Le syndrome de l’imposteur n’existe pas

C’est Antoine.

Ça ne va pas te plaire.

Mais si tu crois que tu as le syndrome de l’imposteur…

Si tu n’assumes pas ton expertise…

Si tu as l’impression de ne pas être légitime pour parler de ton sujet…

Ce n’est peut-être pas un syndrome.

​

Peut-être que ton esprit te met simplement face à la réalité :

Tu n’es pas compétent pour t’exprimer là-dessus.

Tu n’as pas la réponse à toutes les questions.

Tu n’es pas un expert.

Et peut-être que la solution, ce n’est pas de combattre le syndrome…

De te répéter des affirmations positives, ou d’essayer de te convaincre que tu es à ta place…

Mais d’accepter d’être un imposteur.

​

J’ai beau faire ce métier depuis plus de 10 ans et avoir aidé des milliers d’entrepreneurs…

Je me considère toujours comme un imposteur.

Je ne suis pas un expert de ma thématique et je ne prétendrai jamais en être un.

Je crée du contenu d’amateur depuis le premier jour.

Du contenu qui ne prétend pas tout savoir ni avoir réponse à tout.

Du contenu qui se contente de partager mes expériences et mes découvertes.

Le but, ce n’est pas de prouver à qui que ce soit que je m’y connais.

Le but, c’est d’inspirer les gens avec mes histoires, et de leur donner envie de se lancer à leur tour.

Si j’ai vendu pour plus de 3,5 millions d’euros de formations en ligne, ce n’est pas grâce à mon expertise.

C’est grâce à mon amateurisme.

C’est justement parce que les gens peuvent s’identifier à moi, se voir faire ce que je fais, qu’ils achètent mes formations.

Parce que si un amateur l’a fait, alors eux aussi peuvent le faire.

​

Tu as le syndrome de l’imposteur ?

Tant mieux.

Sois un imposteur bavard.

Un imposteur curieux et passionné, qui découvre des choses chaque jour et les partage avec enthousiasme à son audience.

Un imposteur audacieux, qui donne de la valeur à ce qu’il découvre, qui connaît cette valeur et qui est prêt à la vendre à son audience, parce qu’il sait qu’elle peut lui être utile.

Sois un imposteur fier, qui se fiche d’être un imposteur, parce qu’il ne travaille pas pour flatter son ego mais pour aider les gens.

Il y a ceux qui cherchent à recevoir des prix et des titres, pour impressionner beau-papa et clouer leur vanité dans des cadres en bois au-dessus de leur bureau.

Et il y a ceux qui cherchent à aider leur audience coûte que coûte, en leur transmettant tout ce qui peut leur être utile.

Qui sont les vrais imposteurs ?

​

Le syndrome de l’imposteur n’existe pas.

Quand tu as une mission qui te dépasse, tu te fiches de savoir si les gens te voient comme un expert ou pas.

Ce qui compte, c’est de transmettre. Joyeusement, sans prise de tête, et sans trop se prendre au sérieux.

Tu n’as rien à prouver.

​

À demain,

Où me retrouver ?

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