L’entrepreneur anarchiste

Il y a deux types d’entrepreneurs : l’anarchiste et le soldat

Commençons par l’anarchiste.

L’anarchiste est toujours débordé.

Il commence sa journée dans son lit, à checker ses notifications et répondre à ses emails.

Sur son ordinateur, toujours une quinzaine d’onglets ouverts.

La session shopping commencée la veille, les inspirations pour le gros projet du moment, les réseaux sociaux pour faire de la « veille », et bien sûr sa boite mail, qu’il ne ferme jamais.

Lorsqu’on déjeune avec un anarchiste, on déjeune aussi avec ses interruptions : coup de téléphone, notification urgente, photo de la nièce trop mimi qu’il doit absolument nous montrer…

Il n’a jamais le temps pour lire, pour flâner, pour réfléchir.

Il n’arrive plus à se concentrer plus de 10 minutes sur une tâche sans se laisser interrompre par son téléphone.

L’anarchiste se plaint souvent d’être débordé, mais en réalité, il aime ça.

Il aime ça, parce que ça lui permet d’échapper au vrai travail.

Celui qui demande de se concentrer longtemps sur une tâche exigeante, sans interruption.

Alors il papillonne de projet en projet, sans jamais vraiment s’investir.

Il parvient rarement à atteindre ses objectifs et n’accompli rien de significatif.

L’entrepreneur anarchiste est en réalité coincé dans un piège.

Le piège du faux travail.

C’est vrai, il passe beaucoup de temps devant son ordinateur.

C’est vrai, il répond rapidement aux messages.

C’est vrai, il est toujours motivé pour se lancer dans de nouveaux projets.

C’est une personne agréable à côtoyer, pleine de bonne volonté.

Mais sa production est pauvre et ses résultats décevants.

Parce qu’au lieu de travailler de manière organisée, avec un objectif important, précis et continu…

Il s’éparpille sans vraiment se soucier de là où il veut aller, et sans aucune organisation.

Au lieu de faire de vraies sessions de travail intenses et sans interruptions, suivies de vraies pauses propices à la réflexion et à l’apprentissage…

Il « travaillote » un peu toute la journée, sans se laisser le temps de décompresser.

L’anarchiste produit peu, mais il s’épuise vite.

Sans le savoir, il avance droit vers le burnout et son projet est voué à l’échec.

Heureusement, il existe une autre voie :

Celle de l’entrepreneur SuperProlifique.

Le SuperProlifique ne voit pas le travail comme une valeur noble.

Il se fiche que les autres pensent qu’il travaille dur.

La seule chose qui compte pour lui, c’est d’être capable de produire beaucoup, d’atteindre ses objectifs, tout en se laissant du temps pour les choses qui comptent.

Le SuperProlifique se soucie du temps long.

Il ne veut pas s’épuiser.

Il veut travailler sérieusement et sainement, en se laissant tout le temps qu’il faut pour décompresser, profiter de la vie, lire et apprendre.

Il se concentre sur les tâches à haute valeur et élimine le reste, en le déléguant, en l’automatisant ou juste en choisissant de ne pas le faire.

Il utilise des outils puissants pour travailler vite et mieux.

Le deep work, les journées thématiques, les rituels de fin de travail, le journaling, les listes, la prise de notes intelligente, les bloqueurs d’apps, les modèles, les check-lists et les procédures.

Il refuse de se laisser interrompre lorsqu’il travaille.

Il fuit les calls, les allers-retours d’emails et les réunions inutiles.

Les entrepreneurs SuperProlifiques font souvent de riches et longues carrières, dans lesquels ils s’épanouissent vraiment.

Alors si c’est ce que tu veux, c’est la voie à suivre.

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Dans le prochain mail, on parlera de l’entrepreneur soldat. Un modèle tout aussi néfaste que l’anarchiste, mais dans un autre genre.

À demain,

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