Comment Reconquête compte imposer une triple frontière
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Voici comment Reconquête compte imposer une triple frontière. Vous constaterez que ce n’est pas une promesse en l’air, mais un plan concret, simple à comprendre et simple à mettre en œuvre.
Vive vous et surtout vive la France !
Sarah Knafo
DÉFENDRE NOS FRONTIÈRES, AVEC RECONQUÊTE, C’EST POSSIBLE.
Lors du débat entre Gabriel Attal et Jordan Bardella, vous avez sans doute entendu parler d’une mesure vitale pour protéger notre pays et nos concitoyens : le rétablissement des frontières.
Malheureusement, cette mesure, directement inspirée du programme de Reconquête, est apparue peu crédible ce soir-là.
Nous pouvons expliquer comment Reconquête compte imposer une triple frontière. Vous constaterez que ce n’est pas une promesse en l’air, mais un plan concret, simple à comprendre et simple à mettre en œuvre.
D’abord, notre frontière nationale. Il faut refaire ce que nous avons fait pendant des siècles et ce que font la quasi-totalité des pays : contrôler qui entre dans notre pays. Comment ? En réservant l’espace Schengen aux Européens. Cette année, 3,3 millions de personnes ont obtenu un titre de séjour dans l’espace Schengen. Vous ne savez rien d’eux, mais ils peuvent se promener librement en France. Un Algérien à qui la France refuse d’accorder un visa peut en obtenir un de l’Espagne, puis venir en France en toute légalité, sans que nous n’en sachions rien !
Alors oui, assumons-le, il faut contrôler tous ceux qui se présentent à nos frontières. Et non, il ne s’agit pas seulement de renforcer les contrôles aléatoires, comme le souhaite le Rassemblement national et comme le fait déjà le gouvernement. Vous arrivez à la frontière française, il y a un point de contrôle. Vous montrez votre passeport : il est européen, vous rentrez. Il ne l’est pas, vous restez dehors.
Lors du débat entre messieurs Bardella et Attal, il y a eu une confusion entre « avoir le droit d’entrer dans tous les pays d’Europe » et « avoir le droit d’entrer sans aucun contrôle ». Ce sont deux choses différentes ! Les Européens auront toujours le droit d’entrer, il suffira de vérifier qu’ils sont Européens. Comme aux Etats-Unis, si vous avez un visa vous entrez, on va simplement vérifier que vous ayez un visa.
Bardella et Attal ont sans doute des parents qui sont nés avant 1985 et qui peuvent leur expliquer comment la France protégeait ses frontières avant Schengen. Il paraît qu’il y avait des bouchons à la frontière ! Aujourd’hui, il y a des bouchons partout. Et plus sérieusement, demandez aux Français s’ils préfèrent cinq minutes de bouchons ou 200 attaques au couteau par jour… La majorité de nos concitoyens ne traverse pas nos frontières tous les jours. Et, pour les travailleurs transfrontaliers, la technologie a connu un bond depuis 1985. Il suffit d’adopter un système similaire aux télépéages, ou aux vignettes Crit’R, ou encore au contrôle numérique de la plaque d’immatriculation, avec une file spéciale qui rendra le passage très fluide.
La seconde frontière est européenne. Reconquête propose de s’entraider entre Européens pour mettre en place d’un blocus naval. Les marines nationales seront chargées d’intercepter les bateaux de passeurs et de les renvoyer là d’où ils sont partis.
Enfin, la troisième frontière : celle des pays de départ. Il faut imposer aux migrants de déposer leur demande d’asile dans leur pays. Il faut surtout financer des campagnes de dissuasion. J’ai travaillé à l’ambassade de France en Libye et j’ai découvert que les migrants étaient parfaitement rationnels. Ils ne montent pas sur des bateaux au hasard. Ils choisissent leur destination en comparant les différents pays, leurs lois, leurs aides sociales. Malheureusement, la France est le plus attractif du monde ! Il faut donc dire : désormais, si vous venez chez nous illégalement, vous n’aurez droit à rien et vous serez expulsés. Ne prenez pas de risque inutile : restez chez vous !
Voilà comment Reconquête veut protéger la France : à nos frontières, sur les frontières européennes, et dans les pays de départ. Contrairement à ceux qui préfèrent les slogans aux solutions, avec Eric Zemmour et Marion Maréchal, nous savons quoi faire pour que cela fonctionne.
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