Bonjour Email,
Ce lundi 18 décembre à 8h00, c’est le début du formidable Noël de LiveMentor !
Pendant 5 jours, il devient possible d’accéder aux 27 formations de notre bibliothèque pour un prix tout doux.
Cette année, on vous réserve des super cadeaux en bonus, comme nos 2 livres (“La Méthode LiveMentor” et “Entreprendre et (surtout) être heureux”) ainsi qu’1 an d’abonnement à Odyssées, notre magazine papier où se sont déjà exprimés Fabrice Midal, Anne Ghesquière, Fabien Olicard ou encore Pénélope Bagieu. Et d’autres cadeaux à découvrir lundi matin…
Derrière le Noël de LiveMentor, il y a notre mission : vous aider à développer l’entreprise de vos rêves.
Pour ça, il faut surmonter le pire ennemi de l’entrepreneur : le plateau.
Aujourd’hui, je vous parle de cet ennemi. Cela ne sera peut-être pas une lecture facile, mais connaître son ennemi est le meilleur moyen de le combattre !
Et d’ici-là, vous êtes convié à un atelier live pour faire le bilan de votre année et préparer 2024 !
Mais pourquoi le taux d’échec des créations d’entreprises est-il si élevé ?
- Selon l’INSEE, 49,5 % des nouvelles entreprises, soit près de la moitié, n’arrivent pas à survivre au bout de 5 années.
- Autre statistique : après 3 ans, seulement 2% des micro-entrepreneurs gagnent plus que 36 000 euros par an.
- Et pire encore, selon la BPI, plus d’un tiers des Français rêve de créer son entreprise, mais n’ose pas passer à l’action.
Cette question me hante depuis des années et constitue la raison d’être de LiveMentor. Et malheureusement, la plupart des choses que j’ai pu lire ou entendre dans les médias à ce sujet me semblent à côté de la plaque !
On accuse la culture française (“peu entreprenante”), le taux d’imposition (“trop élevé”) ou la conjoncture économique (“mauvaise”)…
Alors que le vrai ennemi des entrepreneurs est ailleurs.
Je l’appelle “le plateau”, et j’aime prendre l’image des sables mouvants pour le décrire.
Le plateau, c’est quand le projet stagne.
C’est quand on finit l’année avec l’impression que le bilan n’est pas si différent de celui de l’année dernière ; c’est quand on sent qu’il faut que ça change, mais qu’on ne sait pas par où commencer.
Être bloqué sur un plateau, c’est dangereux.
C’est prendre le risque de ne jamais démarrer réellement, de s’épuiser, d’arrêter le projet, de reprendre un emploi alimentaire, d’abandonner son projet passion, de ne pas mener la vie à laquelle on aspire.
Et la réalité implacable, c’est que tous les entrepreneurs passent par les 3 mêmes plateaux.
Depuis l’âge de 20 ans, j’ai créé 3 entreprises, participé au financement d’une dizaine d’entreprises supplémentaires, et à chaque fois, ces 3 plateaux sont apparus sur le chemin.
Idem pour les 26 000 personnes accompagnées dans les formations LiveMentor.
Et parmi ces 26 000 personnes, il y a Widad, qui a réussi à surmonter le Covid (qui avait fait tomber son chiffre d’affaires à 0 euro).
Voici son histoire.
Widad et les 3 plateaux
Nous sommes en mars 2020, et je viens de parler à Widad Zein par téléphone.
À ce moment-là, Widad n’est ni salariée, ni entrepreneur. Elle n’a plus aucune activité professionnelle. Elle me raconte que les derniers mois ont été intenses pour elle, et qu’elle est vidée. Épuisée.
Elle est même inquiète : seule en Colombie, rien ne se passe comme prévu.
Les frontières viennent de fermer à cause du Covid, donc pas moyen de prendre l’avion pour rentrer en France. Mais surtout, le Covid vient de faire tomber son chiffre d’affaires à 0 euro.
Widad est venue en Colombie pour vivre de sa passion : la salsa caleña.
Ce type de salsa très physique et acrobatique est populaire en Colombie.
Elle était venue pour enseigner dans une école locale et danser dans une compagnie.
Maintenant, à cause du Covid, elle est confinée et ne peut pas enseigner. L’école qui l’employait a fermé, les spectacles sont annulés et l’incertitude plane.
Mais elle a du temps pour réfléchir.
Beaucoup de temps… Et elle cogite.
Une idée ne cesse de revenir. Une phrase dite à sa directrice d’école pendant son adolescence :
« Moi aussi, je veux être directrice d’une école de danse. »
Widad sent une flamme monter en elle. Autant par enthousiasme que par besoin de retrouver très vite du chiffre d’affaires, elle me partage son envie de créer son école. Elle veut réaliser son rêve de gosse.
Je pourrais vous raconter ici que tout s’est bien passé.
Je pourrais “zapper” les coulisses de l’histoire de Widad et arriver directement à la conclusion : aujourd’hui, son école existe, prospère, et a même ses propres locaux à Toulouse, en France !
Mais la vérité, c’est qu’elle aussi a rencontré les fameux 3 plateaux.
Le premier plateau : elle a failli ne jamais lancer son école
Quand Widad va se coucher, l’agitation l’empêche de dormir.
Elle est enthousiaste, elle sait que lancer son école en ligne est une bonne idée. Elle s’imagine les moindres détails. Quels mouvements enseigner, comment elle doit filmer… Elle s’imagine même la création d’une école physique, à terme.
Et en même temps, elle est paniquée :
« Vais-je réussir ? Après tout, je n’ai jamais lancé de projet. Je ne sais pas vendre. Je ne sais pas créer de cours. Je ne me suis jamais filmée… »
Widad est sur courant alternatif.
Ultra-motivée le matin, puis abattue le soir, avant de se remettre à rêver la nuit venue.
Si vous avez lancé ou voulez lancer votre projet, vous connaissez. Et vous savez que le risque réel n’est pas tant de se planter que de ne jamais se jeter à l’eau.
C’est le moment des doutes, du manque de confiance, où l’on n’ose pas y aller.
C’est quand on ne sait pas par où commencer. Quand on a peur de quitter son emploi. C’est là qu’on risque d’abandonner avant même d’avoir commencé.
Et Widad a réussi à surmonter ce plateau, comme 26 000 autres apprenants qui ont lancé leur projet.
(Il existe une manière simple d’y parvenir, nous en parlons dans le prochain e-mail !)
Mais une fois qu’on franchit ce premier plateau, un autre nous attend (comme à chaque plateau).
Et Widad n’a pas fait exception.
Le deuxième plateau : pas assez de clients pour survivre
Depuis Bogota, son projet voit le jour.
Il faut donner un nom, un logo et une adresse internet. Ce sera la Punta Talon Academy, une école de salsa en ligne.
Les premières semaines sont particulièrement chargées. Elle sait qu’elle doit se former à la création de cours en ligne, donc Widad rejoint LiveMentor et sa formation « Formateurs & Coachs ».
Elle commence à créer un programme de formation complet et tourne ses premiers cours vidéo. Puis elle conçoit la plateforme de son école en ligne. En quelques jours, tout est prêt.
Mais rien ne se passe.
Les élèves ne s’inscrivent pas, et Widad a le sentiment de ne pas avancer.
À l’aide de son mentor, elle comprend vite qu’elle doit passer à l’étape suivante : faire connaître son école de danse, et aller chercher ses premiers clients.
Alors elle se lance dans la conception de son site internet.
Elle prépare un discours de vente, crée des pages produits, et installe son système de paiement.
Et ça marche : le bouche à oreille fait son petit effet, et les premiers clients s’inscrivent à sa formation !
Mais après l’euphorie des premières ventes, son projet stagne.
Elle se trouve à un moment crucial, car elle doit :
- Gagner en visibilité
- Amener du trafic sur son site internet
- Acquérir de nouveaux clients
Ce moment, c’est le cœur du deuxième plateau. Lorsque l’enthousiasme des débuts doit faire place à l’exécution professionnelle.
Il s’agit alors de se former à de nouvelles compétences en marketing et vente pour acquérir plus de clients. Cette phase est nécessaire pour que son projet fonctionne.
Sans ces apprentissages, c’est la stagnation.
Il est possible de s’en sortir, et Widad a rendu ça évident !
Mais une fois que vous avez construit votre premier canal d’acquisition de nouveaux clients, vous entrez dans une nouvelle phase.
Et cette phase est toute aussi critique.
Le troisième plateau : 0 temps disponible
Maintenant que Widad a des clients réguliers, elle a résolu beaucoup de ses problèmes.
Son site accueille du trafic, ses publicités Facebook rapportent des ventes et elle se projette.
Mais l’énergie commence à lui manquer.
Elle est tiraillée : elle sait qu’elle doit se reposer, elle a envie de passer du temps avec ses proches et prendre soin d’elle.
Sauf que s’arrêter signifie mettre l’école au point mort. Et ça, elle ne peut pas se le permettre. Pour l’instant, l’école lui génère un revenu de 1 800 euros. Mais elle doit y passer 6 jours sur 7.
En fait, tout dépend d’elle.
Ce plateau est complexe.
Il s’agit de réussir à ne plus faire dépendre son entreprise de son temps. À décorréler les résultats du temps de travail.
Et souvent, il faut un mélange de plusieurs éléments :
- Développer un deuxième canal d’acquisition de clients (le SEO, Google Ad, Youtube, Instagram, sa newsletter)
- Apprendre à déléguer certaines tâches, donc recruter (que ce soit un freelance ou intégrer quelqu’un à son équipe)
- Prioriser différemment, et s’organiser pour progressivement se libérer du temps
Cette phase suppose d’emmagasiner différentes compétences de gestion d’entreprise, de management, et d’approfondissement marketing.
C’est souvent la plus délicate ET la plus enthousiasmante, car les résultats s’accélèrent. C’est la période où le chiffre d’affaires décolle, où de nouveaux projets sont lancés, et où – paradoxalement, à première vue – la santé s’améliore.
Le porteur de projet est plus aguerri, il doit approfondir. À ce stade, il sait apprendre, il sait qu’il doit progresser en tant qu’entrepreneur pour faire avancer son entreprise, et il connaît cette phase de plateau.
Le seul risque, c’est d’être trop épuisé pour le surmonter.
Ici, Widad a failli craquer.
Mais elle a réussi à trouver le bon enchaînement d’actions qui, en quelques semaines, a fait la différence. La création de son école à Toulouse est alors devenue possible !
Je ne vous raconte pas ça pour vous décourager, mais pour que chacun ait bien en tête l’ennemi à combattre : le plateau.
100% des entrepreneurs rencontrent ces 3 plateaux.
Il ne s’agit pas de culpabiliser, mais de comprendre comment les surmonter. Et s’il n’y a pas de remède, il existe bien une formule presque magique.
Je vous donne rendez-vous lundi 18 décembre, à 9h, pour en discuter.
À lundi dans votre boîte e-mail,
Alexandre Dana, et toute l’équipe LiveMentor
P.S. : d’ailleurs, dimanche soir à 21h se tient l’atelier “90 minutes pour faire le bilan de 2023 et préparer 2024”. Je vais dérouler les 12 questions à se poser pour :
- Identifier ce qui a bien marché en 2023
- Analyser les blocages et les pistes d’amélioration
- Élaborer votre plan d’action afin de vous rapprocher de votre vision en 2024
Cet atelier est l’occasion de prendre un moment juste pour vous, ce dimanche à 21h.
Un moment de travail sur vous, pour vous, sans parler de chiffres ni se culpabiliser ; mais un moment de douceur pour faire le bilan calmement, voir comment récupérer du temps en 2024 et progresser dans votre projet.
Il reste quelques places à saisir.
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