(🦊N°2) Moi … ça va pas.

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🦊 LE MAIL DU RENARD N°2 : « Salut, ça va ! »Combien de fois par jour entendez-vous cette phrase ?Tous les matins lorsque j’emmène mon fils à l’école, je…

🦊 LE MAIL DU RENARD N°2 :
« Salut, ça va ! »

Combien de fois par jour entendez-vous cette phrase ?

Tous les matins lorsque j’emmène mon fils à l’école, je croise les parents de ses copains et nous nous saluons toujours de la même manière « salut, ça va ? ».

Et tous les jours, c’est exactement le même rituel.

Nous nous répondons de la même manière : c’est un retour de « ça va. »

Dans une réflexion hautement philosophique, je me suis demandé pourquoi nous avions toujours cette même manière de nous dire bonjour.

Est-ce que nous souhaitons réellement savoir comment va l’autre ou est-ce simplement un réflexe, une habitude ancrée qui fait que nous reproduisons toujours la même chose sans réelle conscience de l’acte ?

Voulons-nous vraiment savoir comment va l’autre ?

Imaginons !

Je croise à nouveau un parent et cette fois-ci, je ne lui réponds pas « ça va » mais plutôt « moi, ça ne va pas ».

Est-ce qu’il va s’arrêter pour en savoir plus ou est-ce que cela va créer une sorte de malaise parce que ce n’est pas la réponse attendue ?

Il faudrait faire le test.

Mais que nous révèle ce comportement que nous faisons tous ?

La répétition ainsi que l’habitude rassurent l’être humain.

Il a besoin de repères pour établir un cadre qui lui évite de trop réfléchir.

Et oui, tant qu’à faire, autant éviter de réfléchir là où nous n’en n’avons pas besoin.

L’homme reste feignant par nature.

Tout autour de nous les choses se répètent à l’infini pour maintenir une sorte de normalité qui rassure.

Après lundi il y a quoi ?
Et bien toujours un mardi.
Pareil pour tous les autres jours de la semaine.

Après le printemps arrive toujours … l’été.
Et c’est exactement pareil chaque année.

Que fait-on tous les matins quand le réveil sonne ?
Nous nous levons puis comme tous les matins, nous nous lavons les dents (enfin, surtout pour les plus propres d’entre nous).

Quand le soleil se couche, nous savons que nous devons aller dormir.

Le lundi, c’est le jour de notre série préférée …

Et ainsi de suite et ainsi de suite, des cycles similaires se reproduisent à l’infini de notre naissance à notre mort.

Tout cela est « normal » ou tout du moins nous paraît normal.

Briser ces cycles est très énergivore.

Autant psychologiquement que physiquement.

Le changement est un traumatisme pour l’être humain SURTOUT quand sa réaction peut paraître anormale aux yeux de ses compatriotes.

L’homme est un animal social qui existe au travers de groupes.

Sans le groupe, il meurt.
D’où l’importance d’être reconnu avec des signes distinctifs qui permettent de savoir à quel groupe il appartient.

Ces signes, ce sont … LES MARQUES mais bon ça, nous en parlerons plus en détail dans un prochain email et je fais d’excellentes études de cas sur le sujet sur la chaine.

La playlist « étude de cas » est ici.

Régalez-vous ! C’est une mine d’or pour tout entrepreneur qui souhaite se différencier.

Au passage, si vous n’êtes pas encore abonné à la chaine, il est temps !

Reprenons.
Une réaction anormale et vous pouvez être montré du doigt par le groupe voire même pire, en être exclu.

Souvenez-vous des réactions excessives des pro-vax VS anti-vax et inversement.
Pareil pour le port du masque avec des bagarres qui ont éclaté.

Le conformisme est l’attitude passive consistant à se soumettre aux idées communément admises, aux usages, aux comportements, aux règles morales, à la façon de parler du plus grand nombre, du milieu ou du groupe auquel on appartient.

Le marketing de clone, c’est le conformisme.

Problème, un entrepreneur ne peut être conformiste.

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Aparté.

J’ai interviewé un trader qui a complètement brisé les codes de son marché avec un style qui allait totalement à contre-courant.

Cliquez ici pour visionner cet entretien

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Comme le disait à juste titre l’économiste Joseph Schumpeter, l’entrepreneur détruit pour créer.

C’est la théorie de la destruction créatrice.

Joseph Schumpeter – Économiste

L’entrepreneur brise l’existant, la norme, pour amener une solution nouvelle.

Vous qui lisez ce mail du Renard, vous menez un combat perpétuel.

Un combat contre le conformisme en proposant de nouvelles solutions mais également un combat plus délicat contre vous-même.

Il est difficile de résister de manière permanente aux appels du pied de la facilité, se conformer aux autres, pour ne pas les affronter.

Plus facile de dire « Ça va » plutôt que « Ça ne va pas » puisque tout le monde dit « Ça va ».

Ou encore, de répondre par « Je suis content que tu ailles bien. Comment fais-tu pour être en forme tous les matins ? ».

J’imagine la tête de la personne qui entendrait ça.

C’est certain qu’elle serait marquée par ce propos qui va à contre-courant.

Vous devenez donc remarquable parce que vous avez fait quelque chose de différent.

C’est un des sujets que nous explorons régulièrement de manière approfondie avec le groupe de La Tanière au travers du mensuel envoyé chaque mois par la poste.

Mais il y a une mauvaise nouvelle.

Nous en sommes déjà au 6 ème numéro.

Suite aux diverses augmentations (production, impression, envois), le prix pour accéder à La Tanière va augmenter dans 48h.

Ce Jeudi 9 février, l’abonnement augmentera donc de 25% et passera à 49€/mois.


Je précise que l’abonnement peut être stoppé quand vous le souhaitez.
 
Franck Maes
 Image de marque, innovation et créativité.
« En devenant la copie d’une copie, on se transforme en photocopieur »
 
 

Maes Franck, 2915 Olgletown Road #2918, Newark, DE 19713, États-Unis


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