dopamine, mais aucune thérapie ne permet encore de stopper la progression de la maladie.
|
Une nouvelle piste : le rôle de la vitamine D
|
Une étude américaine, menée sur 286 patients atteints de la maladie de Parkinson, révèle un lien prometteur entre le taux de vitamine D dans le sang et la sévérité des symptômes.
Les résultats sont frappants : plus les niveaux de vitamine D sont élevés, moins les patients présentent de troubles cognitifs et de symptômes dépressifs. Ce constat est particulièrement marqué au début de la maladie, moment clé dans la prise en charge.
Les chercheurs vont plus loin, affirmant que la vitamine D ne serait pas un simple indicateur secondaire, mais un véritable cofacteur aggravant dans la progression des maladies neurodégénératives.
Autrement dit, un déficit en vitamine D pourrait accélérer la dégradation des fonctions cognitives et émotionnelles.
|
Une action bénéfique via le microbiote intestinal
|
Autre point intéressant : la vitamine D semble exercer une action indirecte sur le cerveau en agissant sur le microbiote intestinal, aujourd’hui considéré comme un second cerveau.
L’hypothèse est donc que le maintien d’un microbiote sain, grâce notamment à une supplémentation en vitamine D, pourrait aider à limiter certaines inflammations chroniques impliquées dans les maladies neurodégénératives.
Cette perspective ouvre la voie à de nouvelles stratégies thérapeutiques : la vitamine D pourrait un jour intégrer les traitements de fond pour ralentir l’évolution de maladies comme Parkinson.
|
Vitamine D : des bienfaits bien au-delà de Parkinson
|
Cette découverte s’ajoute à une longue liste de bienfaits déjà bien connus de la vitamine D. Plusieurs études ont déjà mis en évidence ses effets positifs sur :
- Le ralentissement de la progression du diabète de type 2 ;
- La réduction du risque de fracture après une greffe du rein ;
- Le maintien d’une bonne santé osseuse, via une meilleure absorption du calcium et du phosphore ;
- La prévention de certains cancers, comme le cancer colorectal ou le cancer du sein.
|
Où trouver naturellement de la vitamine D ?
|
L’alimentation peut vous aider à faire le plein de vitamine D. Voici les meilleures sources naturelles :
- Les poissons gras : saumon, sardine, maquereau ;
- Les abats : foie de veau, foie de morue ;
- Les œufs, surtout le jaune ;
- Le beurre et les fromages ;
- Certains produits enrichis comme les laits végétaux, les céréales ou les yaourts enrichis.
Et bien sûr, l’exposition au soleil (au moins 15 minutes par jour) stimule naturellement la production de vitamine D par la peau.
|
- Que sait-on aujourd’hui de la maladie de Parkinson ? Où en est-on des traitements médicamenteux et chirurgicaux – Oxypharm astera
- Rôle de la vitamine D dans la physiopathologie des maladies neurodégénératives – Pascal Millet, Aix Marseille Université, CNRS
|
Et voilà ! C’est tout pour aujourd’hui.
J’espère que cet email vous aura plu et qu’il vous aura appris des choses.
En vous souhaitant une bonne santé,
Christian Lacroix
|
|
|
|
|
|