À travers 10 propositions, les sénatrices et sénateurs socialistes plaident pour une transition vers un modèle agricole plus durable, pour reconnaître le travail des agriculteurs et pour assurer un avenir viable.

Le groupe Socialiste, Écologiste et Républicain au Sénat exprime des inquiétudes quant à l’efficacité des lois agricoles actuelles et encourage le développement de l’agroécologie. En conclusion, des actions concrètes doivent être entreprises pour répondre de manière durable aux défis du monde agricole, alignées sur les aspirations de la société.

Dans une interview accordée à L’Obs, Dominique Potier, député socialiste de Meurthe-et-Moselle, réagit à la décision du gouvernement de mettre en pause le plan Ecophyto, visant à réduire l’utilisation des pesticides de moitié d’ici 2030.

Il considère cette décision comme dramatique pour la santé publique, la fertilité des sols et la souveraineté alimentaire. De plus, Dominique Potier estime que la suspension du plan Ecophyto retarde des changements nécessaires dans l’agriculture : la réduction des pesticides est compatible avec les objectifs climatiques et de souveraineté alimentaire, à condition de repenser profondément les systèmes agricoles.

Pour lui, le gouvernement commet une erreur de diagnostic en ne répondant pas à la souffrance économique et sociale des agricultrices et des agriculteurs.

À l’Assemblée nationale, c’est Boris Vallaud, président du groupe Socialistes et apparentés, qui a pris la parole à la tribune pour répondre à Gabriel Attal. Il est revenu sur le bilan du Premier ministre, dénonçant les multiples crises, les réformes controversées, et soulignant la souffrance des Françaises et des Français due à l’injustice.

Boris Vallaud propose une vision alternative axée sur la valorisation du travail, l’égalité fiscale, l’augmentation des salaires, et la défense des services publics. Il a également critiqué la politique environnementale du gouvernement, appelant à un plan massif de bifurcation écologique et dénoncé le mépris du dialogue social et du Parlement, critiquant le Président de la République pour avoir épuisé la Ve République et abîmé la politique.

Il reproche au Premier ministre d’endosser « le passif d’une politique libérale et réactionnaire » menée depuis 7 ans.

Patrick Kanner a pu énumérer divers problèmes tels que la fragilisation de l’école publique, la crise agricole, la politique fiscale défavorable aux classes moyennes, et la gestion de la crise sociale. Il demande des réponses fortes, notamment en matière de justice sociale, de transition écologique, de logement, et de soutien aux collectivités territoriales.

Hier, les principaux syndicats enseignants de l’Éducation nationale appelaient à la mobilisation pour défendre l’école publique.

Nous étions à leurs côtés dans les cortèges partout en France pour rappeler que l’éducation n’est pas un coût mais un investissement dans la jeunesse et l’avenir de notre pays.

70 ans après l’appel de l’Abbé Pierre, dans son nouveau rapport qu’elle présentait hier, la Fondation alerte sur l’explosion du mal-logement en France.

Dans ce contexte d’aggravation de la crise du logement, dont le Gouvernement est en grande partie responsable, Gabriel Attal vient d’annoncer un abaissement des obligations des communes en matière de logements sociaux pour les ménages modestes. Cette remise en cause de la loi SRU est un nouveau coup porté à notre modèle social du logement et de la solidarité ! Nous nous y opposerons.

Pour répondre à cette crise du logement dans certains territoires, Iñaki Echaniz co-portait une proposition de loi visant à réguler les meublés de tourisme type Airbnb et mettre fin à la niche fiscale qui avantage les locations touristiques par rapport aux locations longue durée. Une loi adoptée par l’Assemblée nationale lundi !

Le combat continue pour lutter contre la spéculation immobilière et garantir un habitat durable et digne sur tous les territoires !

Au-delà des préoccupations sanitaires, la vente d’eau traitée au prix de l’eau minérale naturelle est dénoncée comme une fraude. Les député·e·s socialistes exigent la publication immédiate du rapport de l’IGAS et appellent à la création d’une commission d’enquête parlementaire pour clarifier la mise en danger des consommateurs et le rôle potentiel du gouvernement dans cette affaire.

Le groupe Socialiste, Écologiste et Républicain au Sénat a aussi dénoncé ce scandale sanitaire et le silence complice du gouvernement. Ils demandent la transmission du rapport au Parlement pour un examen détaillé des conclusions et recommandations de l’IGAS. La transparence est essentielle pour informer les Françaises et les Français sur cet enjeu majeur de santé publique et prendre des mesures correctives.

Christophe Clergeau, eurodéputé socialiste, a aussi tiré la sonnette d’alarme et a interpellé la Commission européenne : « La Commission a-t-elle été informée, par les autorités françaises ou d’autres, de ces pratiques ? Quelle analyse la Commission fait-elle de la décision des autorités françaises de ne pas sanctionner le non-respect de leurs obligations légales par les entreprises concernées ? ».

Mardi soir, lors d’un vote solennel, l’Assemblée nationale a voté en faveur de l’inscription de la liberté de recourir à l’IVG dans la Constitution.

Les socialistes continuent le combat aux côtés des associations féministes pour que ce vote soit confirmé par le Sénat.

L’appel de Laurence Rossignol aux sénatrices et aux sénateurs

Dans une vidéo publiée sur son compte Instagram, Laurence Rossignol, sénatrice socialiste du Val-de-Marne, a lancé un appel aux sénatrices et sénateurs pour voter la constitutionnalisation de l’IVG.

Le 28 février au Sénat, la France aura une opportunité exceptionnelle : celle d’être le premier pays à garantir un droit et une liberté nouvelle pour les femmes.

Notre campagne « un·e socialiste, un combat » se poursuit !

Cette semaine, découvre le combat de Dominique Potier, député de Meurthe-et-Moselle.

Rien ne justifie qu’un·e salarié·e gagne en un mois plus que les autres en un an. Avec les député·e·s socialistes, Dominique Potier se bat pour réduire les écarts de rémunération au sein des entreprises. Il propose de créer un facteur 12 : un écart de maximal de 1 à 12 entre les salaires les plus modestes et les plus élevés.

Le Groupe d’experts du Parti socialiste invite Antoine Vauchez, politiste et directeur de recherches au CNRS, pour échanger sur le thème suivant : « Après le QatarGate, la démocratie européenne face aux conflits d’intérêt et à la corruption ».

Rendez-vous lundi 5 février à 18h30 pour participer à ce webinaire qui sera animé par Chloé Ridel, porte-parole du Parti socialiste et co-animatrice du Groupe d’experts, et Jérôme Saddier, co-animateur du Groupe d’experts :