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Bonjour Email,
Nous sommes le 21 décembre et voici la dernière NEWSletter de l’année 2023 !
Ce début de semaine a été marqué par une date sombre dans l’histoire de notre République : le Parlement a adopté le projet de loi sur l’immigration, inspiré du programme historique de l’extrême droite. En effet, la macronie a franchi des lignes bleues, nous te détaillons ces mesures dans une fiche argumentaire. Les parlementaires socialistes se sont fortement mobilisé·e·s contre ce projet de loi à l’Assemblée nationale, au Sénat et dans les médias, nous te proposons de découvrir toutes ces prises de parole. Tu pourras aussi retrouver le « un·e socialiste, un combat » de la semaine avec Stéphane Ravacley qui se bat pour aider les jeunes migrants à finir leurs études et à s’intégrer.
Au niveau européen, une avancée sociale majeure pour les travailleurs des plateformes numériques se joue demain mais la France s’y oppose, nous t’en expliquons les enjeux.
Pour finir, cette année, les fêtes se dérouleront dans un contexte inflationniste inédit, nous te détaillons nos mesures pour y remédier.
Bonne lecture !
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Projet de loi immigration : le déshonneur
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Ce 19 décembre 2023 restera comme une date sombre dans l’histoire de la République. Un projet de loi sur l’immigration, inspiré du programme historique de l’extrême droite, a été adopté par le Parlement avec les voix du Rassemblement national.
Préférence nationale dans l’attribution des aides sociales, déchéance de nationalité, remise en cause du droit du sol, durcissement du regroupement familial, attaques contre les étudiants étrangers et les étrangers malades, exclusion des étrangers sans papiers de l’hébergement d’urgence… La minorité présidentielle avait fixé des lignes rouges, elles ont toutes été allègrement transgressées et ce sont désormais les lignes bleu marine qui sont franchies.
Ils ont tout cédé. Leurs amendements, leurs articles, leurs valeurs, leur honneur. Cette loi Darmanin-Le Pen-Ciotti est une infâme loi raciste de police des étrangers. Elle demeurera comme le moment où le mandat d’Emmanuel Macron s’est vautré dans le déshonneur.
Les parlementaires socialistes saisiront le Conseil constitutionnel afin d’obtenir la censure de cette loi.
En 2017 et en 2022, nous avons uni nos voix contre le Rassemblement national pour faire élire Emmanuel Macron. Ce temps est désormais révolu, puisque le gouvernement en est désormais le porte-voix. Le Président du barrage républicain est devenu celui du naufrage républicain.
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Les lignes bleues franchies par la macronie
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Les explications de vote de nos présidents de groupe
Au Sénat, Patrick Kanner a dénoncé ce projet de loi immigration, c’est « un texte de police des étrangers » et a déclaré que l’extrême droite « aurait pu l’écrire ». Le groupe socialiste, écologiste et républicain a logiquement voté contre ce texte.
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Puis, ce fut au tour de Boris Vallaud de prendre la parole lundi soir à l’Assemblée nationale au nom des socialistes. Il a interpellé les député·e·s de la majorité : « rien ne vous oblige à céder à une droite devenue le valet docile de l’extrême droite », ajoutant « rien ne vous oblige à vous aventurer sur des terres qui ne sont pas les vôtres ». Les député·e·s socialistes ont évidemment voté contre ce texte de la honte.
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Les questions au gouvernement
Aux lendemains de l’adoption du projet de loi immigration, les séances de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale et au Sénat ont été l’occasion pour les socialistes de dénoncer à nouveau ce texte que nous rejetons.
Marie-Pierre de la Gontrie, sénatrice de Paris : « Vous avez jeté la majorité présidentielle et le pays dans les bras du Front national. »
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Iñaki Echaniz, député des Pyrénées-Atlantiques : « Malgré vos éléments de langage, les chiffres sont têtus : ce sont bien les 88 votes « pour » du Rassemblement national qui vous permettent d’obtenir une majorité sur ce texte de la honte. »
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Les réactions des socialistes dans les médias
Suite au vote, Olivier Faure était l’invité de Public Sénat mardi matin. Il a tiré la sonnette d’alarme : « Avec le vote du projet de loi immigration, nous avons assisté hier à un basculement historique : le renoncement par le chef de l’État à tous nos principes fondateurs et la fin du barrage républicain qui lui a permis d’accéder au pouvoir. J’appelle solennellement le président de la République à ne pas promulguer la loi immigration ».
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Mardi matin, Boris Vallaud, chef de file sur ce texte à l’Assemblée nationale, était également en plateau. Dans la matinale de France Inter, il a déclaré : « C’est d’abord une défaite du Président de la République. Emmanuel Macron n’est plus maître de rien, encore moins de ses textes. Le vote de la loi immigration signe la fin du ‘en même-temps’ et le début d’une cohabitation avec la droite d’Eric Ciotti ».
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Monsieur le Président, renoncez !
Hier, aux côtés d’organisations politiques, syndicales et associatives, nous avons interpellé le Président de la République pour qu’il renonce à cette loi immigration qui porte une atteinte fondamentale aux valeurs de notre République et qui, au-delà de fracturer sa propre majorité, va fracturer notre pays.
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Les socialistes continuent et continueront de se battre contre la stigmatisation des étrangers. C’est pourquoi, cette semaine, pour le nouvel épisode de « Un·e socialiste, un combat », découvre le portrait de Stéphane Ravacley, secrétaire national aux Commerces, à l’Artisanat et aux Petites entreprises.
En 2021, Stéphane Ravacley s’est battu pour que son jeune apprenti Laye Fodé Traoré ne soit pas expulsé. Depuis, il se mobilise pour aider les jeunes migrants à finir leurs études et à s’intégrer dans la société.
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La France doit protéger les travailleurs ubérisés, pas les plateformes qui les exploitent
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Demain, une avancée majeure pour les droits sociaux des travailleurs des plateformes numériques pourrait être bloquée par la France. Une fois de plus, Emmanuel Macron privilégie Uber et les plateformes plutôt que la protection des travailleuses et des travailleurs.
Les travailleurs ubérisés seraient environ 4 millions dans l’Union européenne. Ces travailleurs offrent leurs services à des clients à travers des plateformes numériques usant d’algorithmes. Si ce statut de travailleur indépendant peut paraître avantageux, en réalité, il créé de l’insécurité et précarise les personnes concernées. En effet, les travailleurs « ubérisés » ne bénéficient pas des protections liées au statut de salarié.
Nous demandons que ces travailleurs soient reconnus comme salariés des plateformes qui les emploient. Grâce aux socialistes, un accord a été trouvé en ce sens au niveau européen. Mais, demain, la France pourrait bloquer l’adoption de ces avancées sociales !
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Nous appelons le gouvernement français à prendre conscience de l’importance de l’enjeu de cette directive qui bénéficiera à plus de 4 millions de travailleurs et à soutenir le texte obtenu grâce à la mobilisation des socialistes européens. L’Europe peut combattre la précarité !
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La question au gouvernement d’Olivier Jacquin
Olivier Jacquin, sénateur socialiste de Meurthe-et-Moselle et secrétaire national aux Mobilités et aux Transports, a justement interrogé Olivier Dussopt, hier lors de la séance de questions au gouvernement, sur la mise en œuvre de la directive Schmit en France, qui introduit une présomption légale de salariat pour les travailleurs de plateforme. Les travailleurs des plateformes doivent avoir des droits !
Retrouvez l’intégralité de sa question :
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Cette période des fêtes de fin d’année est aussi marquée par l’inflation toujours trop élevée. Les prix des produits et des services ont augmenté, ce qui a un impact sur le budget des ménages.
Pour remédier à cette situation, les socialistes ont des propositions : taxation des superprofits, réforme de la politique agricole pour plus d’autonomie alimentaire en Europe, indexation des salaires sur l’inflation…
Découvre nos mesures à travers la campagne que nous lançons sur les réseaux sociaux aujourd’hui, tu peux télécharger les visuels en cliquant ci-dessous :
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Merci de nous avoir lus Email,
Parti socialiste 🌹
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