Nous avons protégé les Français.

Chers amis,

Mépris vis-à-vis du RN, refus de faire les économies qui s’imposent dans les mauvaises dépenses de l’État, matraquage fiscal : Michel Barnier s’est inscrit dans la continuité du macronisme, et n’a pas su intégrer la nouvelle donne politique issue des élections européennes et législatives. En censurant son gouvernement, le Rassemblement National a fait le choix de prendre ses responsabilités, de faire respecter nos 11 millions d’électeurs et de protéger les Français.

Notre attitude, dès le début, était constructive. Mais lorsque le Premier ministre nous présente un budget de récession et de punition, qui demandait des efforts toujours aux mêmes, avec 40 milliards d’euros d’impôts et de taxes supplémentaires, sans volonté sérieuse de tenir compte de nos lignes rouges, il était dans notre devoir de le rejeter.

Le vote d’une motion de censure, c’est l’expression d’une défiance à l’égard d’un gouvernement et non un accord sur le fond. Le Nouveau Front populaire représente un grave danger et nous nous opposerons fermement à toute participation de ce bloc islamo-gauchiste à un futur gouvernement.

La stratégie de la peur agitée ces derniers jours a été vaine. Nous refusons ce chantage à « l’instabilité » qui vise à intimider les Français pour leur faire accepter les mesures les plus douloureuses. Le chaos annoncé n’a bien entendu pas eu lieu. Un nouveau gouvernement sera nommé, qui devra être davantage dans l’écoute et dans le respect de l’opposition, et la discussion budgétaire reprendra.

S’il y a un responsable de la situation politique actuelle, c’est Emmanuel Macron. Lui qui a permis l’alliance contre-nature faite de désistements mutuels entre les macronistes et l’extrême gauche lors des dernières élections législatives. Lui qui fait la sourde oreille aux aspirations du peuple français et qui est à l’origine du record de dette, de déficits et de prélèvements obligatoires.

Nous l’avons vu de façon éclatante : voter pour les candidats du Rassemblement National permet de peser dans les institutions, de défendre le pouvoir d’achat, de protéger nos entreprises, de remettre de l’ordre dans les comptes de l’État face aux gaspillages d’argent public.

C’est ce que nous continuerons de porter ces prochains mois dans l’opposition, et très bientôt, nous l’espérons tous, aux responsabilités.

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