Bonjour,
Voici un nouvel épisode « classique » de Boussole avec une méthode, une ressource et une question.
Si l’épisode vous plaît, le meilleur moyen de nous remercier est de partager le lien d’inscription.
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LA MÉTHODE : LE CLIENT EST ROI (MÊME POUR LE RÉALISATEUR DE STAR WARS)
Samedi matin, je suis allé visiter un magasin de bandes dessinées que je connais bien. J’aime y aller et me laisser surprendre par les recommandations de l’équipe. L’expérience a encore été concluante, puisque j’ai passé le reste de la journée à dévorer Les guerres de Lucas, une pépite absolue.
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C’est l’histoire d’un entrepreneur, le réalisateur Georges Lucas, et de son rêve, réaliser un film qui se déroule dans les étoiles. Quelle claque.
Je commence à réfléchir à une mise à jour de La Méthode LiveMentor, et je peux vous assurer que cette histoire sera ajoutée à ma liste d’exemples ! On peut beaucoup apprendre de Georges Lucas et sa résilience exceptionnelle :
- Avant de trouver un accord avec la 20th Century Fox pour financer Star Wars, il encaisse plus de vingt refus de la part d’autres studios.
- La 20th Century Fox dit oui, mais à reculons, et demande à Georges Lucas de travailler avec un budget sans cesse plus limité ! Il doit mettre de l’argent de sa poche pour éviter la fin du tournage.
- Il prend même le risque de créer sa propre société spécialisée dans les effets spéciaux, ne pouvant pas se permettre de payer le prix demandés par les prestataires de l’époque.
Mais au-delà de cette résilience ou du coup de génie sur la négociation des droits de suite et des produits dérivés (Lucas accepte de réduire son salaire, mais négocie pour converser une part des bénéfices générés par toutes les suites, produits dérivés et autres œuvres dérivées de Star Wars à l’avenir…), je retiens surtout que le client est roi.
Quelques semaines avant la sortie du film, Lucas organise une projection privée pour les membres du conseil d’administration de la 20th Century Fox. À la fin de la séance, les seize pontes sont invités à remplir un questionnaire succinct. Au final, trois membres du conseil du conseil d’administration ont adoré le film, trois ont pensé qu’il rembourserait juste les frais de production, huit ont détesté et deux n’ont même pas rempli le questionnaire car ils s’étaient endormis pendant la projection…
Cela n’empêchera pas Star Wars de devenir un gigantesque phénomène culturel dès sa sortie. Le client (ici, le spectateur qui a payé sa place au cinéma) est roi.
Faisons donc attention à ne pas laisser les avis des observateurs nous plomber le moral et nous éloigner de nos rêves !
Les études de marché, les tests diffusés sur Internet ou les retours de potentiels investisseurs : rien de tout ça ne compte réellement par rapport à l’avis de votre client.
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LA RESSOURCE : ATTENTION À LA SÉDENTARITÉ
La sédentarité est un fléau.
- En quarante ans, les jeunes ont perdu un quart de leurs capacités cardiovasculaires, donc de leur capital santé.
- Plus de 80% des enfants et adolescents français ne respectent pas les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour être en bonne santé : pratiquer au moins 60 minutes d’activité physique quotidienne.
Cette citation de François Carré, cardiologue et médecin du sport, est aussi ultra alarmante : « Aujourd’hui, les professeurs d’éducation physique et sportive en sixième nous disent que trois à quatre enfants sur cinq ne sont pas capables de faire quatre cloche-pieds sur le même pied. Ça veut donc dire qu’il y a un retard de psychomotricité très tôt. Les enfants sont trop assis, et malheureusement devant des écrans »
Et le fléau ne se limite pas à une classe d’âge. Tout le monde est touché, notamment les entrepreneurs qui travaillent depuis leur domicile. Je fais partie de cette catégorie. Mon métier de tous les jours est un métier sédentaire. Un métier où on peut facilement passer huit heures / jour les fesses accrochées à la chaise, le dos courbé vers un écran.
Il y a quelques années, je n’avais plus aucune « verticalité », j’avais tout le temps la tête rentrée dans les épaules.. Ma copine m’appelait le « sans-cou » ! Désormais, je marche, le plus souvent possible, avec mon gillet lesté.
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La sédentarité est un énorme fléau ignoré de tous pour le moment, à part les kinés / osthéos qui voient bien ce qui arrive dans leur cabinet.
J’ai décidé d’écrire un livre pour enquêter sur ce phénomène. Et pour me mettre en jambes, quoi de mieux qu’une conversation avec Anne Ghesquière sur Métamorphose ?
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Au menu :
- Les conséquences de la sédentarité sur notre santé physique et mentale
- Des outils concrets pour sortir de la sédentarité
- Les bienfaits de la marche-thérapie
- Des questions à se poser pour remettre du mouvement au sein de ses différents cercles : le travail, la famille, les amis.
- La notion de sportif sédentaire
- Etc.
Bonne écoute !
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LA QUESTION : EST-CE QU’Il Y A UN ÂGE POUR ENTREPRENDRE ?
Voilà une question qui n’a pas lieu d’être !
Il y a quelques années, pour un numéro de notre magazine Odyssées, je me suis amusé à analyser le discours des médias sur l’âge des entrepreneurs. “Entre 30 et 40 ans, l’âge idéal pour entreprendre”, affirmait sans hésitation le journal Le Figaro. “L’âge moyen des fondateurs de startup à succès est de… 45 ans”, tranchait lui le magazine Harvard Business Review.
À les croire, il y aurait un âge idéal à ne pas louper si l’on souhaite se lancer. Le problème, c’est que ces articles prennent souvent la question à l’envers, en érigeant des informations brutes en modèles sociologiques.
Qu’entend-on par “entrepreneur” dans ces articles ? Après lecture, on comprend que le mot est utilisé pour désigner principalement les créateurs d’entreprises innovantes, ou “startupers”, devenus des rockstars modernes alors même qu’ils ne constituent qu’une portion très minoritaire des entrepreneurs.
En 2019, la France comptait environ 10 000 startups, et bien que ce chiffre soit en constante augmentation chaque année, il est très peu représentatif des plus de 815 000 créations d’entreprises, rien que pour cette même année 2019.
À travers ces portraits-robots caricaturaux se forgent un mythe de l’entrepreneur. Or, ce mythe se perpétue dans l’imaginaire, aussi bien dans l’entrepreneuriat que dans la société : certains banquiers, responsables d’incubateur ou investisseurs vont privilégier des porteurs de projet correspondant davantage au profil sociologique qu’ils ont intégré, tandis que nombre d’entrepreneurs potentiels ne se lanceront jamais, persuadés de ne pas correspondre au profil idéal… se disant par exemple qu’ils sont trop vieux !
Quand j’écoute les 27 000 personnes passées par les formations LiveMentor, je réalise pourtant qu’il n’y a pas d’âge pour entreprendre. Ce qui déclenche le grand saut, c’est surtout une phrase de vie : une reconversion professionnelle, une quête de sens, un besoin de se sentir utile, l’envie de partager une passion, etc.
Pourquoi devient-on entrepreneur ? Et surtout, pour quoi devient-on entrepreneur ? Il me semble que l’entrepreneuriat n’est jamais aussi légitime que lorsqu’il n’est qu’un moyen au service d’une passion, et non pas un but en soi. Or, s’il y a bien une chose en ce monde capable de traverser tous les âges, c’est la passion.
Belle semaine à toutes et à tous, et à lundi prochain !