Nous vivons dans une époque où la santé et le bien-être sont au centre des préoccupations.
Prendre soin de soi.
Une question centrale qui représente parfois un défi.
Car prendre soin de soi demande bien souvent de changer ses habitudes de vie.
🥦Manger mieux.
💤 Dormir plus.
🏊Pratiquer une activité physique régulière.
🧘Méditer.
Tous ces éléments sont censés nous donner accès à une meilleure santé mentale et physique.
C’est par ces nouvelles habitudes que nous espérons aller mieux ;
➡️Prendre soin de notre immunité et résister plus efficacement aux virus qui passent…
➡️Prendre soin de notre peau et en préserver la jeunesse, malgré les innombrables facteurs de stress oxydant que nous affrontons chaque jour.
➡️Prendre soin de notre santé mentale et gérer l’agitation de la vie quotidienne.
➡️Prendre soin de notre corps et lui permettre de traverser les années en forme, afin de garder notre indépendance, …
Prendre soin de soi par l’alimentation :
L’une des clés du bien-être et de la santé
Dans mes précédentes lettres, je vous ai beaucoup parlé de nutrition.
En effet, qu’il s’agisse des vitamines, des antioxydants, de l’acide hyaluronique, du collagène, …
Ces éléments dépendent tous de la qualité de notre alimentation.
J’ai donc fait le tour des aliments les plus à même de vous en apporter.
🌱Des plantes, fruits et légumes reconnus pour leur richesse en antioxydants, vitamines et minéraux.
🐟Des viandes, poissons et protéines végétales sources de collagène et d’acide hyaluronique.
🏻🍳Des recettes rassemblant les éléments les plus nutritifs, susceptibles de vous apporter une précieuse manne nutritionnelle.
Et pourtant…
Il est encore possible que vous n’obteniez pas tout ce dont vous avez besoin à partir de votre assiette.
Voici pourquoi.
Pourquoi l’alimentation ne suffit pas toujours…
Il existe une variété de facteurs pouvant expliquer pourquoi notre alimentation ne suffit pas forcément à combler nos besoins.
Mangez-vous assez ?
Tout d’abord, notre rapport à l’alimentation peut nous conduire à ne pas manger certains aliments – pensez à ces adultes qui ne mangent toujours pas leurs légumes – ou bien simplement, ne pas manger assez, comme c’est le cas dans l’anorexie.
Il est aussi possible d’avoir un régime alimentaire déséquilibré ; les populations des pays industrialisés font souvent face à cette problématique, avec des aliments transformés riches en graisses saturées, en sel, en sucres, et pauvres en fibres, minéraux et vitamines.
Digérez-vous efficacement ?
Il est aussi possible de présenter des troubles gastro-intestinaux :
De l’intolérance alimentaire aux allergies, en passant par d’autres cas de figure, comme le vieillissement.
Le processus de vieillissement s’accompagne en effet d’une capacité moindre du système digestif à absorber les nutriments provenant du bol alimentaire.
Il est ainsi fréquent que les personnes âgées manquent de vitamine B12, tout simplement à cause d’une malabsorption due à l’âge. Sans compter les pertes d’appétit, plus fréquentes les années passant.
Suivez-vous un régime alimentaire qui comporte
des restrictions ?
Un régime alimentaire considéré comme “sain” peut aussi être facteur de carences.
Les personnes adoptant un régime alimentaire restrictif, comme le véganisme ou le végétarisme, riches en verdure, doivent par exemple être particulièrement attentives à leurs taux de fer et de zinc (sans parler de la vitamine B12 pour les végétaliens).
Si les légumes et légumineuses contiennent bien ces micronutriments, ils sont souvent moins facilement assimilés que leur équivalent issu de produits carnés.
Les régimes essentiellement construits sur base de produits végétaux peuvent aussi être à l’origine de bioconversions réduites, comme la conversion de provitamines en vitamines pouvant être utilisées par le corps dans ses processus internes.
Enfin, certains traitements médicamenteux peuvent également influer sur notre capacité à absorber les nutriments et micronutriments présents dans notre assiette.
Même notre génétique est à prendre en compte :
Certaines personnes auront simplement une capacité naturellement moins importante à absorber ces derniers.1
Vous l’aurez compris…
Prendre soin de soi par l’alimentation n’est pas toujours simple.
Et nous ne sommes pas tous égaux face à notre assiette !
Ce n’est pas tout.
“Ce que nos grand-parents mangeaient était plus sain que ce que nous mangeons aujourd”hui”2
Ces mots sont ceux de Kristie Ebi, épidémiologiste américaine dont l’objet d’étude principal est l’impact du réchauffement climatique sur la santé humaine.
Cette citation ne concerne pas seulement le type d’aliments que nous consommons dans nos sociétés, où le raffiné et l’ultra-transformé sont devenus, chez certaines personnes, la base de la pyramide alimentaire.
Kristie Ebi, ainsi que de nombreux autres membres de la communauté scientifique, s’intéresse également à la qualité nutritionnelle de ce qui n’est pas transformé.
Depuis 70 ans, la richesse nutritionnelle de nos légumes, fruits et graines dégringole continuellement.
Ces diminutions globales concernent une grande partie des micronutriments et nutriments naturellement apportés par la nourriture :
Protéines, calcium, phosphore, fer, vitamine C, vitamine B2, …
La raison de cette diminution progressive mais, malheureusement, effective ?
Les méthodes d’agriculture modernes, notamment, qui ne laissent jamais au sol le temps de “récupérer”.
Les plantes, graminées, légumes, tirent leur richesse nutritionnelle du sol.
Or, celui-ci est vampirisé, année après année, par des méthodes de culture trop intensives.
Il en va de même pour les cultures elles-mêmes :
Cultivées de façon à grandir toujours plus vite, elles n’ont plus le temps d’absorber autant de nutriments qu’avant.
L’on cite également un appauvrissement de la variété même des différents produits cultivés ; à force d’adapter les choix des cultures aux goûts des consommateurs – qui voudrait d’une carotte qui ne soit pas orange ? – de nombreux légumes, fruits et céréales anciens ont ainsi été oubliés. Pourtant, cette variété était elle aussi garante de la diversité de nos sources de nutriments.
De la fraise à l’asperge, de la pastèque aux haricots verts :
Sur 43 cultures examinées, une étude a révélé une baisse notable de plusieurs nutriments, dont le fer, la vitamine B2, le phosphore ou encore, la vitamine C.3 Et elle n’est pas la seule ; depuis des années, les recherches du genre se multiplient dans le monde et confirment cette diminution inquiétante.4,5,6,7,8
Bien entendu, cette diminution de la richesse nutritionnelle concerne également les animaux que nous consommons : vaches, moutons, poulets et cochons se nourrissent eux aussi des légumes et graines que nous cultivons.
Or, les recommandations principales de la médecine aujourd’hui sont claires :
La nourriture et la variété alimentaire sont des clés fondamentales pour rester en bonne santé et prévenir les maladies.
En ouvrant les yeux sur l’appauvrissement nutritionnel de nos fruits et légumes, l’on a donc un nouvel éclairage sur la raison pour laquelle tant de personnes font face à des maladies chroniques et à un vieillissement accéléré.
Alors, que faire ?
Comme toujours, il existe plusieurs pistes de réponses.
Revoir nos modes de consommation, comprendre nos besoins nutritionnels, ouvrir les yeux sur la qualité réelle du contenu de notre frigo, …
Ou encore, faire des choix raisonnés de consommation en fonction de nos priorités, font partie des éléments de réponse.
Je vous en parlerai plus dans une prochaine lettre d’information, qui abordera en profondeur ces différentes pistes de solutions.
D’ici là, comme toujours…
Prenez soin de vous et profitez au maximum de ce que la nature a à vous offrir de beau, de bon et de nutritif !
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