Chers amis,
Alors que le Salon de l’Agriculture vient d’ouvrir ses portes, le gouvernement tente de faire croire que la crise est derrière nous. Mais sur le terrain, la réalité est toute autre : la colère des agriculteurs n’a pas disparu.
Comme l’a rappelé Jordan Bardella lors du premier jour de sa visite, ils sont étouffés par les normes, laminés par une concurrence déloyale et trahis par des accords de libre-échange qui bradent notre souveraineté alimentaire.
Depuis des décennies, les gouvernements successifs ont méthodiquement affaibli notre agriculture. Aujourd’hui encore, Emmanuel Macron et François Bayrou refusent de s’opposer frontalement à l’accord commercial Mercosur, imposé aux Français contre l’avis de la représentation nationale. Une inaction qui conduira à inonder le marché de viande sud-américaine ne respectant aucune de nos normes.
À Bruxelles, l’Allemagne et la Commission européenne veulent passer en force en scindant cet accord pour empêcher les parlements nationaux de le bloquer. Où est la fermeté du gouvernement face à cette manœuvre ? Le RN, lui, a pris ses responsabilités et a exigé que la France s’oppose fermement à ce coup de force.
À l’Assemblée nationale, nous avons soutenu la loi d’orientation agricole qui apporte des avancées — simplification administrative, guichet unique, soutien aux agriculteurs retraités. Mais ce texte passe à côté de l’essentiel : garantir des prix rémunérateurs et mettre un terme à la concurrence déloyale. C’est pourquoi nous continuerons à nous battre pour que nos agriculteurs puissent vivre dignement de leur travail et que la souveraineté alimentaire de la France ne soit plus un slogan creux.
L’agriculture française ne peut pas survivre sous le joug de l’écologie punitive et de la surenchère normative de Bruxelles. Jordan Bardella a rappelé que nous demandions la suspension immédiate du Pacte Vert européen, qui condamne nos exploitations sous des montagnes de réglementations absurdes pendant que les produits étrangers entrent sans contrôle.
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