Pour Rémy, l’aquarelle, c’est un hobby.
Y aurait-il un marché là-dedans ?
Rémy décide de faire un test.
Pour mesurer la demande, il poste une annonce sur internet pour un cours d’aquarelle, chez lui, en région parisienne.
Il n’accueille qu’une élève… mais les résultats sont encourageants :
- Cette élève lui fait un retour hyper positif → Rémy a la confirmation qu’il peut apporter de la valeur dans ce domaine
- Beaucoup de personnes voulaient assister à son cours mais n’étaient pas disponibles ou habitaient trop loin → Rémy voit qu’il y a un besoin
Ces signaux lui disent qu’il est sur la bonne piste.
Il crée sa chaîne YouTube et développe petit à petit son audience. Les gens aiment les tutoriels qu’il partage gratuitement.
Du coup, en quelques mois, Rémy a 600 abonnés à sa liste email.
L’étape d’après : vendre un produit. Mais quoi proposer à l’audience ? Rémy a bien quelques idées mais rien de concret.
Solution : il propose des coachings gratuits.
C’est gagnant-gagnant. Rémy aide ses abonnés à progresser et eux lui permettent de construire son produit. Comment ? En lui révélant les problèmes qu’ils rencontrent en aquarelle.
Une fois que Rémy sait exactement ce qui bloque son audience, il peut leur proposer la solution parfaite.
La suite :
- Il crée une méthode d’aquarelle spécifique aux besoins de son audience
- Il fait son 1er lancement et génère 3500 € en quelques jours
👉Leçon n°3 : vous n’avez pas besoin d’une idée révolutionnaire ou d’un marketing compliqué pour commencer à gagner de l’argent.
Il faut simplement être capable de résoudre un problème, pour un certain type de client.
👉Leçon n°4 : le chemin vers un premier lancement rentable est rarement linéaire.
C’est normal de tester plusieurs idées avant de trouver la bonne.
L’essentiel est de savoir pivoter assez tôt, pour ne pas perdre trop de temps sur les mauvaises idées.
2 – Étude de cas : comment vendre un produit qui n’existe pas (encore) 🧰
L’épouse de Nicolas est diététicienne.
Mais elle est à deux doigts d’arrêter :
- Certains patients lui posent un lapin sans prévenir
- D’autres patients arrêtent leur accompagnement avant la fin
- Et elle a des difficultés à attirer de nouveaux clients
Son vrai problème, c’est qu’on ne lui a jamais montré comment gérer la partie « business » de son activité (trouver des clients, envoyer des rappels, etc…).
Du coup, Nicolas et sa femme ont l’idée d’une offre : proposer des techniques marketing pour aider les diététiciennes à mettre en avant leur activité.
Sauf qu’ils ne créent pas le produit. Pas tout de suite.
Ils profitent d’abord d’un webinaire organisé par une association de diététiciennes pour pitcher leur offre. Avant de créer quoi que ce soit, ils veulent s’assurer que leur idée est viable.
Au moment du webinaire, ils n’ont que l’introduction de leur formation. Autant dire, presque rien.
Malgré tout, sur les 20 diététiciennes présentes au webinaire, 6 personnes achètent leur produit. Ils génèrent plus de 1500 € en quelques heures.
À ce moment-là, Nicolas et sa femme ont leur validation : ils créent leur produit.
C’est ce que j’appelle un « Lancement Inversé ».
Beaucoup de débutants se lancent comme ça :
Créer votre produit PUIS chercher des gens à qui le vendre.
Le risque est de passer des mois sur un produit en pensant qu’il va faire un carton, et se retrouver au moment du lancement avec… 0 vente.
Le « Lancement Inversé » vous propose de faire l’inverse :
Vendez votre produit à votre audience PUIS créez votre produit.
Si vous n’avez pas assez de ventes, vous pouvez annuler le projet sans perdre de temps : remboursez tout le monde et passez à autre chose.
C’est une technique simple qui peut vous économiser des mois de travail.
Une fois l’idée validée, Nicolas et sa femme ont fait évoluer leurs offres :
|