Une excellente question de Ben, dont la réponse risque de te surprendre, et de t’en dire beaucoup plus sur comment je vois les choses :
« Salut Greg,
Récemment je t’ai acheté Rédaction hypnotique où tu montres un peu comment tu écris tes mails quotidiens.
Et je me demandais comment tu calculais le taux de réussite sur une campagne de mails ?
Par exemple, sur du mail quotidien tu t’attends à combien de conversion sur la semaine quand tu fais une séquence pour vendre ? 2-3 % ? Moins ?
Bon tu vas me dire « ça dépend si ta liste est qualifiée ou si c’est des chasseurs de gratuit » évidemment.
Mais sur une liste qualifiée, de par ton expérience personnelle, ça tourne autour de combien ?
Parce que autant sur les pages de vente et le e-commerce je connais un peu mes chiffres, autant sur le mail quotidien j’ai pas de data…
Voilà c’est tout, je voulais juste ton avis là dessus par expérience, histoire d’avoir une idée.
Excellente journée,
Ben »
Certains vont me prendre pour un fou.
Mais la vérité, c’est que je ne regarde plus jamais mes taux de conversions depuis des années.
Ni des pages de vente que je rédige, ni des mails que j’enfile.
Et ça ?
Même sur les business de mes clients où les enjeux étaient bien plus grands pour moi que sur Life Stylers.
Ce que je regarde ?
Uniquement les ventes.
Et quand je veux des points de comparaison, de temps en temps ?
Je regarde les euros générés par inscrit à la liste en question.
Pour voir l’évolution.
La seule exception à ça ?
C’est quand je rédige une nouvelle page de vente ou une nouvelle séquence de mails pour un client pour quelque chose qu’il vendait déjà.
Là, oui, je regarde les taux de conversions pour comparer.
Pourquoi se foutre des taux de conversion, tout le reste du temps ?
Parce qu’ils ne veulent strictement rien dire.
Quelques exemples pour que tu vois bien le truc :
Prends un mail, par exemple, où je pitche une session de coaching avec moi, à 1500€.
Ou si je décide de teaser ce qui arrive dans la Marketing Master School, pendant 3 jours de suite .
Forcément, je ne vais pas avoir des taux de conversions énormes, vu le pricing.
Pourtant ?
Possible que je gagne plus d’argent (surtout sur la durée) que si je fais une promo sur une formation.
Le truc ?
C’est que tout dépend de ce que tu vends.
Et que tu ne peux comparer que ce qui est comparable.
Et même quand il s’agit de la même offre, le calcul est souvent biaisé d’avance.
Prends le relancement d’un gros bestseller, pour un autre exemple :
Est-ce que tu peux cartonner quand tu le relances ?
Oui.
Est-ce que tu fais autant de ventes (et un meilleur taux de conversion) que la première fois où tu l’as lancé ?
Non, la plupart du temps.
Et c’est normal.
Parce que beaucoup de tes clients l’avaient déjà pris à l’époque.
Et qu’à moins d’avoir triplé ta mailing liste entre temps, c’était sûr que tu n’aurais pas fait autant de ventes que la première fois.
C’est pour ça (et pour plein d’autres raisons encore) que je ne regarde pas mes taux de conversions.
Surtout à court terme.
Sur une promotion.
Ou sur une semaine.
Tout ce que je regarde ?
Les ventes.
Et si j’ai le courage de sortir ma loupe ?
Je regarde les euros gagnés par inscrit à ma mailing liste, ou aux listes de mes clients.
C’est ça mon indicateur.
Et lui, il est fiable.
Oui, tu peux passer beaucoup de temps à calculer tes taux de conversions.
Voire si telle page te ramène X% d’inscrits en plus.
Ou si cette offre convertit mieux que celle de la semaine dernière.
Mais le plus gros problème que j’ai avec ça ?
Ce n’est même pas que scientifiquement, ça ne ferait aucun sens de comparer.
C’est surtout que ça tend à te distraire de l’essentiel.
Comme réfléchir à ta prochaine offre.
Penser aux boutons émotionnels qui commandent les réactions des gens.
Ecrire un argumentaire de vente qui va les convaincre d’acheter.
Et les mails qui vont avec.
Alors oui, ce n’est peut-être pas l’approche optimale.
Mais ça tombe bien, parce que le perfectionnisme et moi, ça fait 8.
Sans compter qu’il est le pire ennemi de l’entrepreneur.
En attendant ?
Jai géré pendant plus de 5 ans l’intégralité du marketing de 3 business en parallèle.
(Je ne compte pas mon projet 100% automatisé, vu que je n’en fous plus une dessus)
Juste le matin.
Et ils ont collectivement éclaté les 11 millions d’euros de ventes une année (en 2020).
Tout en coachant en plus chaque jour des entrepreneurs comme toi.
Alors penses-y, à chaque fois que tu te retrouves à passer un temps fou à compter les mouches, ou à te distraire des rares actions qui comptent et rapportent vraiment.
Parce que le game, ce n’est pas là qu’il se gagne.
Libre à toi se suivre les règles qu’ont dicté les gourous sur comment le jouer.
Perso ?
J’ai systématiquement remarqué qu’il était bien plus profitable de les tordre.
Si remettre en cause tes croyances te refile des boutons rien que d’y penser ?
Ou que tu joues pour ne pas perdre plutôt que pour gagner ?
Ne t’inscrits pas ici.
Ca ne te serait d’aucune aide.
Dans le cas contraire, par contre…
Greg